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Rapport moral 2003 |
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Depuis 2001, aucun représentant de l'ADEBD (Association des Diplômés de l'École de Bibliothécaires-Documentalistes) n'a siégé au conseil d'administration malgré l'envoi de convocations et de messages téléphoniques restés sans réponse.
Devant l'absence répétée des représentants de certaines associations et institutions et selon l'article 9 des statuts du CFI , il a été rappelé que « tout membre du Conseil qui, sans excuse, n'aura pas assisté à trois réunions consécutives, pourra être considéré comme démissionnaire par le Conseil. »
Le conseil d'administration de l'association s'est réuni six fois au cours de l'année 2003 : le 21 janvier à la BPI, les 25 février, 13 mars, 10 avril, 5 juin et 5 décembre au ministère de la Jeunesse, de l'Éducation nationale et de la Recherche.
L'association s'est réunie en assemblée générale à deux reprises : le 13 mars et le 5 juin au ministère de la Jeunesse, de l'Éducation nationale et de la Recherche.
Cf. Annexe 4 : La composition du conseil d'administration et du bureau.
L'utilisation des fonds au cours de l'année 2003 est détaillée dans le Rapport financier 2003, présenté par le trésorier de l'association, Marc Chauveinc(cf. Annexe 2).
Cette année, des opérations de communications bien qu'elles soient nécessaires et utiles n'ont pu être menées en raison de leur coût élevé. Nous ne pouvons que le regretter.
Le CFI a été représenté par la présidente au Congrès de l'ADBU à Limoges, organisé par le SCD de l'Université, les 12 et 13 septembre, par Martine Jan, secrétaire, aux journées d'étude de l'ADBDP à Vannes les 13, 14 et 15 novembre et par Christine Deschamps au SMSI à Genève du 7 au 12 décembre. Mireille Chazal a été invitée au séminaire organisé par le Centre national de documentation du Maroc à Rabat les 11 et 12 décembre sur le thème « Libre accès à l'information scientifique et technique : défis et enjeux » et ce parallèlement aux travaux du SMSI de Genève en décembre 2003. Mireille Chazal a présenté le CFI , ses objectifs et actions notamment pour la francophonie, elle a évoqué les problèmes liés à la fracture numérique en Afrique.
Le CFI a fait traduire le texte de Maria Koren « Creating a green light for IFLA » - Créer un nouveau scénario pour l'IFLA - , ce texte peut être consulté sur le site web du CFI : http://cfi.ifla.free.fr/accueilifla/greenlightcorps.htm
Les commentaires du CFI, envoyés au secrétariat général de l'IFLA, sont joints en annexe (cf. Annexe 7).
En octobre 2003, une séance de travail a réuni des représentants du CFI, de l'INIST, du Regroupement des francophones, de l'AIF pour une harmonisation des différents sites web francophones. Voir le compte-rendu et la lettre adressée à Kay Raseroka en annexe
Le 69ème congrès IFLA et assemblée générale s'est tenu du 1er au 9 août à Berlin. Le thème était : "Bibliothèque point d'accès : médias, information culture"
Comme dans la plupart des congrès, le pays hôte est massivement représenté. L'Allemagne a eu 972 participants au congrès. Les suivants ont été :
Faits et chiffres du congrès
Total des participants = | 4 582 |
Délégués à plein temps = | 2 509 |
Inscriptions journalières = | 278 |
Visiteurs = | 95 |
Personnes accompagnantes = | 288 |
Visiteurs de l'exposition = | 424 |
Bénévoles = | 197 |
Premiers participants = | 1 123 |
Pays représentés = | 131 |
Boursiers = | 91 |
Financés par les institutions suivantes : - Bibliothek und Information International = - Comité français IFLA = - USA Library associations = - Swedish aid organisation (SIDA) - Agence intergouvernementale de la francophonie | 25 31 15 5 15 |
Traductions de communications originales = | 147 |
Orateurs et présentateurs = | 486 |
Tirage de l'IFLA Express dans toutes les langues = | 10 625 |
Exposants = | 159 |
Surface exposition = | 2 542 m2 |
Réunions = | 234 |
Ateliers = | 35 |
Réunions avec traduction simultanée = | 34 |
Présentations d'affiches = | 78 |
Nouveaux membres de l'IFLA = | 21 |
Communications = | 197 |
Communications en anglais = | 160 |
Communications en allemand = | 15 |
Communications en français = | 13 |
Communications en espagnol = | 8 |
Communications en russe = | 1 |
La liberté et l'égalité d'accès à l'information et la liberté d'expression ont été des sous-thèmes permanents pendant le congrès, reflétés de façon dramatique par un rapport sur la destruction et les vols dans les bibliothèques irakiennes par Jean-Marie Arnoult, le seul bibliothécaire d'une mission récente de l'UNESCO envoyée pour évaluer les conséquences de la guerre sur l'héritage culturel irakien. Les délégués ont été frappés par les photographies accablantes des bibliothèques et archives détruites ou endommagées. Plusieurs promesses de dons ont été faites pendant la discussion. Une résolution demandant aux gouvernements d'agir de façon urgente pour restaurer l'infrastructure des bibliothèques et de l'information en Irak a été votée par le congrès dans sa réunion de clôture.
