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Rapport moral 2002

Dans ce document :
  1. La vie de l'association
  2. La disponibilité des communications en français : les traductions
  3. Les finances
  4. Les bourses françaises et francophones
  5. Congrès de Glasgow
  6. Le développement de la francophonie
  7. Une évolution : le caucus francophone
  8. L'environnement linguistique en français : l'IFLA Express en français
  9. Conclusion
  10. Annexes
Voir aussi

1. La vie de l'association

La composition du bureau

Il est à noter qu'aucun représentant de l'ADEBD (Association des Diplômés de l'Ecole de Bibliothécaires-Documentalistes) n'a siégé depuis 2001 au conseil d'administration malgré l'envoi de convocations et de messages téléphoniques restés sans réponse.

Les réunions du conseil d'administration et assemblées générales

Le conseil d'administration de l'association s'est réuni 6 fois au cours de l'année 2002 : le 4 février au Ministère de l'éducation nationale, le 19 mars au Ministère de la recherche, le 18 avril au Ministère de l'éducation nationale,13 mai au Ministère de l'éducation nationale, le 26 juin Ministère de l'éducation nationale et le 6 décembre au Ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche.

L'association s'est réunie en assemblée générale à trois reprises : le 19 mars au Ministère de la recherche, le 26 juin au Ministère de l'éducation nationale et le 6 décembre au Ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche.



Les finances de l'association

L'utilisation des fonds au cours de l'année 2002 est détaillée dans le Rapport financier 2002, présenté par le trésorier de l'association, Marc Chauveinc(cf.Annexe 2).

La communication

Des actions de communication ont été menées pour valoriser le CFI et assurer une meilleure présence française dans les diverses instances de l'IFLA notamment en vue de la préparation des élections aux comités permanents en 2003.

A été voté en CA la tenue d'un stand du CFI aux congrés ABF, ADBU et à la Conférence de Glasgow, ce qui a nécessité la fabrication de supports publicitaires (panneaux, plaquettes).

Il est à noter que seuls deux stands ont été montés : l'un par le CFI au congrès de l'ABF à Troyes du 21 au 23 juin 2002, l'autre en collaboration avec l'ENSSIB et l'INIST à la 68ème conférence de l'IFLA à Glasgow.

Ces opérations de communications bien que nécessaires et utiles ne pourront se reproduire chaque année en raison du montant élevé des coûts qu'elles engendrent. Nous ne pouvons que le regretter.

Les relations publiques

Mireille Chazal et Christine Deschamps ont été invitées par l'INIST à l'inauguration du site IFLANET le 14 mai 2002 à Nancy.

Le CFI a etè invité par la FABDEN à son congrès en mars 2002 et a été représenté par la présidente : aux Congrès de

2. Le congrès de Glasgow

Le thème du congrès était : Les bibliothèques pour la vie : démocratie, diversité, service. Les bibliothèques continuent d'être reconnues par des personnes de tous les âges, de toutes les races et de mode de vie à travers le monde, mais nos sociétés changent continuellement par suite de nouveaux développements. Les séminaires, conférences, ateliers et groupes de discussion ont proposé d'étudier comment les bibliothèques peuvent continuer à fournir de nombreux services, en évoluant pour répondre aux besoins de nos sociétés qui changent et en continuant à fournir un accès démocratique au savoir dans le futur.

Représentation par pays

Naturellement, Le Royaume Uni a été le pays le mieux représenté cette année. 1 443 délégués britanniques ont participé aux réunions et ateliers. Les suivants sont :

Faits et chiffres sur le congrès

Réception des participants français et francophones à Glasgow

Le Consul général de France a reçu les bibliothécaires français et francophones le 21 août à l'Alliance française à Glasgow.

Futur Congrès mondial des bibliothèques et de l'information. (Nouvelle appellation des conférences de l'IFLA) : Il se tiendra à Berlin du 1 au 9 août 2003, son thème est «  La bibliothèque point d'accès :Médias-Information-Culture

3. Bourses françaises et francophones

Professionnels français

20 candidatures sont parvenues au CFI. 15 bourses ont été attribuées par le Conseil d'administration sur proposition de la commission des bourses.

Une a été annulée pour maladie avant le départ. Une bénéficiaire, logée sur place, a rendu au CFI le surplus de la bourse non utilisée.

En conséquence, seules treize bourses ont été versées en totalité (Cf : la liste des boursiers en annexe 3).

