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Rapport moral 2001

Dans ce document :
  1. La vie de l'association
  2. Les finances
  3. Les élections 2001 aux comités permanents
  4. Congrès de Boston
  5. Conclusion
  6. Annexes
Voir aussi

1. La vie de l'association

La composition du bureau

Lors du conseil d'administration du 10 décembre 2001, Colette Charrier Ligonat, présidente de la FABDEN, a souhaité démissionner de son poste de sécrétaire du CFI en raisons de charges de travail trop importantes. Nous tenons à la remercier pour l'aide qu'elle a apportée à notre association.

Martine Jan, représentant l'ADBDP a été élue secrétaire à l'unanimité, Jean-Philippe Accart représentant l'ADBS a été élu secrétaire-adjoint.

Il est à noter qu'aucun représentant de l'ADEBD (Association des Diplômés de l'Ecole de Bibliothécaires-Documentalistes) n'a siégé en 2001 au conseil d'administration malgré l'envoi de convocations.

Les réunions du conseil d'administration et assemblées générales

Le conseil d'administration de l'association s'est réuni 5 fois au cours de l'année 2001 : 26 janvier, 26 février, 3 avril, 19 juin et 10 décembre.

L'association s'est réunie en assemblée générale à deux reprises : 26 février, 19 juin à l'Institut national de la recherche pédagogique. Cf. Annexe 4 : La composition du conseil d'administration et du bureau.

2. Les finances de l'association

Les comptes de l'association se terminent en équilibre à 79 618,49 euros en recettes et 78 671,29 euros en dépenses. Le reliquat de trésorerie est donc de 947,20 euros.

On peut constater dans le compte de résultat une assez grande stabilité des recettes et des dépenses par rapport au budget prévisionnel mais en augmentation de 15 % par rapport aux recettes et dépenses de l'année 2000. Cette augmentation est due à la subvention du ministère des Affaires étrangères, à celle du comité genevois de soutien au CFI, à la croissance des contributions des deux ministères de tutelle et à celle des partenaires industriels. Cela signifie une croissance régulière de nos activités pour un organisme ayant trouvé sa vitesse de croisière.

Seules, cette année, les dépenses effectuées pour les boursiers francophones ont largement dépassé les prévisions : 38 740 euros au lieu des 29 000 euros prévus. Le coût du congrès de Boston a été très élevé.

L'utilisation des fonds au cours de l'année 2001 est détaillée dans le Rapport financier 2001, présenté par le trésorier de l'association, Marc Chauveinc.

Les relations publiques

Le Comité français IFLA a été représenté dans deux manifestations

- par la présidente : au Congrès de l'ADBU à Marseille, organisé par le Service commun de la documentation de l'Université d'Aix-Marseille 1, les 15 et 16 septembre 2001

- par la vice-présidente Cécile Arnaud : au Colloque « Les collections des bibliothèques à Paris, mieux les connaître, mieux les partager » à la Bibliothèque nationale de France, le 6 décembre 2001.

Des dépliants d'information CFI étaient mis à la disposition des participants.

La charte d'Okinawa

Les responsables du G8 se sont accordés pour créer un groupe de travail sur l'opportunité numérique (Dot force). Le secrétaire général de l'IFLA, Ross Shimmon, approuvé par le Bureau exécutif a proposé de créer un G8 « fantôme » pour préparer des propositions à la « Dot Force ». Les priorités de cette "Dot force" sont : développer une équipe de professionnels formés aux techniques de l'information, développer des approches innovantes pour étendre l'assistance technique, comme l'apprentissage à distance et la formation locale, la mise en réseau des institutions publiques et des communautés.

Le Bureau exécutif a approuvé sa recommandation de créer un G8 fantôme pour préparer les propositions à la « dot force ». Les associations membres de l'IFLA dans chacun des pays du G8 doivent désigner rapidement un représentant pour travailler dans le G8 fantôme de l'IFLA. Leur fonction est de définir des propositions pratiques afin de démontrer aux leaders du monde que les bibliothèques ont un rôle constructif à jouer dans l'effort pour combler la fracture numérique.

Le conseil d'administration du CFI, le 26 février 2001, a désigné par un vote à l'unanimité Florence PONCE de la Direction du livre et de lecture pour le représenter dans cette instance.

3. Les élections 2001 aux comités permanents

Les comités permanents

- 24 membres français ont été élus sur 31 candidatures. Cf. Annexe 5 : la liste des membres des comités permanents.

Comme pour les précédentes élections, le CFI s'est efforcé d'impulser des candidatures françaises. Il a également assumé les tâches indispensables de vérification et de mise en forme avant l'envoi au secrétariat général de l'IFLA. Malgré les efforts consentis, il faut bien noter une baisse de la présence française (Cf. Annexe 5 )

Pour enrayer ce désengagement et préparer les élections de 2003, il faudra entreprendre dès 2002 une série d'actions visant à sensibiliser les professionnels français par rapport à l'enjeu important qu'est la présence française à l'IFLA.

Le rapprochement avec les autres pays francophones est aussi à envisager.

Les élections du Président et du Conseil d'administration -vote postal

Comme déjà annoncé, aucune candidature n'a été opposée à celle de Christine Deschamps, présidente actuelle. Selon les mesures transitoires, elle reste donc présidente de 2001 à 2003.

Kay Raseroka, présidente-élue, sera présidente de 2003 à 2005.

