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Rapport moral 1999

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1. Vie de l'association

Réunions du conseil d'administration et assemblées générales

Le conseil d'administration de l'association s'est réuni 3 fois au cours de l'année 1999 : 18 février, 11 juin et 3 décembre.

Une association a fait savoir qu'elle serait représentée par un nouveau délégué au sein du CA : l'ADBU par courrier du 18 juin (Pierre CARBONE remplaçant Élisabeth LEMAU).

Cécile ARNAUD a été élue membre du CA de l'association à titre personnel lors de l'A.G. du 18 février, en remplacement de Françoise BOURDON, démissionnaire.

L'association s'est réunie en assemblée générale à deux reprises : le 18 février en assemblée générale ordinaire à la bibliothèque Buffon et le 3 décembre en assemblée générale extraordinaire à la Bibliothèque de L'Heure Joyeuse.

Révision des statuts

Il est apparu nécessaire de modifier les statuts de l'association. Les membres du bureau ont proposé une nouvelle rédaction, qui a été validée en CA et votée en assemblée générale extraordinaire le 3 décembre 1999.

Trois articles ont été modifiés :

Le texte des nouveaux statuts a été déposé à la Préfecture de police par courrier en date du 22 décembre 1999. Il figure en annexe 1 du présent rapport.

Règlement intérieur et règlement d'attribution des bourses

Un groupe de travail a travaillé pendant l'année 1999 à l'élaboration d'un Règlement intérieur et d'un Règlement d'attribution des bourses. Ce groupe de travail s'est réuni à deux reprises : 18 février et 28 octobre, composé pour la première réunion des quatre membres du bureau, auxquels se sont joints Françoise DANSET (ADBDP) et Antoine CARRO-REHAULT (DLL), pour la seconde réunion de Aline GIRARD-BILLON et Marc CHAUVEINC, présidente et trésorier de l'association, auxquels se sont joints Marie-Claire GERMANAUD (BnF), Michèle MATHIEU (SDBD) et Florence PONCE (DLL).

Le Règlement intérieur et le Règlement d'attribution des bourses ont été validés en CA et votés en assemblée générale extraordinaire le 3 décembre 1999.

Les textes figurent en annexe 2 du présent rapport.

Fusion avec le CORI

Le CORI est une association régie par la loi 1901, créée pour organiser la conférence générale de l'IFLA 1989, qui s'est tenue à Paris. À l'issue de cet événement, le CORI n'a pas été dissous, mais a continué à mener une action en faveur de l'IFLA par le biais de l'attribution de bourses à des professionnels français pour leur permettre d'assister aux congrès annuels.

La fusion du CORI et du Comité français IFLA a fait l'objet de réflexions et de négociations depuis la constitution du CFI en association.

Le CORI a voté sa fusion avec le Comité français IFLA lors d'une assemblée générale extraordinaire de ses membres qui s'est tenue le 2 juillet 1998. Le CFI a voté à son tour la fusion en assemblée générale extraordinaire le 18 décembre 1998.

La procédure adoptée est une fusion par absorption, ce qui signifie que l'association Comité français IFLA, au terme de l'exercice 1998, a absorbé l'association CORI, en a repris la totalité des missions et en a intégré les membres. Après validation de l'état comptable 1998, les biens du CORI ont été dévolus au CFI. La fusion a été effective au 1er janvier 1999.

Le conseil d'administration du CFI, lors de sa réunion du 18 décembre 1998, a décidé de considérer l'année 1999 comme une période de transition et d'utiliser les disponibilités financières de deux associations d'une manière presque similaire à celle des années précédentes : les crédits du CFI seront consacrés aux mêmes types d'actions que celles entreprises depuis deux ans et présentées ici ; les revenus du CORI seront réservés à l'attribution de bourses à des professionnels français pour leur permettre d'assister à la conférence de Bangkok.

