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Depuis 2001, aucun représentant de l'ADEBD (Association des Diplômés de l'Ecole de Bibliothécaires-Documentalistes) n'a siégé au conseil d'administration malgré l'envoi de convocations et de messages téléphoniques restés sans réponse.
Le conseil d'administration de l'association s'est réuni cinq fois au cours de l'année 2004 : les 5 mars, 7 mai à la Bibliothèque nationale de France, 27 mai au Ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche, le 23 juin à la Bibliothèque Publique d'information et le 29 novembre au Ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche,
l'association s'est réunie en assemblée générale à deux reprises : le 5 mars à la Bibliothèque nationale de France et le 23 juin au Ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche.
Cf. Annexe 4 : La composition du conseil d'administration et du bureau.
L'utilisation des fonds au cours de l'année 2004 est détaillée dans le Rapport financier 2004, présenté par le trésorier de l'association, Marc Chauveinc (cf. Annexe 2).
Comme l'année précédente, des opérations de communications bien qu'elles soient nécessaires et utiles n'ont pu être menées en raison de leur coût élevé. Nous ne pouvons que le regretter.
Le CFI a été invité au Congrès de l'ADBU à Metz, les 15, 16, 17 septembre, il a été représenté par Martine Jan, secrétaire, aux journées d'étude de l'ADBDP à Tours en novembre.
Mireille Chazal a présenté l'IFLA et le CFI, leurs enjeux et leurs missions, aux élèves de l'ENSSIB le 30 mai à Villeurbanne.
Pour la première fois le congrès de l'IFLA se déroulait en Amérique du Sud. Avec près de 4 000 participants venus de 121 pays, le 70ème congrès de l'IFLA qui avait pour thème « les bibliothèques comme outils pour l'éducation et le développement » fut un grand succès. Le pays le mieux représenté était l'Argentine avec 618 délégués :
La France était représentée par 73 délégués.
Total des participants : 3835
Ce congrès a été l'occasion d'approcher la réalité des bibliothèques d'Argentine. Un numéro spécial du journal de l'IFLA a été publié sur les bibliothèques de l'Amérique du Sud. Un grand nombre d'intervenants venaient d'Amérique du Sud. Ils permirent d'élargir les débats à partir de leurs préoccupations d'ordre social dans le domaine des bibliothèques et des sciences de l'information.
La deuxième phase du Sommet Mondial de la Société de l'Information se tiendra à TUNIS en novembre 2005.
Les enjeux de ce sommet sont : l'accès à l'information, la liberté d'expression, la diversité culturelle, le développement économique et social, la propriété intellectuelle, l'éthique dans la société de l'information, le rôle d'internet.
Le thème du rapport 2004 de l'IFLA/FAIFE est « les bibliothèques pour un apprentissage tout au long de la vie. l'accès libre à l'information comme base de l'éducation et du développement ».
Le rapport présente des exemples de bibliothèques qui réalisent des actions de promotion de l'éducation et de la formation permanente. Le processus éducatif concerne tous les âges et tous les niveaux de la société que l'on soit dans une société orale ou que l'on ait acquis la culture de l'écrit comme moyen d'accès à l'information.
Une telle approche créera un objectif fondamental et les bibliothécaires relèveront le défi d'un accès libre à l'information pour des millions de gens qui comptent sur l'oralité comme moyen d'accès au processus de l'éducation tout au long de la vie.
Le rapport peut être commandé au bureau du FAIFE. Pour plus d'information consultez le site du FAIFE : http://www.ifla.org/faife/index.htm.
Les sessions plénières ont réuni un très grand nombre de participants pour écouter Adolfo Pérez Esquivel, argentin, Prix Nobel de la paix et Ismail Serageldin, directeur de la Bibliothèque Alexandrina.
Les huit divisions de l'IFLA ont été actives à la fois dans leurs réunions de comités où furent définies les politiques pour les deux années à venir et dans leurs sessions ouvertes. Un gros effort a été fait pour traduire les communications dans les langues anglaise, espagnole et française. Un grand nombre de réunions se sont tenues avec une traduction simultanée.
La réunion satellite organisée à Sao Paulo au Brésil par la Section Marketing a été un succès en rassemblant 250 participants venus de 26 pays avec des communications traduites en quatre langues : portugais, anglais, espagnol et français.
Les bibliothèques parlementaires d'Amérique Latine ont fondé l'Association des bibliothèques parlementaires d'Amérique Latine.
