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Rapport financier 2002

L'année 2002 a connu quelques difficultés passagères de trésorerie par suite de plusieurs facteurs :

1. Si la subvention du ministère de l'Éducation nationale a pu être reçue avant les élections de 2002, cela n'a pas été le cas de celles du ministère de la Culture et du ministère des Affaires étrangères. Par suite du blocage financier lié au changement de gouvernement, ces subventions n'ont été reçues qu'en novembre 2002, nous laissant sans ressources dix mois de l'année.
2. Par contre, presque toutes les dépenses ont, cette année, été très précoces. Les organisateurs écossais du congrès ont demandé un paiement d'avance pour les hôtels, les inscriptions et les voyages. Tout le congrès était, pour les boursiers étrangers, payé dès le mois de juin, soit 34 500 euros.
3. Comme d'habitude, les boursiers français ont reçu leur avance de 700 euros avant la fin mai, soit 9 550 euros.
4. Certaines dépenses d'exposition et d'impression, liées aux congrès de l'ABF, ont été aussi payables en juin-juillet, et ont largement dépassé les crédits votés.
5. Enfin, autre anomalie, plusieurs boursiers n'ont envoyé leurs rapports que fin décembre ou début janvier et une facture de CILIP pour l'impression de l'IFLA Express n'a été reçue qu'en janvier 2003. Il a donc fallu reporter la clôture des comptes du 31 décembre au 15 janvier 2003.

Pour faire face à cet afflux de dépenses sans recettes, le trésorier a dû utiliser le capital et vendre des obligations pour une somme de 62 420 euros. Le capital a pu être reconstitué en fin d'année après la réception des subventions. Les recettes du capital, diminuées sur une partie de l'année, ont été, par conséquent, moindres.

Globalement, le bilan financier 2002 est inférieur aux prévisions et au bilan 2001 comme le montre le tableau ci-joint  :

Comme chaque année, certaines recettes et dépenses présentent, avec les prévisions, des différences importantes qui méritent d'être signalées.

Voici quelques exemples :

A) En recettes :

1. les cotisations des membres individuels sont légèrement supérieures aux prévisions, mais avec seulement 61 membres payants. Par contre, les cotisations des collectivités sont inférieures aux prévisions (2 161 au lieu de 2 600 euros). Seuls 44 membres collectifs ont payé cette année leur cotisation.
2. les revenus du capital sont inférieurs aux prévisions : 16 586 euros au lieu des 20 000 prévus. Les taux d'intérêt mondiaux baissent et nous n'y pouvons rien.
3. par contre, les cotisations des associés industriels sont passées de 6 100 euros en prévision à 7 626 en réalisation. Les membres associés sont cette année :

Borgeaud

EVER

Jouve

RoweCom France

Silver-Platter

B) En dépenses :

1. les boursiers français ont utilisé 18 650 euros au lieu des 21 000 prévus. Cela est bien tombé car les recettes du capital, affectées à cette mission, ont aussi été en diminution (voir ci-dessus). Quinze bourses ont été attribuées, mais une a été annulée pour maladie et 14 boursiers ont reçu leur avance. Seuls 9 boursiers ont envoyé leur rapport dans les délais prescrits et 4 largement hors délais. Donc 13 ont reçu le reliquat de la bourse (cf. tableau ci-joint).
2. l'informatique a dépassé les prévisions (2 921 au lieu de 1 747 euros prévus), car il a fallu, en fin d'année, remplacer l'ancien micro du CFI ayant rendu l'âme, sa carte mère, et la réparation coûtant presque aussi cher qu'un neuf.
3. les frais d'exposition ont dépassé largement les prévisions (2 207 au lieu de 1 500 euros prévus).
4. les frais divers, voyages, déplacements et relations publiques sont inférieurs aux prévisions.
5. les boursiers étrangers ont coûté plus cher que prévu, alors que la proximité de Glasgow et les résidences universitaires laissaient penser le contraire (34 500 au lieu de 33 300 euros).
6. l'IFLA Express a coûté bien moins cher que prévu (3 314,85 au lieu des 13 000 euros prévus). Chaque année nous sommes prudents et prévoyons large, mais les circonstances sont favorables.
7. les cotisations des associations et institutions francophones à l'IFLA sont plus élevées que prévu, par suite de la prise en charge en fin d'année de celle de l'ASBAD du Sénégal (qui devrait nous rembourser en 2003).
8. en fin d'année, j'ai mis en réserve 6 182,87 euros en prévision des premières dépenses de 2003, ce qui n'est pas beaucoup.

Le capital

Comme déjà dit le capital a du être entamé de 62 420 euros cet été pour faire face aux dépenses précoces. Il a pu être reconstitué en décembre et représente à ce jour 447 839,04 euros. Une partie sera de nouveau utilisée en milieu d'année pour faire face aux premières dépenses.

Subventions des ministères

Le tableau ci-dessous montre la correspondance entre les dotations des ministères et les dépenses correspondantes. Les frais ont été répartis au prorata des subventions :

Voici les pourcentages des dépenses par rapport au total :

• Informatique : 3,8 %
• Frais divers : 1,4 %
• Relations publiques : 2,27 %
• Voyages C.A. : 0,04 %
• IFLA Express : 1,59 %
• Internationalisation de la profession : 4,1 %
• Bourses francophones : 45 %
• Bourses françaises : 21 %
• Parrainage d'associations : 2,73 %

Compte financier 2002