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Finances de l'association

Budget de fonctionnement de l'association

Le budget de fonctionnement 1999 du Comité français IFLA se décompose de la manière suivante :

Une recherche de mécénat a été entreprise dans le courant de l'année 1999, sans grand succès. Seules les sociétés Borgeaud et Swets ont soutenu financièrement le CFI en 1999 (8 000 plus 10 000 francs). Dans le cadre des changements de statuts du CFI, une nouvelle catégorie d'adhérents a été créée à partir de 2000, pour stimuler l'intérêt des partenaires commerciaux et industriels des bibliothèques (adhérents collectifs industriels et commerciaux), avec deux tarifs d'adhésion (membres actifs : 5 000 francs et membres bienfaiteurs : 10 000 francs). Une campagne de sensibilisation de ces partenaires potentiels sera menée dans le courant de l'année 2000.

Fonds placés

Au 1er janvier 1999, le CORI a transmis au Comité français IFLA un capital de 2 892 900,04 francs, composé de SICAV à versements mensuels, et de 1 050,03 francs placés sur un compte sur livret, pour la souplesse de son utilisation.

Au 31 décembre 1999, le capital du CFI est de 2 737 177,74 francs placés sur un compte-titre à l'agence centrale de la Société générale et de 18 050,93 déposés sur un compte sur livret.

La présidente et le trésorier du CFI possèdent une signature sur chacun des deux comptes.

L'utilisation des fonds, au cours de l'exercice 1999, est détaillée dans le Rapport financier 1999, établi par le trésorier de l'association, Marc CHAUVEINC.

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Relations publiques

La présidente du Comité français IFLA a participé ès qualités à une séance de formation et à un congrès d'association.

Formation à l'ENSSIB

Le vendredi 28 mai 1999, Aline GIRARD-BILLON a présenté le Comité français IFLA aux étudiants étrangers de l'ENSSIB dans le cadre de l'UV Relations internationales. Sept étudiants étaient présents, de Suède, Chine, Maroc, Ethiopie, Gabon, Bénin, Côte d'Ivoire. Au cours de la discussion informelle qui a suivi la présentation, l'étudiante du Gabon a regretté que le CFI ne soutienne pas plus activement les professionnels francophones d'Afrique centrale (Zaïre, Congo, Gabon, Centre Afrique, Tchad, Cameroun, Guinée équatoriale). Selon elle, l'effort du CFI se porte exclusivement sur les pays d'Afrique occidentale. Cette question devra être étudiée par la Commission d'attribution des bourses.

Congrès de l'Association des directeurs de bibliothèques universitaires (ADBU)

La présidente en exercice de l'ADBU, Sabine BARRAL, a adressé à la présidente du CFI une invitation à assister au congrès de l'association qui s'est tenu les 17 et 18 septembre à Dunkerque. Des dépliants d'information CFI étaient mis à la disposition des congressistes.

Site Web Comité français IFLA

L'opportunité d'utiliser la voie électronique pour informer les professionnels francophones des bibliothèques et de la documentation sur le CFI et sur l'IFLA a été évoquée à plusieurs reprises en CA au cours de l'année 1998. Deux possibilités étaient soumises à réflexion : la traduction du site de l'IFLA, Iflanet, géré par la Bibliothèque nationale du Canada et relayé par l'INIST, site miroir européen, et la création d'un site Web indépendant Comité français IFLA. La seconde hypothèse, plus réaliste et plus souple, a été retenue.

La présidente du CFI a suggéré qu'une coopération INIST/CFI sur ce projet serait opportune. Cette suggestion a été validée par le CFI en CA. L'appui technique de l'INIST a donc été sollicité et une réponse favorable a été adressée par M. CHANUDET, directeur de l'INIST, le 14 décembre 1998.

Un demande de nom de domaine a été déposée auprès de Renater en mai 1999. En juin 1999, le nom de domaine cfi.ifla.free.fr a été créé.

Aline GIRARD-BILLON a eu plusieurs contacts avec l'INIST au cours de l'année 1999, pour mettre au point les modalités de la coopération entre les deux structures. Une convention entre l'INIST et le CFI a été élaborée en juillet et signée en décembre 1999. Les frais inhérents à la prise en charge par l'INIST de la mise en oeuvre initiale du site cfi.ifla.free.fr. s'élèvent à 30 000 francs H.T. Les années suivantes, le coût sera estimé en fonction des modifications du site demandées par le CFI. Ce coût annuel ne devrait pas excéder 25 000 francs H.T.

