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Rapport financier 1999

L'année 1999 a, du point de vue financier, connu un grand changement par suite de la fusion de l'association CORI et du CFI, celui-ci reprenant, comme le détaille le rapport moral, les missions et les ressources du CORI. Les comptes consolidés qui sont présentés ici incluent donc les recettes et les dépenses du CORI en plus de celles du CFI. Il est donc difficile de comparer les deux bilans d'une année sur l'autre. Toutefois, j'ai présenté à part, pour information, un bilan du seul CFI.

Les recettes

Par rapport aux prévisions budgétaires, il faut noter, en recettes, l'augmentation de la subvention du ministère de la Culture (de 148 000 F. à 170 000 F.) suite à une demande du CFI. La dotation du ministère de l'Éducation nationale est restée stable à 60 000 F. Les cotisations individuelles plafonnent, malgré plusieurs relances, à 5 000 F. Toutes les associations connaissent ce problème du renouvellement d'inscriptions, mais il faut reconnaître que le CFI a constaté cette année un taux de non renouvellement beaucoup trop important. Sur 63 membres individuels, 18 n'ont pas payé leur cotisation, malgré plusieurs rappels.

Par contre, ont fortement augmenté les cotisations des collectivités par suite de la réponse de plusieurs sociétés industrielles à l'appel lancé lors d'une campagne de recherche de parrains dans le courant de l'année. Swets Europériodiques a offert une prise en charge partielle de l'IFLA express en français pour 10 000F. Borgeaud a participé à hauteur de 8 000 F. À cela s'ajoute la participation de 10 000 F de la Bibliothèque nationale du Québec.

Les revenus du capital de l'ex CORI se sont élevés à 120 002,62 F. inférieurs aux prévisions de 130 000 F. Nous n'avons pas eu cette année la participation de la Maison Descartes ni de la société Bibliopolis.

Les nouveaux statuts ayant prévu de nouveaux membres industriels et commerciaux, une nouvelle campagne de sensibilisation devra être entreprise en 2000.

Le total des recettes 1999 s'élève donc à 420 484,58 F. au lieu des 446 152 F. prévus.

Capital

Au 1^er janvier 1999, le capital transmis par le CORI au CFI s'élevait à 2 892 900,04, décomposé en 2 891 849,11 F. placés en SICAV à revenus mensuels et en 1 050,93 F. placés sur un compte sur livret. À cela s'ajoute le compte sur livret du CFI proprement dit qui contenait au 1^er janvier 1999 le fonds de réserve, soit 50 000 F. Cela portait le capital du CFI à 2 942 900,04 F.

Au 31 décembre 1999, le capital est revenu à 2 798 093,62, composé de 2 719 126,81 en SICAV (en forte baisse) et de 78 966,81 F. sur deux comptes sur livret. Ces comptes rapportent peu (2,5 %) mais sont mobilisables à tout moment, ce qui fait leur intérêt. Ils contiennent le fonds de roulement du CFI.

Il faut revenir sur ce fonds de roulement qui porte bien son nom. De 50 000 F. en début d'année, il a été entièrement utilisé, ainsi que le reliquat, avant l'arrivée des subventions, pour payer les réservations hôtelières et aériennes et les inscriptions qui ont lieu au cours du premier semestre. Il a été reconstitué en fin d'année et donc n'apparaît pas dans ce bilan. Il est mentionné dans le tableau du capital. Il nous est indispensable pour assurer la soudure entre nos différentes recettes.

Les dépenses

Le comité de sélection des boursiers français avait retenu 21 boursiers pour 1999 avec une bourse de 6 000 F. par personne. La plupart des candidats ont répondu à l'annonce de cet accord en envoyant leur attestation sur l'honneur, mais curieusement pas tous. Trois n'ont donc pas reçu l'avance de 4 000 F. D'autres n'ont pas envoyé, dans les délais requis, le compte rendu de leur mission et n'ont donc pas reçu le solde de 2 000 F prévu. C'est pourquoi, le total des bourses françaises s'est élevé à 102 743 F. au lieu des 130 000 F. prévus.

Les boursiers francophones n'ont pas connu ce type de problème puisque c'est le CFI qui payait directement les avions et les hôtels. Le budget prévu était de 140 000F. et la dépense a été de 153 387. Se sont ajoutés en effet, aux frais prévus, des dépenses diverses (taxis à Bangkok, etc.). Il s'est agi de 15 personnes en provenance du Viêt-nam, Cambodge, Sénégal, Bénin et Cameroun. (voir le rapport de M.-C. Germanaud)

Le parrainage d'associations francophones par le CFI a, lui aussi, augmenté cette année par suite de l'arrivée de deux nouvelles associations attendues depuis longtemps : l'Île Maurice et le Cambodge. Nous parrainons donc la Bibliothèque nationale de Madagascar, l'ASSOCLE au Bénin, l'ABADCAM au Cameroun, l'Île Maurice et le Cambodge.

L'IFLA Express a coûté beaucoup moins que prévu, car nous n'avons jamais été débités d'une somme annoncée de 30 000 F. pour la location des salles occupées par l'équipe de l'IFLA Express. Cette facture est toujours susceptible d'arriver. La dépense actuelle s'élève à 34 912,47 F. très en-dessous du budget provisionnel. Elle comprend les frais de voyages et de séjour de deux personnes (N'Diaye et Rolly) et des inscriptions de trois collègues de l'ENSSIB chargées des traductions de l'IFLA Express et qui sont pris en charge par le CFI.

L'informatique a vu son budget légèrement augmenté par l'achat de fournitures pour le micro et le paiement de la participation de l'INIST au site Web du CFI. Enfin les frais de secrétariat ont dépassé les prévisions car ils incluent les frais de l'ex CORI, les frais postaux et la location de l'auditorium Bibliothèque nationale de France pour l'assemblée générale au prix de 5 100 F.

Le total des dépenses du CFI s'élève donc à 407 033,13 F. ce qui est très supérieur aux dépenses (hors fond de réserve) de 1998. Ce qui laisse un reliquat de 13 451,45 F.

Le tableau ci-joint du compte financier montre les réalisations budgétaires par rapport aux prévision.

Le tableau ci-dessous montre la correspondance entre les dotations et subventions ministérielles et la dépense correspondante. Les frais ont été, comme l'année dernière, répartis au prorata des subventions :

En conclusion voici les pourcentages des dépenses par rapport au total :

• Informatique : 9,8 %
• Frais divers : 4,52 %
• Relations publiques : 1,8 %
• Voyages CA : 0,36 %
• IFLA Express : 8,5%
• Internationalisation de la profession : 3 %
• Bourses francophones : 37,68 %
• Parrainage d'associations : 4,6 %
• Bourses françaises : 25,24 %

Globalement, les dépenses du CFI semblent se stabiliser à un niveau assez élevé, susceptible de variations en fonction de paramètres non maîtrisables, comme le prix des billets d'avions ou la location des salles pour l'IFLA Express sur le lieu du congrès.

L'inquiétude reste la même d'une année sur l'autre concernant la " soudure " jusqu'à l'arrivée des premières dotations et subventions. Nous espérons que le mécénat, sous la forme de nouveaux membres industriels du CFI pourra nous permettre de l'assurer.

Paris le jeudi 27 janvier 2000

>>>COMPTE FINANCIER CONSOLIDÉ DU COMITÉ FRANÇAIS IFLA 1999