Tous les boursiers ont envoyé un rapport, nécessaire pour percevoir le deuxième acompte de leur bourse. Malheureusement, 4 d'entre eux ont envoyé leurs rapports largement hors délais, même début janvier. Ceci, accepté cette année, ne le sera plus l'année prochaine car le CFI considère qu'un rapport doit être fait au retour de mission, lorsque les informations sont fraîches. Elles n'ont plus le même sens trois mois après.

Professionnels étrangers de langue française

Le CFI a reçu 32 demandes au total, 19 dossiers complets sont arrivés dans les délais. Les candidats sont toujours peu nombreux venant des bibliothèques publiques, il y a une très forte proportion de centres de documentation spécialisés, souvent sans lien avec le réseau des bibliothèques, plusieurs demandes provenaient de bibliothèques parlementaires.

Treize dossiers ont sélectionnés par la Commission d'attribution des bourses sur une liste principale et quatre sur une liste complémentaire. Après différentes simulations, relatives au coût des voyages et des vérifications de situations administratives, le Conseil d'administration a validé 14 bourses (Cf : la liste des boursiers en annexe 3). Mais il n'y a eu en fait que treize bourses effectives car le visa du Royaume-Uni a été refusé à la collègue burundaise.

La correspondance en amont avec les bénéficiaires des bourses, la mise à disposition sur le site web du CFI des informations relatives à la Conférence en français, notamment le pré-programme, participent d'une meilleure préparation. Pratiquement tous nos collègues viennent maintenant à la Conférence avec des intentions précises, ce qui n'était pas le cas il y a quelques années. Et cette amélioration dans la préparation se retrouve dans le rendu de leur participation lors de la réunion de bilan.

Les rapports, remis dans les délais confirment ce saut qualitatif. Quatre boursiers annoncent leur candidature à un Comité permanent aux élections de 2003. Comme les années précédentes, les rapports individuels ont fait l'objet d'une synthèse réalisée pour cette édition par Jalel Rouissi, (ISD, Tunisie), disponible sur le site.

Réunion de bilan des boursiers français et francophones

Pour la première fois, les membres du Conseil d'administration ont rencontré ensemble les boursiers français et francophones. Les problèmes linguistiques ont été évoqués comme source de difficultés dans le suivi de la Conférence.

Tous les boursiers, français et francophones, participant pour la première fois à une Conférence ont apprécié et ont souligné l'aide apportée par le CFI pour leur faciliter leur intégration dans l'IFLA.

À cette occasion des échanges ont eu lieu entre professionnels français et francophones, certains ayant abouti à court et à moyen terme.
Cette réunion qui rassemblait une trentaine de personnes est certes lourde, surtout à la fin de la Conférence, mais elle a permis de véritables échanges et une meilleure optimisation de l'action du CFI. Les membres du CA ont mieux évalué les attentes des boursiers et leur niveau de satisfaction. Le CFI pourra mieux, ainsi, répondre aux attentes de ses boursiers.

4. Le développement de la Francophonie

Bilan établi par Marie-Claire GERMANAUD, responsable de la francophonie avec Cécile ARNAUD pour les traductions et de Françoise LEROUGE pour la version française de l'IFLA Express

L'adhésion des associations et des institutions du Sud à l'IFLA

Le CFI prend en charge depuis plusieurs années l'adhésion à l'IFLA de

L'association continue son effort de pédagogie auprès des boursiers en expliquant l'intérêt de l'adhésion à l'IFLA. ce travail porte lentement ses fruits. La Bibliothèque nationale de Maurice, l'Institut supérieur de documentation de Tunis, la Direction du Livre et de la lecture du Sénégal, l'Association des spécialistes nigériens de l'Information Documentaire, l'Association nigérienne des bibliothécaires de lecture publique ont rejoint l'IFLA ces deux dernières années ; ces adhésions sont liées, au moins pour partie, au dialogue établi avec les boursiers d'une part, avec leurs associations et institutions d'autre part.

La disponibilité des communications en français : les traductions

La coordination des traductions des communications scientifiques a été assurée cette année par trois représentants francophones qui ont assuré le suivi des travaux : R. Savard (Canada), B. Dione (Sénégal), C. Arnaud (France). Quantitativement, le nombre de traductions par rapport aux communications reste relativement stable d'une année sur l'autre. Le caractère bénévole de ces contributions ajouté aux délais serrés de remise des travaux au début de la période estivale (début juin à mi-août) ne favorisent toujours pas une plus grande implication des professionnels.