Jérôme KALFON, membre du CA au titre de la présidence d'une section de l'IFLA, a bien voulu se charger d'une première réflexion sur l'architecture du site. Marc CHAUVEINC, trésorier du CFI, a pris le relais et a poursuivi avec célérité la démarche initiée. A. GIRARD-BILLON et M. CHAUVEINC ont eu plusieurs réunions de travail pour préciser le projet et la hiérarchie du site a été définie (voir page d'accueil du site cfi.ifla.free.fr).

Une réunion de travail a eu lieu le 25 novembre à l'INIST à Nancy, entre Marc CHAUVEINC et Aline GIRARD-BILLON pour le CFI, Nathalie APPEL et Jean-François NOMINÉ pour l'INIST. M. NOMINÉ, un des webmestres de l'INIST, travaille concrètement sur le projet cfi.ifla.free.fr. Une première proposition de structure et de graphisme a été faite au CFI en décembre, une seconde proposition a été présentée par l'INIST en janvier. Le site ouvrira au public dans le courant du mois de février 2000.

Au cours de l'année 1999, plusieurs courriers ont été adressés par la présidente du CFI au Secrétariat général de l'IFLA, pour le tenir informés de l'évolution du dossier " site Web ". L'initiative du Comité français IFLA a engendré au sein du Secrétariat général une réflexion globale sur la " politique d'IFLANET ". Le 11 septembre, Ross SHIMON a adressé au CFI un courrier auquel était annexée une liste de prescriptions liées à IFLANET et à la création de sites satellites. Un passage fait l'objet d'une attention particulière de la part du CFI et de l'INIST : "Des membres [ de l'IFLA] rassemblés sur des bases nationales ou linguistiques (...) peuvent ouvrir un site dans lequel il est fait usage de quelques informations de l'IFLA qu'ils traduisent. Cependant, de tels sites ne peuvent être créés que s'il apparaît clairement qu'ils ne sont pas des sites officiels de l'IFLA et s'ils ne portent pas le logo de l'IFLA ".

Une réunion est prévue à La Haye en février 2000 (IFLA HQ + Bibliothèque nationale du Canada, gestionnaire du site IFLANET + CFI + INIST), afin de mettre au point les modalités de la coopération entre le site IFLANET, cfi.ifla.free.fr et le site miroir européen d'IFLANET.

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Adhésion du Comité français IFLA à l'IFLA

Le Comité français IFLA a souhaité adhérer à l'IFLA en tant qu'association. Une demande a été déposée en février 1999.

Huit associations professionnelles françaises étaient jusqu'à cette date membres de l'IFLA et disposaient d'un total de 40 voix. La répartition des droits de vote avait été enregistrée le 27 novembre 1996, date à laquelle la FFCB avait été accueillie comme association professionnelle nationale par l'IFLA.

ABF 14
ADBU 4
ADEBD 3
ADBS 9
ACB 5
FADBEN 3
ADBDP 1
FFCB 1
TOTAL 40

Il a été nécessaire de procéder à une nouvelle répartition des droits de vote entre les associations. Une consultation a été menée auprès de celles-ci en juin 1999. Le vote par correspondance a fait apparaître les résultats suivants.

ABF 14
ADBU 4
ADEBD 3
ADBS 8
ACB 4
FADBEN 3
ADBDP 1
FFCB 1
CFI 2
TOTAL 40

À la suite de son adhésion, le Comité français IFLA a pu s'inscrire à quatre sections :

Le choix des sections a été effectué après étude de l'IFLA Directory et avec pour objectif d'élargir les possibilités de parrainage des candidats français ou francophones. Les sections auxquelles le CFI a adhéré ont été sélectionnées parce qu'elles n'étaient pas représentées par les associations professionnelles françaises, à l'exception de l'ABF, membre de toutes les sections de la fédération.

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Élections 1999 aux comités permanents des sections de l'IFLA

Travail préparatoire du Comité français IFLA

Mireille CHAZAL est chargée du suivi de ces élections. Les candidatures devaient parvenir à La Haye avant le 1er mars 1999. Vingt-sept français étaient concernés par le renouvellement de leur mandat ; quatre se présentaient pour la première fois.