Des débats animés ont aussi eu lieu sur l'impact des lois anti-terrorisme introduites partout dans le monde et qui risquent de freiner le libre accès à l'information.
Le congrès a aussi approuvé une résolution déplorant l'introduction de telles lois qui violent les droits fondamentaux de l'homme à la vie privée et le libre accès à l'information au nom de la sécurité nationale et appelant au rejet ou à la correction de telles lois afin de protéger ces droits.
Remarquable parmi plusieurs excellentes conférences, fût la présentation sur le prochain Sommet sur la société de l'information par Adama Samassékou, président du comité préparatoire du sommet mondial et précédemment ministre de l'Éducation du Mali.
Décrivant la destruction du mur de Berlin comme une "célébration historique de la liberté et de la solidarité", Samassékou continua en disant "qu'il y a d'autres murs qui séparent les êtres humains" ; il y a ceux qui savent lire et ceux qui ne savent pas, il y a les riches en information et les pauvres. Nous parlons d'une planète globalisée, mais elle est, en réalité, déchirée par de nombreuses divisions - pas seulement le soi-disant "fossé numérique".
En discutant la nature de la transition vers la société de l'information, Samassékou déclare : "Je suis profondément convaincu que le rôle des bibliothèques et des services d'information dans la création et la diffusion du savoir et dans l'éducation formelle et informelle non seulement va continuer d'être indispensable, mais va devenir de plus en plus important".
L'IFLA a souhaité la bienvenue aux membres qui la rejoignirent pendant le congrès de Berlin :
Winston Tabb, président sortant du Comité professionnel, a tiré les conclusions du programme professionnel du congrès lors de la réunion de clôture. Le texte complet sera publié sur IFLANET. Voici quelques points importants.
Le thème de ce congrès "Bibliothèque point d'accès : média, information, culture" offrit aux unités professionnelles de l'IFLA beaucoup d'occasions de se concentrer sur la façon dont les bibliothèques du futur vont non seulement remplir leur fonction traditionnelle mais répondre à un large éventail de besoins en information dans leur communauté proche mais aussi dans le réseau global. Les programmes planifiés, les groupes de discussion, et les présentation d'affiches utilisant ce thème fournirent aux sections, aux programmes fondamentaux et aux membres individuels des occasions de renforcer les valeurs fondamentales de l'IFLA.
L'impact qu'un éventail toujours plus large de média a sur notre profession et sur nos services fut développé par la Section sur l'audiovisuel et le multimédia, dans son programme "L'audiovisuel et le multimédia dans les programmes des écoles de bibliothécaires et la formation continue" ; par la Section des bibliothèques d'art dans son programme "L'évolution de la bibliothèque d'art : des premières collections aux services virtuels" ; par l'atelier commun de la Section sur les publications en série et celle sur le renseignement bibliographique sur "Les journaux électroniques : comment changent-ils notre vie ?" Les visites à plusieurs bibliothèques spécialisées, archives et musées ont aussi offert aux délégués des occasions de se voir confronter aux façons dont les différents média modifient notre profession.
Les défis pour renforcer le contenu de l'information et les services en construisant des alliances stratégiques et en servant des besoins spécifiques furent analysés par la Section des bibliothèques gouvernementales "Changer de gouvernement et changer de bibliothèques" et dans la section des bibliothèques pour personnes désavantagées "Bibliothèques de prison : accepter le défi et le rendre possible".
Les réunions plénières renforcèrent le sujet avec Rainer Kuhlen qui parla de "Changer de paradigme dans la gestion du savoir - cadre pour une production en commun du savoir".
Le troisième sous-thème, garantir la culture et les valeurs humaines trouva des réponses dans plusieurs sections, telles Amérique latine et Caraïbes qui présenta "un accès à l'information culturelle dans les bibliothèques d'Amérique latine et des Caraïbes", Afrique dont le programme portait sur "les bibliothèques et les valeurs culturelles dans un monde de l'information en changement : perspective africaine" et les Bibliothèques publiques avec "les bibliothèques comme partenaires de la fabrique culturelle et sociale de la société moderne". Le rôle culturel des bibliothèques s'est aussi manifesté dans les présentations d'affiches comme celle de Donald Davis sur "Bibliothèque et histoire culturelle".