Il n'en reste pas moins que le bilan est globalement satisfaisant par rapport aux années précédentes, notamment grâce à la contribution active des Canadiens qui ont bien répondu cette année à l'appel à traduction lancé par R. Savard sur plusieurs listes de diffusions. Il convient de noter aussi l'apport remarqué de collègues Sénégalais à la fois pour les traductions et les communications originales. Quant aux Français, l'obligation qui est faite à toute professionnel Français bénéficiant d'une bourse du Comité Français IFLA de contribuer au moins à une traduction par an permet de compter sur un noyau de professionnels bien rodés et conscients de l'importance qui est accordée à cet aspect de nos activités au sein de l'association internationale.

La majorité des textes sont traduits de l'anglo-américain au français. Toutefois, nous avons pris soin d'assurer des traductions à partir d'autres langues officielles dès lors que nous disposions du texte à temps et des compétences d'un collègue francophone. Ainsi, deux textes espagnols ont été traduits, l'un par un professionnel bénéficiant d'une bourse, l'autre par un collègue bénévole et spécialiste du sujet traité qui a été sollicité par C. Arnaud.

Le bilan est le suivant :

ANNÉE NOMBRE DE TRADUCTIONS EN FRANÇAIS
2002 40
2001 44
2000 52
1999 69
1998 51
1996 43
1995 43
1994 34
1993 25

Même s'il est indispensable que la majorité des traductions soient achevées avant la conférence pour permettre aux congressistes d'obtenir ces textes avant l'intervention effective en salle, nous avons poursuivi les traductions au-delà de cette date de sorte que plusieurs textes considérés comme importants puissent être largement diffusés sur le web et toucher ainsi les professionnels qui n'ont pu assister au congrès de Glasgow.

Depuis plus de quatre ans désormais, nous nous efforçons de repérer très en amont les textes susceptibles d'intéresser des collègues en fonction de leurs spécialités et de leurs centres d'intérêts. Cette méthode qui suppose de parcourir pratiquement toutes les communications du programme de l'IFLA présente l'avantage de motiver les collègues chargés d'effectuer un travail de traduction toujours très exigeant et prenant.

Paradoxalement, l'année 2002 a été marquée par un nombre de collègues disponible pour assurer des traductions supérieur aux communications récupérables sur le site web de l'IFLA (IFLANET) entre mi-juin et mi-juillet. Par conséquent, il est toujours nécessaire de rappeler aux présidents comme aux secrétaires des sections ou aux membres des sections que les délais de remise des textes originaux prescrits par le secrétariat général de l'IFLA sont impératifs (dernier délai : début juin). Il n'est pas rare de voir désormais les intervenants arriver la veille de la conférence avec leur disquette comprenant leurs communications écrites, voire de prendre la parole sans prendre la peine de communiquer leur texte qui se doit d'être original comme toute communication à caractère scientifique et donc réservé à la publication par l'organisme organisateur qu'est l'IFLA.

Les dates limites de livraison des communication conditionnent en effet leur incorporation dans le cédérom produit par l'IFLA annuellement tant dans leur version originale que dans leur versions traduites dans les cinq langues officielles. L'accès aux textes sur cédérom est d'autant plus précieux pour certains de nos collègues que nous savons bien que tous les pays du monde ne disposent pas d'accès au réseau internet (et donc à IFLANET) aussi nombreux que l'Amérique du Nord et l'Europe. A notre avis, les remarques formulées à cet égard par plusieurs boursiers francophones des pays du Sud au cours de réunions de travail mériteraient d'être relayées par la présidente du Comité Français IFLA auprès de la nouvelle Présidente élue, Kay Raseroka.

À un autre niveau, deux officiers francophones, respectivement président de la section Management et secrétaire-trésorière de la section Évaluation et statistiques (R. Savard et C. Arnaud), ont attiré l'attention des membres de la division VI le vendredi 23 août sur le fait que certaines sections regroupant de nombreux adhérents ne présentent pas systématiquement de communications écrites sur IFLANET au risque de limiter la diffusion de leurs activités aux seuls congressistes présents dans les réunions plénières. Pourtant, diffuser et partager l'information, n'est-ce-pas le rôle fondamental de notre association ?

En revanche, certaines sections utilisent pleinement les possibilités de diffusion offertes par le congrès pour faire connaître les avancées dans leurs domaines de spécialité. C'est le cas des sections catalogues et bibliographies où les Français, souvent membres de notre bibliothèque nationale, jouent un rôle essentiel en se répartissant régulièrement les traductions entre les membres de la section, avec l'apport supplémentaire de spécialistes français avec qui ils coopèrent en réseau. De plus, chaque année, des présidents de section non-francophones alertent directement la responsable française de la coordination des traductions que les textes de leurs sections sont prêts. C'est ainsi que la section Éducation et Formation qui a pu ainsi voir plusieurs textes traduits dans notre langue avant la conférence de Glasgow.