Un renouvellement de mandat doit faire l'objet du même processus de candidature qu'une première élection. Un candidat doit être parrainé par une association ou deux institutions adhérentes à l'IFLA et inscrites au comité permanent dont le candidat souhaite être membre. Un état des sections où la présence française était très souhaitable a été établi. Mireille CHAZAL a envoyé un courrier à l'ensemble des collègues français concernés, a réceptionné les réponses, a veillé à la bonne marche de ces parrainages et a transmis au Secrétariat général de l'IFLA tous les dossiers de candidature.

Résultats des élections

Membres français élus en 1999 aux comités permanents des sections de l'IFLA

33 français ont été élus ou réélus lors des élections aux comités permanents de mars 1999, pour la période 1999-2003.

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Présidents et secrétaires de comités permanents de sections élus à Bangkok

4 présidents et 3 secrétaires français de comités permanents ont été élus lors du congrès de Bangkok.

Par ailleurs, deux francophones ont été élus présidents de comités permanents :

2. Conférence de Bangkok

Préparation de la conférence

Contrairement à ce qui s'était passé en 1998 (déplacement de trois personnes à La Haye et Amsterdam), la préparation de la conférence de Bangkok s'est effectuée exclusivement par courrier.

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Échange de courriers avec le Comité national d'organisation thaïlandais

Il convient de souligner d'emblée la qualité des relations qui se sont instaurées dès l'origine entre le CFI et le Comité national d'organisation thaïlandais. Les multiples courriers que le CFI a adressé à Bangkok ont toujours été suivis de réponse et les demandes formulées ont été entièrement satisfaites.

Dès le mois de janvier 1999, le CFI a fait connaître la liste exacte de ses besoins sur le site de la conférence : réservations de salles et location de matériel informatique. Les modalités de la coopération en le CNO et le CFI pour la traduction de l'IFLA Express en français ont également fait l'objet d'un accord particulier : envoi des numéros 1 et 2 pré-conférence, édition des numéros 3 à 7 sur site (traduction, reproduction, agrafage, diffusion, coûts).

Échange de courriers avec l'Ambassade de France à Bangkok

Au début de l'année 1999, la présidente du CFI a écrit au Conseiller culturel de l'Ambassade de France à Bangkok, Monsieur Jean-Claude TERRAC, pour le sensibiliser à l'importance d'organiser une réception à l'Ambassade de France pendant la semaine du congrès de l'IFLA, réunissant les professionnels français et francophones présents à Bangkok. À la suite d'un échange de courriers et d'informations, l'Ambassade a répondu favorablement à la demande du CFI et la date de la réception a été fixée au mercredi 25 août 1999.

Nous mentionnerons tout d'abord que les membres du Conseil d'administration du Comité français IFLA ont, pendant toute la durée de la conférence, ajouté à leur badge de congressiste un badge CFI. L'objectif était de mettre en valeur la présence du Comité français IFLA sur le site et de permettre d'identifier les membres du CA, à même de fournir aux personnes intéressées des renseignements sur le CFI et la présence française et francophone à l'IFLA.

Au cours de la conférence de Bangkok, le Comité français IFLA a organisé plusieurs types de réunions, d'une part des réunions d'information et d'échange, d'autre part des réunions de travail.

Réunions d'information et d'échange

Comme les années précédentes (Pékin, Copenhague, Amsterdam), le CFI a animé sur place deux réunions d'information et d'échange :

a) Accueil des nouveaux participants francophones : dimanche 22 août de 11h30 à 13h

Programmé à la suite - et de façon complémentaire - de l'accueil général des nouveaux participants organisé par l'IFLA, la réunion CFI propose en français aux nouveaux congressistes francophones un mode d'emploi de la conférence : programme, rencontres organisées spécifiquement pour les francophones, travail au sein des sections, etc.

b) Réunion des associations et des institutions de langue française : lundi 23 août de 14h à 16h

Conçue pour initier une concertation et une coopération entre les associations et les institutions francophones, cette réunion a suscité un intérêt marqué de la part de nos collègues (compte rendu de la réunion en annexe 4).