Malgré les efforts du CFI, qui a fait campagne pour elle, la candidate française, Françoise Lemelle, n'a pas été élue au conseil d'administration de l'IFLA. Cf. Annexe 6 : les résultats des élections.

4. Le congrès de Boston

Le thème était : Les bibliothèques et les bibliothécaires : faire la différence à l'âge de la connaissance.

Le nombre des participants au congrès de Boston a dépassé tous les records. En tout, plus de 5 300 personnes y ont été impliquées, soit 2000 de plus que dans les précédents congrès.

Boston a aussi reçu la plus grande exposition organisée jusqu'à présent, le plus grand nombre de nouveaux venus, le plus grand nombre de pays représentés.

Représentation par pays

Naturellement, les États-Unis ont été le pays le mieux représenté cette année. Plus de 1 300 délégués américains ont participé aux réunions et ateliers. Les suivants sont :

Faits et chiffres sur le congrès

Réception des participants français et francophones à Boston

Le CFI a reçu les bibliothécaires français et francophones le 22 août à la « French Library and Cultural Center «  de Boston, en présence du consul de France.

Les futurs congrès de l'IFLA

Le comité de planification des congrès a discuté les moyens d'introduire quelques nouveautés dans le programme et l'exposition.

Le Bureau professionnel consacra une réunion extraordinaire au problème de l'aCourrielioration de la qualité des communications au cours des futurs congrès de l'IFLA. Les éléments assurant une meilleure qualité serait une planification plus affirmée (bien en avance, respect des délais), une relecture plus soignée par les collègues, des présentations plus courtes pour permettre de plus longs échanges pendant les réunions publiques et les ateliers. Des propositions seront faites aux groupes professionnels de l'IFLA.

l'IFLA Express en français par Françoise Lerouge

Le travail de traduction effectué par les deux étudiants de l'ENSSIB s'est déroulé dans de très bonnes conditions. L'organisation matérielle s'est avérée très satisfaisante : salle, ordinateurs, tirage et diffusion.

L'équipe de traducteurs ENSSIB a pu fonctionner sur deux personnes et non sur trois comme les années précédentes car la mise en page se fait maintenant sous le logiciel de traitement de texte word et qu'elle n'est plus aussi complexe que dans les premières années. Des problèmes financiers ayant empêché la venue d'un étudiant de l'EBAD, l'équipe se composait de deux personnes. Ce fait n'a pas été un handicap pour les raisons évoquées plus bas. Si les conditions sont les mêmes (logiciel de mise en page et longueur des textes à traduire), la location de deux postes de travail sera suffisante.

L'accueil de notre équipe de traduction par les organisateurs du congrès et par l'équipe de l'IFLA Express anglais a été chaleureux et cordial. Le travail s'est donc réalisé dans une ambiance agréable de coopération et d'aide mutuelle.

De très bons contacts se sont noués avec les équipes de traducteurs russes et espagnols ( cette année réduite au seul coordinateur et sans IFLA Express en espagnol). Le fait que les différentes éditions se fassent dans les mêmes locaux ou du moins à proximité est indéniablement positif. Une plus grande coopération est possible entre les équipes de traducteurs notamment par l'élaboration d'un glossaire multilingue, l'utilisation éventuelle d'un traducteur automatique nourri de ce glossaire.

Pour l'ENSSIB, cette opération outre le fait d'assurer la visibilité de l'école dans l'IFLA - tous les participants voient que différentes versions sont proposées et élaborées par des étudiants d'écoles en sciences de l'information - a permis à trois étudiants d'assister au congrès : les deux étudiants traducteurs : un conservateur stagiaire de l'Etat et l'un de la fonction publique territoriale plus l'étudiante étrangère de la Biblioteca Alexandrina. Cette année, les traducteurs ont réussi, par une meilleure gestion de leur temps et parce que les numéros de l'IFLA Express sont revenus à une taille raisonnable, à assister vraiment au congrès.

L'aide apportée par les collègues français sollicités pour relire et soutenir la traduction a également été très appréciable.

Nous tenons à souligner, ici, le rôle essentiel joué par l'ENSSIB sans qui la traduction en français de l'IFLA Express ne pourrait se faire. Nous l'en remercions très vivement.

5. Conclusion

Il apparaît de manière de plus en plus évidente que le CFI représente la communauté professionnelle française aux yeux du Secrétariat général de la fédération et des comités nationaux d'organisation, pour toutes les questions touchant à la présence des bibliothécaires français aux conférences annuelles et à l'utilisation de la langue française au sein de la fédération. Ceci contribue à donner une image positive de l'implication et de l'organisation de la profession à l'étranger.

Le gros travail fourni par la présence de la langue française, tant en ce qui concerne les traductions que la version française de l'IFLA Express et un effort cohérent sur plusieurs années dans l'attribution des bourses portent leurs fruits. Nos collègues de langue française sensibilisés se mobilisent à leur tour, la candidature de Genève pour accueillir l'IFLA en 2007 n'est sans doute pas étrangère à cette prise de conscience francophone au sein de l'IFLA.

Il reste que le nombre de candidats français a baissé de façon sensible lors des dernières élections. Faire prendre conscience aux professionnels français de l'intérêt d'une présence française à l'IFLA, nous rapprocher des pays de langue française pour réunir nos efforts devraient constituer un des point forts de l'action des années à venir.

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