Comme chaque année, la coordinatrice française des traductions a fait porter l'effort plus spécialement sur quelques sections qui lui paraissaient diffuser des textes particulièrement novateurs dans des domaines porteurs : ce fut le cas en 2003 pour les sections sur les bibliothèques scolaires, les services de référence, la formation des usagers, l'Afrique, les journaux comme vous pourrez le constater par vous-même en vous reportant à : www.ifla.org, annual conference, glasgow conference, conference and proceedings ou au site du comité français IFLA.

L'environnement linguistique en français : l'IFLA Express en français

Le travail de traduction effectué par les deux étudiants de l'ENSSIB s'est déroulé dans de bonnes conditions. L'organisation matérielle s'est avérée satisfaisante: salle, ordinateurs, tirage et diffusion.
L'équipe de traducteurs a fonctionné avec trois personnes, l'agence de la francophonie ayant pu financer la venue d'un étudiant québécois qui a fort efficacement renforcé l'équipe de deux étudiants de l'ENSSIB. L'accueil de notre équipe de traduction par les organisateurs du congrès et par l'équipe de l'IFLA Express anglais a été chaleureux et cordial.

Le travail s'est donc réalisé dans une ambiance agréable de coopération et d'aide mutuelle.
De très bons contacts se sont noués avec les équipes de traducteurs russes, espagnols et allemands. Le fait que les différentes éditions se fassent dans les mêmes locaux ou du moins à proximité est indéniablement positif. Une plus grande coopération est possible entre les équipes de traducteurs notamment par l'élaboration d'un glossaire multilingue, l'utilisation éventuelle d'un traducteur automatique nourri de ce glossaire.
Pour l'ENSSIB, cette opération outre le fait d'assurer la visibilité de l'école dans l'IFLA - tous les participants voient que différentes versions sont proposées et élaborées par des étudiants d'écoles en sciences de l'information - a permis à trois étudiants d'assister à la conférence: les deux étudiants traducteurs conservateurs stagiaires de l'Etat plus une étudiante bélorusse . Pour la deuxième année, les traducteurs ont réussi, par une meilleure gestion de leur temps et parce que les numéros de l'IFLA Express sont revenus à une taille raisonnable, à assister vraiment au congrès, notamment pour l'un d'entre eux à participer aux travaux de la section "management et marketing" où travaille d'ailleurs son directeur de mémoire.
Le succès de l'intégration d'étudiants dans ce grand organisme qu'est l'IFLA est patent, on ne peut que souhaiter qu'il soit possible progressivement d'étoffer l'équipe pour libérer davantage les traducteurs et leur permettre de profiter plus encore du congrès.
Il est à noter que les autres équipes de traducteurs sont de 6 à 7 personnes

Nous tenons à souligner, ici, le rôle essentiel joué par l'ENSSIB sans qui la traduction en français de l'IFLA Express ne pourrait se faire. Nous l'en remercions très vivement.

L'accueil des nouveaux arrivants de langue française

Cette réunion est une réunion mode d'emploi pour tous les nouveaux arrivants à une Conférence de l'IFLA .

Bernard Dione, de l'ASBAD, Sénégal, a présenté le contenu de la sacoche reçue par chaque participant et a expliqué l'utilisation de chacun des éléments. Pascal Sanz, au nom du CFI, a exposé les différents niveeaux de l'IFLA et la façon dont chaque congressiste peut s'y intégrer. Mireille Chazal et Marie Claire Germanaud ont ajouté quelques informations sur le déroulement de la Conférence et l'agenda de la francophonie de la Conférence.

Une évolution : le caucus francophone

Proposition des actions communes :

Nombre de participants : 92.

Mireille CHAZAL, présidente du CFI, anime ce premier CAUCUS francophone. Comme elle l'avait proposé par écrit aux membres du groupe de travail transversal constitué à Boston en 2001, elle suggère à l'assistance que la présidence du CAUCUS soit désormais tournante, chaque année un autre président sera désigné lors du CAUCUS.

Ceci est adopté à l'unanimité.

Réjean SAVARD est nommé par acclamation président du CAUCUS de Berlin en 2003.

Beaucoup de collègues se réjouissent de cette évolution vers une configuration plus large, réunissant davantage de forces.

