Dans ce document : |
|
Depuis plusieurs années, le CFI a pris en charge l’adhésion à l’IFLA de :
Il serait sans doute possible de faire davantage mais encore faudrait-il avoir des demandes. Il ne paraît pas souhaitable en effet de régler directement des adhésions à l’IFLA quand celle-ci est sollicitée par une association ou une institution du Sud, sans aucun contact du CFI avec les demandeurs, le soutien du CFI disparaissant au profit d’un mécanisme administratif.
Saisissant l’opportunité de la baisse des tarifs pour les pays du Sud et sans nouvelles de certains bénéficiaires depuis des années, le CFI a envoyé un courrier demandant des informations sur la position de ces structures par rapport à l’IFLA. Nous avons eu une réponse de l’association cambodgienne expliquant qu’elle n’avait pas les moyens d’assumer une adhésion et demandant la poursuite de la prise en charge par le CFI. Pour les bénéficiaires qui n’ont pas répondu à ces courriers, la question se pose de continuer ou non ces prises en charge.
Parallèlement, nous avons écrit aux associations et aux institutions d’appartenance des boursiers 2001 pour les sensibiliser à l’enjeu que constitue l’adhésion à l’IFLA et à l’intérêt de lier la participation à la conférence et la démarche d’adhésion. Une copie des courriers a été envoyée aux boursiers eux-mêmes. Plusieurs d’entre eux ont entrepris des démarches en ce sens ; il nous faudra attendre le répertoire IFLA 2002-2003 pour évaluer le résultat concret de nos initiatives.
Le CFI a reçu 24 demandes. Les dossiers présentés étaient souvent de bon niveau. Nous nous sommes heurtés aux coûts très importants générés tant par les transports aériens que par les tarifs des hôtels à Boston.
La Commission d’attribution des bourses a sélectionné 15 dossiers prioritaires et 2 dossiers sur la liste complémentaire.
À partir de cette sélection et après une nouvelle étude des coûts, le Conseil d’administration a voté 12 attributions prioritaires et 3 attributions sur liste complémentaire, sous réserve de l’acceptation par les bénéficiaires potentiels des conditions financières indiquées par le CFI et de la consultation des services culturels français à l’étranger.
Finalement, 12 professionnels francophones du Sud ont pu bénéficier d’une bourse du CFI.
Les boursiers très motivés ont participé très activement aux activités de la conférence. Ils ont bénéficié d’un suivi personnalisé et ont participé aux rencontres organisées à leur intention (voir ci-dessous accueil, bilan, activités francophones pendant la conférence). Ils ont été sensibilisés à l’enjeu de l’adhésion à l’IFLA de leurs institutions et associations.
Conformément aux engagements pris, tous (sauf 2) ont envoyé leur rapport. Un document de synthèse établi par Bernard Dione à partir de rapports individuels est diffusé sur le web du CFI.
Le caucus est présidé par Gérard Briand, Président de l’Association des Bibliothécaires français. Christine Deschamps, Présidente de l’IFLA, rappelle quelques faits importants relatifs à :
Mireille Chazal, présidente, annonce les activités du CFI :
Cécile Arnaud fait le point sur les traductions : 26 sont déjà faites et un certain nombre sont en cours. Les problèmes récurrents des délais pour les traductions suite au dépôt tardif des textes sont à nouveau soulevés. Cécile Arnaud propose un repérage des textes les plus pertinents (avec ce que cela suppose de subjectivité) et de concentrer les efforts sur le mois de juin.
Christine Deschamps indique que les traductions transmises dans les délais requis figurent sur le cédérom remis aux participants.
Françoise Lerouge fait le point sur l’IFLA Express en français et note des progrès importants dans les relations avec le Secrétariat général de l’IFLA.
Après les souhaits de bienvenue de Mireille Chazal, Marietou Diongue Diop (Sénégal) explique comment utiliser le contenu de la mallette remise à l’arrivée et donne d’autres indications pratiques : comment se servir au mieux des documents traduits par le CFI : l’IFLA Express, le programme…
Françoise Danset (France) expose le fonctionnement de l’unité de base de l’IFLA : la section et son comité permanent ; elle explique dans quelles conditions être élu dans ces instances. Elle ajoute qu’on peut assister comme observateur aux comités permanents si on n’en est pas membre. Elle indique comment s’inscrire aux ateliers. Elle évoque également la question linguistique en précisant qu’on peut faire un exposé en français si on a pris la précaution d’avoir un support en anglais.
Françoise Lerouge présente l’IFLA Express en français, rappelle son utilité avant la conférence (2 numéros) et pendant. Elle incite les participants à contribuer à sa rédaction ; la condition impérative est de fournir une rédaction en anglais pour la version originale avec la traduction en français pour la version française.
Marie-Claire Germanaud insiste sur l’importance de l’adhésion de l’association ou de l’institution à l’IFLA, qui permet d’être éligible aux comités permanents et donc de participer pleinement aux travaux de la section. L’adhésion permet aussi de voter pour les décisions importantes dans la vie de la Fédération, par exemple l’élection du président, la réforme des statuts.
Présidée par Mireille Chazal, elle a traité essentiellement de deux questions, qui sont d’ailleurs liées :
Il est également proposé la création d’une liste de diffusion pour garder le contact et travailler en réseau entre 2 conférences.
En ce qui concerne l’IFLA Express en français, Françoise Lerouge rappelle les progrès déjà réalisés, les éditions en espagnol et en russe traduisent bien le besoin des communautés linguistiques de retrouver les informations quotidiennes dans leur langue. Elle note toutefois que la charge est lourde et que d’autres collègues francophones pourraient contribuer, soit en fournissant des informations (à condition que le texte soit d’abord proposé en anglais aux rédacteurs de la version originale), soit en participant à la relecture des traductions.
La réunion se passe en deux parties. Dans un premier temps, les boursiers français présents font un bilan de contenu. Dans un deuxième temps, les représentants du CFI (Mireille Chazal, Michèle Mathieu, Marie-Claire Germanaud) font avec les boursiers francophones un bilan des points de vue des acquis de la conférence et de l’organisation des bourses, organisent la rédaction du bilan collectif diffusé sur le site du CFI. C’est Bernard Dione (ASBAD, Sénégal) qui est chargé de la synthèse.