Le contraste entre le rôle et les missions des bibliothèques nationales dans le monde fut éclairé avec les particularités de la bibliothèque nationale de Trinidad et Tobago qui comprend le service des bibliothèques publiques et scolaires comme cela est normal dans les Caraïbes et dans d'autres parties du monde à la différence de l'Europe. l'accent fut mis sur les services multiculturels des bibliothèques en Amérique Latine et aux Caraïbes.
À la première session plénière le quorum ayant été atteint, les résolutions furent soumises au vote lors de la deuxième session plénière.
La première portant sur le « Droit de prêt », pour la défense du droit des bibliothèques à « prêter » fut adoptée.
Le texte de la résolution est accessible à l'adresse suivante : IFLANET www.ifla.org
La résolution sur le copyright et autres questions de droit fut repoussée. Le Governing Board demanda au CLM de former un comité de travail constitué du Président de la division 8 et de la section des bibliothèques publiques pour discuter des objectifs.
La proposition d'amendement des statuts pour créer une catégorie d'adhérents « associations-autres » :
« Les associations de bibliothécaires et personnels de l'information dont les objectifs sont en concordance avec ceux de la fédération, dont l'assise géographique n'est pas nationale peuvent être admis comme membres associatifs dans cette catégorie ».
l'IFLA souhaite la bienvenue aux nouveaux membres :
Le groupe des francophones s'est réuni avant la tenue du CAUCUS.
La présentation des résultats de l'enquête sur la création d'une association francophone, par Rejean SAVARD a suscité peu de débats.
Les décisions du CAUCUS :
Le prochain congrès de l'IFLA se tiendra à OSLO du 14 au 18 août 2005.
Statuts de l'association internationale francophone des bibliothécaires et documentalistes
Réjean SAVARD, président du Regroupement des Francophones, a demandé l'avis du CFI sur le préambule et les projets de statuts de la future association et ensuite tous les membres du RDF ont été consultés.
Le CFI a répondu au questionnaire « Consultation sur la création d'une association internationale francophone de bibliothécaires/documentalistes ». (cf. Annexe 7)
Les textes ont été ensuite adressés à tous les adhérents francophones de l'IFLA et le résultat de la consultation a été mis à l'ordre du jour du CAUCUS de Buenos Aires.
Le CFI est favorable à la création de cette association et rappelle ses positions :
Il s'agit de faire en sorte que :
La traduction des communications scientifiques par Cécile Arnaud
Cette année, la coordination des traductions des communications scientifiques a été réalisée par Cécile Arnaud, assistée pour la première fois par Laure Delrue. La répartition du travail s'est effectuée avec l'objectif de poursuivre le développement des traductions en français en :
Ces travaux ont été effectués de mai à début août 2005, en coordination avec la personne recrutée par notre partenaire canadien (Réjean Savard) pour mettre à jour le tableau des traductions en cours conçu par les Canadiens en 2003. Ce tableau a été diffusé via le site internet des francophones. Il est utile de rappeler que ce tableau devient un instrument coopératif indispensable dès lors que le nombre de traducteurs atteint un chiffre significatif dans plusieurs pays francophones à la fois. Il vise à signaler quels sont les textes qui sont en train d'être traduits et quels sont les professionnels qui les ont pris en charge afin d'éviter, autant que faire se peut, des doublons de traduction. Dans ce cadre, Johanne Lavoie s'est efforcée de mentionner au fur et à mesure les modifications à partir des informations qui lui étaient communiquées par les traducteurs et les coordinateurs des traductions pour chaque pays francophone.
Comme le congrès se tenait à Buenos-Aires cette année, l'intérêt majeur de cette conférence a été de donner la parole à des professionnels hispaniques qui ont fait connaître leurs pratiques et les défis particuliers qu'ils ont eu à relever ces dernières années. De nombreux textes étant disponibles à la traduction de l'espagnol au français, des adhérents du CFI ont pu ainsi s'engager, parfois pour la première fois, à faire des traductions grâce à leur compétence linguistique spécifique.
En revanche, les délais de remise des textes à l'IFLA par les auteurs restentlargement non respectés alors que l'IFLA avait repoussé la date de rendu définitive au 15 juin à la place du 1er juin pour le précédent congrès. Il est à regretter l'absence de concertation sur ce point avec les représentants des groupes linguistiques traditionnellement impliqués dans les traductions. De tels décalages influent sur le nombre de traductions réalisées et privent une partie des professionnels de prendre connaissance de textes intéressants sur le fond, faute de pouvoir s'y référer dans la langue qu'ils pratiquent.