Un débat s'engage sur la stratégie à adopter pour la valorisation de la francophonie à l'IFLA.

La fusion du CFI au sein d'une structure internationale a été évoquée. Cette hypothèse n'est pas réaliste car elle ne garantit pas la pérennité des financements ministériels français. Les collègues français affirment leur volonté de travailler avec les instances francophones et suggèrent une mutualisation des apports de chacune des communautés nationales. Cette mutualisation a été commencée, principalement, dans le domaine des traductions dont un plus grand nombre est accessible en français. Les collègues suisses ont apporté une aide financière au CFI. Ils en sont vivement remerciés.

Réjean SAVARD suggère de continuer la réflexion au sein du groupe transversal désigné à Boston. Il en propose la reconduction. Le groupe était composé de : Réjean SAVARD, Mouna BEN SLIMANE, Marie-Claire GERMANAUD, Cécile ARNAUD, Bernard DIONE, Daisy MAC ADAM, Vital GOMA, M'Baye THIAM.

Plusieurs participants souhaitent rejoindre ce groupe de travail : Moustapha MBENGUE (Sénégal), Marie-Hélène DOUGNAC (ENSSIB), Jacques HELLEMANS (Belgique), Nezha HACHAD (Maroc), Amadou DIOP, Marielle de MIRIBEL (France).

Les membres du groupe doivent être représentatifs d'institutions ou d'associations francophones. Il se réunira avant la fin de la conférence.

Ses objectifs sont :

Christine DESCHAMPS, présidente de l'IFLA, présente Kay RASEROKA, Présidente élue, qui souligne l'importance de la liberté d'expression et de l'accès à l'information et invite à une réunion de « remueméninges » vendredi 16 août à 15h15 pour réfléchir à la façon de faire avancer ces valeurs fondamentales.

L'IFLA Express en français

Françoise LEROUGE de l'ENSSIB informe de la parution tous les matins d'un IFLA Express en français. Elle souhaiterait pouvoir faire figurer davantage d'informations francophones et demande à tous de fournir des textes qui devront d'abord être validés par l'IFLA Express version anglaise.

En fin de séance, des diverses informations relatives aux activités du CFI pendant la Conférence sont données à l'ensemble des participants.

5. CONCLUSION

LE CFI représente la communauté professionnelle française aux yeux du Secrétariat général de la fédération et des comités nationaux d'organisation, pour toutes les questions touchant à la présence des bibliothécaires français aux conférences annuelles et à l'utilisation de la langue française au sein de la fédération. Ceci contribue à donner une image positive de l'implication et de l'organisation de la profession à l'étranger.

Le gros travail fourni par la présence de la langue française, tant en ce qui concerne les traductions que la version française de l'IFLA Express et un effort cohérent sur plusieurs années dans l'attribution des bourses portent leurs fruits.

Il est à souligner que l'année 2002 marque certainement une étape dans la francophonie à l'IFLA. L'émergence d'un caucus francophone, dont la présidence devient tournante, la pérennisation et le renforcement d'un groupe de travail transversal témoignent de l'intérêt de nos collègues de langue française pour le renforcement d'une action francophone au sein de l'IFLA.

La plupart d'entre eux n'envisage pas de s'investir dans une association française telle que le CFI et une tendance, déjà existante, se confirme pour la création d'une structure francophone neutre, qui permettrait en outre, de bénéficier d'un financement des instances francophones internationales.

Un autre événement notable est en effet l'arrivée de l'Agence inter-gouvernementale de la francophonie (AIF), par le biais de l'INTIF, dont le mandat recouvre essentiellement les nouvelles technologies de l'information. L'AIF a pris en charge le financement d'une dizaine de missions pour cette conférence et a annoncé vouloir poursuivre dans cette direction.

Il restera au CFI à se déterminer par rapport à cette évolution, nous ne pouvons que nous réjouir de l'investissement des collègues de langue française dans le renforcement de la francophonie à l'IFLA, car d'une part, nous y travaillons depuis des années, d'autre part, il y a tellement à faire qu'il y a place pour tout le monde. Toutefois, il conviendra de vérifier, si l'investissement tant humain que financier des différentes composantes correspond aux annonces et se pérennise. Les collègues qui sont investis depuis des années dans le CFI savent par expérience que les actions menées pendant la conférence se préparent pendant toute l'année et représentent un volume de travail non négligeable. Les efforts à entreprendre pour le développement des actions existantes et des actions nouvelles devront correspondre à des forces disponibles et des charges réellement partagées.

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