Mentionnons également l'animation du caucus français le samedi 21 août de 17h30 à 18h30, rencontre " nationale " intégrée depuis de nombreuses années au programme général de la conférence, au cours de laquelle est fait un bilan des élections aux comités permanents des sections et sont données des informations intéressant les professionnels français participant à la conférence.

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Réunions de travail

Plusieurs réunions et rencontres ont été organisées, avec deux objectifs principaux : développer la coopération avec les pays francophones et préparer très en amont les futurs congrès annuels de l'IFLA.

  1. Coopération avec les pays francophones

En lien avec le premier objectif, le Comité français IFLA a souhaité avoir une série de rencontres informelles avec certains collègues francophones présents à Bangkok : M'Baye THIAM, directeur de l'EBAD de Dakar, Henri SENE, directeur du Bureau régional Afrique de l'IFLA, Réjean SAVARD, professeur à l'école de bibliothéconomie de Montréal, Daisy MAC ADAM responsable de la bibliothèque de l'Université d'économie et de sciences sociales de Genève. Les objectifs du CFI ont été explicités, des informations ont été échangées, des projets de coopération ont été évoqués.

  1. Préparation des futurs congrès annuels de l'IFLA

Le Comité français IFLA a pris contact avec le comité national d'organisation israélien (IFLA 2000 à Jérusalem) et le comité national d'organisation américain (IFLA 2001 à Boston). La réunion avec les Israéliens a consisté en une présentation des objectifs et actions du CFI, ainsi qu'en un premier exposé de nos besoins en salles de réunion, services et matériel. Dans un courrier rédigé très rapidement à l'issue de la conférence, en septembre 1999, le CFI a listé l'ensemble des points traités sur site et a confirmé les demandes formulées en les développant. Un très bon accueil a été réservé par le CNO israélien au CFI. Cependant, au 31 décembre 1999, le CNO israélien n'avait pas encore accusé réception du courrier du CFI.

Le contact avec les Américains a été plus informel. Toutefois, lors d?un congrès ultérieur, celui de l'INTAMEL qui s'est tenu en Suisse à Zurich dans le courant du mois de septembre, Aline GIRARD-BILLON a pu avoir un long entretien avec Gary STRONG, directeur du CNO américain, et lui faire part des besoins du CFI à la conférence de Boston. La présidente a confirmé ces demandes par un courrier en date du 11 octobre.

Réception

Ainsi que cela a été mentionné plus haut, grâce à la compréhension du conseiller culturel de l'Ambassade de France à Bangkok, une réception a pu être organisée à l'intention des professionnels français et francophones présents à la conférence. L'Ambassade a reçu les délégués dans un salon de l'hôtel Sukhotaï. L'ampleur des locaux a permis de convier à la réception l'ensemble des conférenciers français et francophones, ce qui a été particulièrement apprécié par les invités. Chacun s'est également loué de la qualité de l'accueil réservé par Monsieur COPPIN, premier secrétaire de l'Ambassade, Monsieur MEGARD, conseiller général pour l'Asie et surtout Madame LAUGINIE, attachée linguistique dont l'amabilité et l'efficacité ont été particulièrement appréciées.

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3. Francophonie

Une des activités majeures du Comité français IFLA est de promouvoir et soutenir une action en faveur de l'utilisation de la langue française au sein de l'IFLA. L'action du CFI prend des formes multiples : soutien aux associations professionnelles des pays francophones du Sud, attribution de bourses à des bibliothécaires de pays en voie de développement, édition de l'IFLA Express en français, traduction du Programme à moyen terme de l'IFLA et des communications présentées dans le cadre des congrès annuels, sensibilisation des pays francophones du Nord à la problématique francophone à l'IFLA.

Les professionnels francophones des pays du Sud

Depuis trois ans, le Comité français IFLA a accordé un soutien aux professionnels des bibliothèques et de la documentation des pays francophones du Sud.

En 1999 comme en 1997 et 1998, il a payé l'adhésion à l'IFLA d'institutions ou d'associations de la francophonie, qui n'en avaient pas ou plus les moyens et qui étaient donc de ce fait coupées de la communauté des bibliothèques. En 1999 ont bénéficié de l'aide du CFI la Bibliothèque Nationale de Madagascar et quatre associations nationales : Cambodge, Île Maurice, Cameroun et Bénin.