Le cédérom des textes en français de l'IFLA de 1997 à 2004
Une convention entre l'Agence intergouvernementale de la Francophonie dans le cadre de son Institut francophone des nouvelles technologies de l'information et de la formation et le Comité français IFLA a été signée le 20 décembre 2004. l'INTIF et le CFI s'accordent pour réaliser un cédérom présentant les textes originaux en français et les traductions en français des communications scientifiques depuis les 8 derniers congrès annuels de l'IFLA, soit de 1997 à 2004.
Le Contenu
Communications en langue française, traductions en langue française, textes d'intérêt général en français (manifestes, recommandations). Il s'agit de mettre à disposition des professionnels de langue française un corpus de connaissances actualisées : pratiques du métier, recherche théorique et expériences innovantes, nouvelles technologies de l'information, informations sur les bibliothèques d'un pays ou sur une catégorie de bibliothèques.
Le point de départ est la base consultable sur IFLANET avec les ajouts et développements suivants :
Les textes seront accessibles à partir de l'auteur, du traducteur, du titre, du domaine concerné (actuellement seule la recherche par nom d'auteur est possible sur IFLANET)
les noms des traducteurs apparaîtront (ce qui n'est pas le cas actuellement sur IFLANET)
Editeurs :
Le Comité Français IFLA (CFI) et l'Institut francophone des nouvelles technologies de l'information et de le formation (INTIF). l'architecture du cédérom et sa production ont été confiées à un prestaaire.
Pour le CFI, il s'agit de compléter et de vérifier la base de données, d'ajouter les traducteurs pour ce qui concerne les professionnels français (le cédérom inclut bien évidemment les textes et les traductions en français, quelle que soit la nationalité des auteurs et traducteurs). À la demande de l'INTIF, le CFI s'est chargé de rédiger le texte de présentation du cédérom
Suivi au CFI : Mireille Chazal, Cécile Arnaud, Marie-Claire Germanaud
28 septembre 2004 : autorisation de l'IFLA
Quatrième trimestre 2004 : recherche des communicateurs et traducteurs français par le CFI
2 novembre 2004 : transmission par l'INTIF au CFI de la base de travail réalisée par le prestataire
20 décembre 2004 : signature de la convention INTIF/CFI
30 décembre 2004 : transmission à l'INTIF d'un tableau des traducteurs et des communications originales, établi d'après les réponses des professionnels français
30 janvier 2005 : transmission par le CFI à l'INTIF de la base de données complétée, ainsi qu'une proposition de texte de présentation du cédérom
mi-février 2005 : réunion de concertation INTIF-CFI, et réunion avec le fournisseur
mars-avril 2005 : développement du cédérom
mi-juillet 2005 : pressage du cédérom et livraison à l'INTIF.
Validation des propositions de la commission d'attribution des bourses
La commission d'attribution des bourses nommée par le Conseil d'Administration s'est réunie le lundi 19 mars 2004 à la BnF pour étudier les dossiers de candidature. La CAB était composée de Mireille CHAZAL - présidente du CFI, Marc CHAUVEINC - trésorier, Pascal SANZ - trésorier-adjoint, Martine JAN - secrétaire du CFI, Isabelle FRUCTUS - FADBEN, Céline MENIL - ADBU, Françoise LEROUGE - ENSSIB, Jérémie DESJARDINS - DLL,
Isabelle DECOURS - ABF ayant aidé à l'étude des dossiers des candidatures francophones a participé à la réunion.
Le budget du CFI pour les bourses françaises est de 17 000 euros.
Selon l'article 9 du règlement d'attribution des bourses, la priorité a été donnée aux candidats membres d'un comité permanent d'une section de l'IFLA et aux candidats présentant une communication au congrès de Buenos Aires. Afin d'assurer une relève des professionnels français, les dossiers de jeunes candidats ayant bénéficié d'une première bourse en 2003, candidats aux élections de 2005 et déjà engagés dans les travaux de l'IFLA ont été étudiés avec attention.
La CAB a proposé l'attribution de 14 bourses aux candidats suivants : Victoria COURTOIS, Laure DELRUE, Jacqueline DUSSOLIN, Viviane EZRATTY, Isabelle FRUCTUS, Mireille LAMOUROUX, Philippe LEPAPE, Vincent LIQUETE, Catherine OMONT, Viviana QUINONES, Pierre-Yves RENARD, Christine STOTZENBACH, Marie-Joëlle TARIN et Maria WITT.
Deux candidates, par ordre de priorité, Sarah TOULOUSE et Nathalie FARGIER sont inscrites sur une liste complémentaire.
