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Rapport financier 2000

L'année 2000 fut pour le Comité français IFLA une année de fonctionnement ambitieux tout en étant stabilisé, car il est en pleine possession de ses moyens et de ses activités.

Toutes ses activités : IFLA express, bourses françaises, bourses francophones, cotisations étrangères, activités francophones au congrès de Jérusalem, site WEB, ont été accomplies à grand renfort de bénévolat et de dévouement par les quelques responsables de ces activités. On peut donc considérer que les répercussions budgétaires ont été " normales ", c'est-à-dire sans excès dans un sens ou dans l'autre et qu'elles témoignent d'une activité ample mais régulière, sans que l'on puisse y apporter de grandes modifications dans les années futures. D'ailleurs, on constate que les différences entre les prévisions budgétaires et les réalisations sont faibles, que les différences d'une année sur l'autre sont aussi réduites, montrant une stabilisation, à un haut niveau, de nos activités et de leurs coûts, quel que soit le congrès IFLA auquel le CFI participe.

Globalement, les recettes et les dépenses s'équilibrent à peu près :

Recettes : 451 289,44 F.
Dépenses : 442 058,03 F.
Reliquat : 9 231,41 F.

Les recettes

Les recettes de l'année 2000 ont augmenté par rapport à l'année 1999, passant de 420 484,58 F. à 451 289,44 F. La différence provient d'une augmentation de la subvention du ministère de la Culture, des recettes du mécénat (33 000 F. au lieu de 10 000 F.), des revenus du portefeuille (122 237,99 F. au lieu de 120 002,62) et des produits des ventes du capital (10 000 F.).

Par contre, on constate une stagnation des cotisations individuelles (5 200 F. au lieu de 5 000 F.), de la participation du ministère de l'Éducation nationale et une forte baisse des cotisations collectives (17 400 F. au lieu de 26 000 F.). Il est difficile de mobiliser les personnes et les institutions autour du projet du CFI. Même certains bibliothécaires recevant des bourses du CFI ne sont pas personnellement membres du CFI.

Nos membres individuels sont 61 et le nombre de membres collectifs s'élève à 65.

Selon les nouveaux statuts, les « sponsors » sont devenus des membres collectifs industriels et commerciaux avec cotisations fixes. Leur nombre est passé de 2 à 5 : Datapoint, Ever, Jouve, Rowecom, et Swets Europériodiques. Leur adresse figure sur le site WEB du CFI. http://cfi.ifla.free.fr/accueilcfi/partenairescorps.htm). Nous les remercions de leur participation et espérons qu'ils la renouvelleront cette année.

À cela s'ajoute la participation de 10 000 F. de la Bibliothèque nationale du Québec.

Les revenus du capital de l'ex CORI se sont élevés à 122 237,99 F. légèrement supérieurs aux prévisions de 120 000 F. Nous n'avons pas eu cette année la participation de la maison Borgeaud ni celle de la société Bibliopolis.

Le Capital

Au premier janvier 2000, le capital transmis par l'ex-CORI s'élevait à 2 798 093,62 F. divisé en deux parties : 2 719 126,81 F. placés en SICAV à revenus trimestriels et en 78 966,81 placés sur deux comptes sur livret.

Au 31 décembre 2000, le capital s'élevait à 2 802 997,38 F. divisé lui aussi en deux parties : 2 710 296,50 F. en SICAV à revenus trimestriels et en 92 700,58 F. placés sur deux comptes sur livret. Comme déjà dit l'année dernière, ces comptes sur livret rapportent peu mais sont mobilisables à tout moment. Ils constituent donc le fonds de roulement du CFI et sont utilisés au cours du premier semestre de l'année, avant que les dotations et subventions n'arrivent, pour les avances de bourses et les acomptes versés pour les transports et les hôtels des boursiers francophones, voire pour des avances de réservation de salles au congrès. Ce fonds de roulement est reconstitué en fin d'année. Il est indispensable pour assurer la soudure entre nos différentes recettes.

Je les mentionne ici mais on ne peut les considérer objectivement comme du capital.

Les dépenses

Les dépenses sont aussi relativement stables et régulières. Aucun chapitre de dépenses n'a été ajouté cette année.

Boursiers français. Comme chaque année après sa fusion avec le CORI, le CFI attribue des bourses à des bibliothécaires français pour les aider à participer au congrès de l'IFLA. Cette bourse ne couvre jamais la totalité des frais encourus par le congressiste, mais constitue un forfait couvrant partiellement ces frais.