Le Comité français IFLA a, d'autre part, financé la participation de  seize bibliothécaires francophones à la conférence de Bangkok, originaires des pays suivants : Tunisie (1), Sénégal (2), Bénin (1), Cambodge (2), Vietnam (9). Le CFI a également attribué une bourse à l'étudiant de l'EBAD de Dakar, qui a participé à l'édition de l'IFLA Express en français. C'était la deuxième année qu'un étudiant sénégalais faisait partie de l'équipe de l'IFLA Express.

Un bilan détaillé de la participation à l'IFLA des professionnels des pays francophones du Sud est présenté en annexe .

Les professionnels francophones des pays du Nord

Le CFI a mené également en 1999 une action de sensibilisation auprès des associations et institutions des pays francophones du Nord, en particulier le Québec. Il s'agissait tout à la fois de réfléchir à la manière de dégager des moyens financiers et humains pour une présence francophone renforcée à l'IFLA, mais aussi de poser les bases d'une stratégie commune : faire apparaître l'action en faveur de la langue française, notamment par rapport au Secrétariat général de l'IFLA, comme réellement internationale et non pas émanant des seuls Français.

Depuis la conférence de Copenhague en 1997, une édition française de l'IFLA Express paraît chaque année, grâce au soutien de l'ENSSIB. Les conditions de la publication de l'IFLA Express en français ont été beaucoup moins difficiles à Bangkok en 1999 qu'à Amsterdam en 1998, aussi bien en amont de la conférence que pendant la conférence.

L'ENSSIB, d'après l'accord passé avec le CFI, s'engage à assurer la traduction et la mise en page de la version française de l'IFLA Express, celles des numéros 1 et 2 publiés avant la conférence comme celles des numéros 3 à 7 publiés sur le site de la conférence. Pour ce faire, elle a constitué, pour Bangkok, une équipe de travail, composée de deux étudiantes de l'école, chargées de la traduction et de la mise en page initiale, d'un professeur d'anglais responsable de la coordination et de la qualité de la traduction, d'un spécialiste en informatique chargé de la mise en page finale et de toutes les questions techniques et informatiques. Cette équipe française était complétée par un étudiant de l'école de bibliothéconomie de Dakar, ayant les mêmes fonctions que les étudiantes français. Ce sont donc cinq personnes qui ont travaillé sur le site de la conférence à l'édition française. Le groupe était encadré par Françoise LEROUGE, responsable des relations internationales à l'ENSSIB.

Les numéros 1 et 2 de 1999 ont été réalisés à Villeurbanne et expédiés à tous les participants francophones inscrits à la conférence, les frais de reproduction et d'envoi étant à la charge du CFI. Les numéros 3 à 7 ont été publiés sur le site même de la conférence, sans que l'entreprise se heurte à la moindre difficulté : cela est dû sans aucun doute à l'excellente organisation des Thaïlandais et à leur bonne compréhension des demandes du CFI, mais aussi probablement au fait que, pour la première fois en 1999, une édition nationale espagnole a été publiée, ce qui a incontestablement renforcé la position des deux équipes vis-à-vis du CNO.

Les bureaux des trois équipes d'éditeurs, de l'IFLA Express en anglais, en français et en espagnol étaient voisins, ce qui a favorisé les échanges de fichiers électroniques, d'informations, de documents. Les textes à traduire, beaucoup moins nombreux que l'année précédente (le document a retrouvé le volume qu'il avait jadis) étaient transmis au fur et à mesure de leur disponibilité en anglais, ce qui a permis d'organiser le travail de manière rationnelle et selon un planning pratiquement identique à celui de l'équipe de l'IFLA Express en anglais. Les trois éditions étaient reprographiées en même temps en soirée et mises à disposition des congressistes en même temps en tout début de matinée, avec une couverture identique, portant seulement mention de la langue du document.

L'excellente expérience vécue à Bangkok amène à se poser plusieurs questions :

Il est important de souligner le soutien sans faille accordé par l'ENSSIB au Comité français IFLA pour la publication de l'IFLA Express en français. Le CFI ne pourrait mener son action sans ce partenariat exceptionnel.