Le montant de la bourse est fixé à 1 200 euros. Plusieurs candidats bénéficieront d'une bourse partielle : Laure DELRUE, Viviana QUINONES, Marie-Joëlle TARIN : 1 000 euros. Ceci permet d'augmenter le nombre de bourses et d'inscrire les deux candidates de la liste complémentaire. Une bourse partielle de 280 euros sera attribuée à Sarah TOULOUSE en complément de la prise en charge assurée par sa collectivité et la DRAC de Bretagne.
Mireille CHAZAL soumet à discussion la candidature d'Annick GUINERY. Celle-ci est soutenue par le Président de l'ABF qui a adressé un courrier à la Présidente du CFI. La mairie de Choisy-le-Roi qui contribuera à la prise en charge de la participation d'Annick GUINERY a également adressé un courrier à la Présidente.
Martine JAN, représentant l'ADBDP, observe que les professionnels des bibliothèques publiques sont trop peu représentés parmi les boursiers du CFI et que les critères d'attribution des bourses devront être réétudiés.
Compte tenu de ces éléments, afin de renforcer la participation des professionnels de lecture publique il est proposé d'attribuer une bourse partielle de 1 000 euros à Annick GUINERY. Un virement de 1 680 euros de la ligne budgétaire « Relations publiques » sur la ligne « Bourses françaises » permettra de financer les bourses de 17 professionnels français pour un montant total de 18 680 euros.
l'instruction des dossiers et l'attribution des bourses par Marie-Claire Germanaud
97 demandes ont été reçues provenant de 27 pays.
Nombre de dossiers par pays : Albanie 2, Algérie 6, Bénin 1, Bosnie 1, Burkina Faso 3, Cameroun 4, Congo (République populaire) 1, Congo (RDC) 5, Côte d'Ivoire 4, Djibouti 1, Egypte 1, Gabon 6, Guinée 2, Guinée Bissau 1, Haïti 2, Liban 5, Macédoine 1, Madagascar 1, Mali 3, Maroc 12, Mauritanie 1, Niger 1, Sénégal 17, Tanzanie 1, Togo 3, Tunisie 11, Vietnam 1.
Structures d'origine des demandes : Bibliothèques nationales : 6, Bibliothèques universitaires 13, Bibliothèques publiques 6, Bibliothèques parlementaires 5, Ecoles de bibliothéconomie et structures de formation :12, Centres de documentation : 17, Administrations centrales : 8, Autres : 27, candidats ENSSIB : 3.
Renouvellement des demandes : : Sur les 17 boursiers de 2003 qui pouvaient demander une nouvelle bourse, 5 n'ont pas déposé de dossier.
Le CFI a attribué 12 bourses à des collègues des pays francophones du Sud. (voir liste jointe en annexe). Cinq d'entre eux étaient accueillis pour la première fois tandis que deux d'entre eux bénéficiaient de cette aide pour la quatrième et dernière fois.
l'accompagnement des boursiers
Comme les années précédentes, le CFI a accompagné les collègues bénéficiaires en amont et pendant la conférence, en particulier pour ceux qui y participaient pour la première fois : en amont, aide à la préparation de leur programme à partir des besoins exprimés lors des échanges de courriers ; pendant le congrès, suivi individualisé.
Ils ont également participé aux séances de travail communes avec les boursiers français :
et aux réunions s'adressant à tous les francophones :
Dans un délai de deux mois après la conférence, tous les boursiers ont rédigé un rapport portant sur les connaissances acquises et leur utilisation ainsi que sur les actions menées pour diffuser l'information, en cohérence avec ce qui avait été avant la conférence. Une synthèse de ces textes, réalisée par Nazha Hachad (Maroc) est disponible sur le site Internet du CFI.
Les exigences du CFI : précision des objectifs lors des premiers échanges, préparation d'un programme en amont de la conférence, rédaction du rapport post-conférence en cohérence avec les objectifs du dossier de demande, peuvent, dans un premier temps, paraître inutilement lourdes à nos collègues du Sud qui travaillent dans des conditions difficiles. Pour ne prendre qu'un exemple, le fait de consulter le site du CFI pour y chercher les séances de travail et les ateliers correspondant aux besoins ne paraît pas toujours évident, (pourquoi ne pas attendre d'arriver à la conférence et établir son emploi du temps avec le programme papier ?). Mais la plupart d'entre eux, découvrant la complexité et l'immensité de l'offre sont finalement très satisfaits de s'appuyer sur un programme défini en fonction de leurs centres d'intérêt.