En 2000, 18 candidats ont été acceptés par le conseil d'administration et le montant de la bourse fixé à 8 800 F, soit une dépense de 158 400 F auquel il faut rajouter un reliquat de 6 000 F pour 1999. La dépense totale a donc été en 2000 de 164 400 F, bien au-dessus des revenus encaissés (122 237,99 F.) et des dépenses de l'année précédente (102 743 F.). Il y a plusieurs raisons à cela : le montant des bourses a été fortement augmenté par le Conseil d'administration, passant de 6 000 F. à 8 800 F. Bien que le nombre de boursiers ait diminué (18 au lieu de 21), tous les boursiers ont satisfait les conditions requises par le règlement d'attribution des bourses, notamment la rédaction d'un rapport de fin de congrès. Ils ont donc tous reçu la totalité de leur bourse.
Ces rapports figurent sur le site WEB du CFI à http://cfi.ifla.free.fr/conferences/jerusalem/crboursierscorps.htm. Le tableau des boursiers figure sur le site à http://cfi.ifla.free.fr/accueilcfi/libourcorps.htm "

Les autres dépenses sont à peu près équilibrées par rapport aux prévisions budgétaires.

Les boursiers francophones, tous frais confondus : inscription, voyage, hôtel et per-diem, ont représenté une dépense de 144 167,72 F. pour un budget prévu de 148 000 F. L'année dernière la dépense était de 153 386 F. Cela s'explique, comme M. C. Germanaud le décrit dans son rapport, par le fait que plusieurs candidats se sont vus refuser leur visa par les Israéliens et n'ont donc pu venir. Leurs chambres et leur vol étaient pourtant réservés et souvent payés. Aucun remboursement n'a pu être obtenu.

Le CFI a continué à parrainer des associations de bibliothécaires de pays en développement francophones : Bibliothèque nationale de Madagascar, l'ASSOCLE au Bénin, l'ABADCAM au Cameroun, les associations de l'Île Maurice et du Cambodge.

L'IFLA Express a coûté à peu près la somme prévue (81 416 F.) par rapport au budget prévisionnel, mais plus que l'année précédente qui a été exceptionnelle (non-paiement des salles occupées).

L'informatique a vu son budget considérablement diminuer par rapport à l'année dernière et aux prévisions budgétaires. Il n'y a pas eu cette année d'achat de gros matériel (seule une imprimante pour 1 890 F.) et les frais du site ont été réduits. Je peux rassurer certains sur l'usage du micro acheté l'année dernière. Il est quotidiennement utilisé pour la mise en place du site WEB et la messagerie électronique du CFI.

Les dépenses liées à l'internationalisation de la profession sont restées stables et conformes aux prévisions (13 329,45 F. pour 13 000 F. prévus). On peut rapprocher de cette dépense les déplacements et relations publiques qui regroupent cette année des voyages à La Haye, et le voyage de M. C. Germanaud à Jérusalem pour assurer l'encadrement des boursiers francophones du CFI.

Les frais divers sont conformes aux prévisions (8 219,68 F.).

Le tableau ci-joint du compte financier montre les réalisations budgétaires par rapport aux prévisions.

Le tableau ci-dessous montre la correspondance entre les dotations et subventions ministérielles et la dépense correspondante. Les frais ont été, comme l'année dernière, répartis au prorata des subventions :

En conclusion voici les pourcentages des dépenses par rapport au total :

Informatique : 1 %
Frais divers : 1,90 %
Relations publiques : 3,89 %
Voyages CA : 0,14 %
IFLA Express : 18,4 %
Internationalisation de la profession : 3 %
Bourses francophones : 32,60 %
Parrainage d'associations : 1,8 %
Bourses françaises : 37,17 %

Globalement, les dépenses du CFI semblent donc se stabiliser à un niveau assez élevé, autour de 400 000 F., susceptible de variations en fonction de paramètres non maîtrisables, comme le prix des billets d'avions, le prix des chambres ou la location des salles pour l'IFLA Express sur le lieu du congrès.

L'inquiétude, retrouvée d'une année sur l'autre, concernant la " soudure " jusqu'à l'arrivée des premières dotations et subventions semble maintenant, après plusieurs années d'exercice budgétaire, estompée. Le fonds de réserve s'est stabilisé et, reconduit d'une année sur l'autre, nous permet d'assurer en partie cette soudure. Nous espérons que le mécénat, sous la forme de nouveaux membres industriels du CFI pourra nous aider à surmonter, en début d'année, les quelques difficultés de trésorerie.

En conclusion, je voudrais rappeler que 2000 est la dernière année où le budget est établi en francs français. Pour 2001, les comptes et le rapport financier seront établis en Euros. Je propose, par ailleurs, un nouveau tableau des cotisations en Euros qui sera soumis au Conseil d'administration et à l'assemblée générale.

Paris le jeudi 18 janvier 2001

>>>COMPTE FINANCIER DU COMITÉ FRANÇAIS IFLA 2000

>>>Capital du CFI