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La traduction en français des communications présentées à l'IFLA lors des congrès annuels est un des plus importants dossiers suivis par le Comité français IFLA. C'est Cécile ARNAUD (Université de Paris X), membre du CA à titre personnel, qui est en charge depuis février 1999 du Comité Traductions. Elle a succédé à cette fonction à Françoise BOURDON (BnF), démissionnaire.

Le bilan de l'année 1999 est positif, quantitativement (69 communications ont été traduites contre 51 en 1998 et 43 en 1997 et 1996) et méthodologiquement. En comparaison des autres communautés linguistiques, les Francophones sont ceux qui diffusent le plus de communications traduites dans leur langue. Il n'en reste pas moins difficile de convaincre les collègues français à s'impliquer dans un travail bénévole pendant la période estivale de congés alors que l'on sait combien la traduction est un exercice exigeant et long. En annexe 6 figure le rapport établi par Cécile ARNAUD au titre de l'année 1999.

D'autres documents, essentiellement administratifs, ont été envoyés pour traduction au Comité français IFLA. C'est Marc CHAUVEINC, trésorier du CFI, qui s'est chargé l'intégralité des traductions.

Il est évident que l'ouverture prochaine du site cfi.ifla.free.fr permettra une plus grande souplesse dans la mise à disposition des traductions françaises de communications présentées lors des congrès annuels et une meilleure diffusion de l'information scientifique auprès des professionnels français et francophones, que ceux-ci se rendent ou non aux congrès.

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Conclusion

Au terme de la quatrième année de fonctionnement du Comité français IFLA, il est possible de dresser un bilan rétrospectif de l'activité de l'association, et de mettre en parallèle les missions et objectifs assignés à l'organisation et les actions accomplies sur quatre exercices.

Les points positifs du bilan sont nombreux. Le CFI a maintenu, voire amplifié, son action dans les domaines pour lesquels il a reçu mission des tutelles : favoriser l'utilisation de la langue française à l'IFLA (édition française de l'IFLA Express, traductions), soutenir la participation des professionnels francophones à l'IFLA, financement de l'adhésion d'associations professionnelles, attribution de bourses, informer les bibliothécaires français sur l'IFLA).

Il apparaît, par ailleurs, de manière de plus en plus évidente que le CFI représente la communauté professionnelle française aux yeux du Secrétariat général de la fédération et des comités nationaux d'organisation, pour toutes les questions touchant à la présence des bibliothécaires français aux congrès annuels et à l'utilisation de la langue française au sein de la fédération. Ceci contribue à donner une image positive de l'implication et de l'organisation de la profession à l'étranger.

Des points négatifs doivent être mentionnés, même si sur certains dossiers l'année 1999 a apporté d'importantes aCourrieliorations. L'effort consenti par le CFI pour perfectionner les modalités de traduction en français des communications présentées dans le cadre des congrès annuels a porté ses fruits en 1999, cependant des solutions restent à trouver pour rendre définitivement performante l'action du CFI en ce domaine (recherche de collaborateurs français et francophones, sensibilisation à la question des délais, implication de tous les participants français aux congrès annuels, etc.).

Le nombre de personnes réellement impliquées dans le suivi régulier des dossiers du Comité français IFLA est insuffisant, tout comme est insuffisante la participation des membres du CFI aux actions menées par le Comité sur le site même de la conférence annuelle. L'équipe au travail avant et pendant la conférence doit s'étoffer sous peine d'inefficience rapide de l'organisation.

L'ouverture au public au début de l'année 2000 du site cfi.ifla.free.fr vont sans aucun doute donner de réelles possibilités d'extension à l'action du CFI. Elle permettra en tout état de cause une meilleure diffusion des informations du Comité français IFLA, et, il faut l'espérer, une exploitation plus large et plus efficace des apports scientifiques de l'IFLA au sein des professionnels français et francophones.

Des élections auront lieu en juin 2000 : renouvellement du Conseil d'administration et du Bureau. La réflexion du Comité français IFLA sur ses objectifs et ses actions ne peut donc manquer d'être particulièrement approfondie au cours de l'année à venir.

Fait à Paris le 2 février 2000

Aline GIRARD-BILLON
Présidente du Comité français IFLA

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