d'une façon générale, nos collègues sont sensibles au suivi de leurs projets, avancées et difficultés tout au long de l'année. La connaissance de tous ces éléments et une grande vigilance sont indispensables pour éviter les écueils suivants :
Cette méthode de travail suivi s'est élaborée au fil des années, avec des tâtonnements, elle n'est pas exempte d'erreurs de jugement. Mais elle a permis quelques modestes résultats ; des collègues bien que venant de pays où les bibliothèques ont de grandes difficultés ont acquis au fil de leurs participations successives, un enrichissement de leurs connaissances professionnelles, un réseau de contacts, une assurance dans la prise de parole et la rédaction, la familiarité avec les mécanismes de l'IFLA. Certains d'entre eux sont prêts à tous égards à prendre des responsabilités dans la fédération, y renforçant ainsi le poids des francophones ; beaucoup ont utilisé la conférence pour faire avancer les projets de leur bibliothèque ou de leur association. Enfin, la plupart ont intégré la nécessité de diffuser les connaissances acquises auprès de leurs collègues.
Depuis plusieurs années, le CFI prend en charge les adhésions de :
Le résultat de ces investissements est peu satisfaisant : aucune nouvelle de ces structures, qui ne participent pas aux conférences, pendant des années, aucun lien avec les boursiers.
Les institutions et associations des pays francophones adhérent trop peu à l'IFLA ; par rapport au CFI, l'obtention de la bourse est prioritaire et la possibilité offerte de prendre en charge à titre temporaire les adhésions est peu utilisée. Les enjeux principaux : participer aux décisions de la fédération, pouvoir se présenter aux élections, ne sont pas intégrés et les autres bénéfices de l'adhésion (recevoir une publication et des circulaires administratives en anglais) ne sont guère attractives. Il faut ajouter que nos interlocuteurs, les boursiers ne sont pas toujours décisionnaires dans leurs institutions et associations.
Le travail de traduction effectué par les deux étudiants de l'ENSSIB s'est déroulé dans de bonnes conditions. L'organisation matérielle s'est avérée excellente.
L'équipe de traducteurs a fonctionné avec trois personnes, l'agence de la francophonie ayant pu financer la venue d'un étudiant québécois qui a fort efficacement renforcé l'équipe de deux étudiants de l'ENSSIB.
Le travail s'est donc réalisé dans une ambiance agréable de
coopération et d'aide mutuelle.
Le succès de l'intégration d'étudiants dans
ce grand organisme qu'est l'IFLA est patent, on ne peut que souhaiter qu'il soit
possible progressivement d'étoffer l'équipe pour libérer davantage les traducteurs
et leur permettre de profiter plus encore du congrès.
M. Thiam, directeur
de l'EBAD à Dakar souhaite la présence d'un étudiant sénégalais qui augmenterait
le nombre de traducteurs et étofferait ainsi l'équipe.
Il est à noter que
les autres équipes de traducteurs sont de 6 à 7 personnes.
Nous tenons, toujours, à souligner, ici, le rôle essentiel joué par l'ENSSIB sans qui la traduction en français de l'IFLA Express ne pourrait se faire. Nous l'en remercions très vivement.
Cette réception donnée traditionnellement par l'Ambassade de France aux français et francophones a été particulièrement bien organisée et très réussie.
Nous tenons à remercier M. l'Ambassadeur et ses collaborateurs pour l'accueil chaleureux qu'ils nous ont réservé.
Aujourd'hui l'IFLA adresse une facturation unique aux ministères de l'éducation et de la culture pour l'ensemble des associations françaises (9 450 X 2 = 18 900 euros). Après étude par les ministères, suite à la mise en place du nouveau système par l'IFLA, la solution qui semble la plus pertinente, est la poursuite de la prise en charge nationale des adhésions des associations professionnelles. Le CFI pourrait être attributaire d'une subvention de 19 000 euros pour le règlement à l'IFLA des cotisations des sept associations professionnelles. A noter que le montant de la cotisation pour l'ADBS est de 7 000 euros.
La prise en charge des cotisations par les associations professionnelles sera étudiée dans une deuxième phase .
Un grand développement de la francophonie s'est manifesté en 2004 notamment par la signature de la convention entre l'INTIF et le CFI pour la réalisation du cédérom présentant les textes originaux en français et les traductions en français des communications scientifiques depuis les 8 derniers congrès annuels de l'IFLA, soit de 1997 à 2004 et la réflexion sur les Statuts de l'association internationale francophone des bibliothécaires et documentalistes.
Les bourses attribuées à de jeunes professionnels français vont permettre l'arrivée de nouveaux bibliothécaires dans les instances de l'IFLA, ce dont nous ne pouvons que nous réjouir.