Winston Tabb fit aussi un commentaire sur la deuxième réunion de "remue-méninges" de la Présidente élue "Continuer la première réunion de remue-méninges organisée par Kay Kaseroka à Glasgow l'année dernière. Cent cinquante délégués de 39 pays ont proposé des actions spécifiques qu'ils voudraient voir prises en charge par les sections les deux prochaines années afin de soutenir le projet du prochain président "les bibliothèques pour l'apprentissage tout au long de la vie".
Winston Tabb annonça aussi le gagnant de la meilleure présentation d'affiches, de la meilleure Newsletter et prix du marketing de l'IFLA/3M international (voir plus loin).
Pendant la séance de clôture, Derek Law, président par intérim du Comité de planification des congrès, annonça que la ville de Québec (Canada) avait gagné l'appel d'offres pour le congrès de 2008.
Dans le passé, la décision d'un prochain congrès était prise 5 ans en avance. Avec le recrutement de Congrex Holland comme organisateur principal des congrès, un tel délai n'est plus nécessaire. Le conseil d'administration de l'IFLA a donc décidé de reporter le début des appels d'offres pour le congrès de 2009 à 2005.
Pour la deuxième assemblée générale, le quorum a été atteint et les résolutions suivantes ont pu être votées. Il y a eu 3 résolutions sur la situation en Irak, et donc une résolution consolidée a pu être présentée à l'assemblée générale. Toutes les résolutions ont été approuvées.
Le compte rendu détaillé des assemblées générales et le texte des résolutions sont sur le site d'IFLANET http://www.ifla.org/IV/ifla69/resolutions.htm et le texte des résolutions en français sont sur le web du CFI http://cfi.ifla.free.fr/conferences/berlin/resolutionscorps.htm
Le rapport mondial du FAIFE 2003 "Liberté intellectuelle dans la société de l'information, bibliothèques et Internet" a été lancé pendant le congrès de Berlin. Le rapport à reçu 88 réponses de pays différents (soit 58 % des pays membres de l'IFLA et le double du rapport 2001).
Alex Byrne, président du comité IFLA/FAIFE a déclaré : "Le rapport mondial 2003 est une lecture très intéressante. Les pays inclus sont très différents et montrent une variété d'approches envers les bibliothèques, les services d'information et l'accès à Internet. Mais les peuples de tous les pays partagent une soif de savoir et c'est notre responsabilité de les aider en fournissant et en développant un accès illimité à l'information".
Le rapport mondial peut être commandé au bureau du FAIFE. Pour plus d'information, consultez le site du FAIFE : http://www.ifla.org/faife/report/intro.htm
Bilan établi par Marie-Claire Germanaud avec des contributions de Cécile Arnaud, Mireille Chazal, Marc Chauveinc, Françoise Lerouge.
Le développement d'Internet et les actions menées en commun avec les autres composantes francophones ont fait évoluer ce volet du CFI. Si le congrès mobilise toujours la partie la plus importante des énergies, les travaux liés à la francophonie se sont déroulés en 2003 sur l'ensemble de l'année.
Sigles utilisés :
AIF Agence intergouvernementale de la francophonie
RDF Regroupement des Francophones
INIST Institut national de l'Information Scientifique et Technique
Ce groupe, issu du RDF, s'est réuni pour première fois en dehors de la conférence à Bordeaux en février 2003. On peut consulter le compte-rendu de cette rencontre sur le site « bibliodoc.francophonie.org. », géré par le RDF, Cécile Arnaud et Marie-Claire Germanaud y représentaient le CFI. L'opération la plus concrète a consisté en une concertation pour les élections 2003, d'autres sont à l'état de projet : édition d'un cédérom regroupant les versions françaises des communications de l'IFLA, une brochure de présentation de l'IFLA en français. En octobre 2003, une séance de travail a réuni des représentants du CFI, de l'INIST, du Regroupement des francophones, de l'AIF pour une harmonisation des différents sites web francophones. Voir le compte-rendu : (cf. Annexe 8).
La mobilisation des professionnels concernés par le RDF et une concertation étroite avec le CFI ont permis :
Ces efforts conjugués ont eu pour résultats une réelle progression : .52 collègues de divers pays de langue française ont été incités à se présenter, et 46 ont été élus. Dans ces nouveaux élus, on trouve 4 boursiers francophones du CFI. (Voir les résultats francophones complets sur le site du RDF). En ce qui concerne les collègues français 31 candidatures ont été proposées, 27 ont été élus (cf. Annexe 5).
Depuis quelques années, Canadiens, Sénégalais, Africains, Suisses, Belges et Français se sont efforcés d'échanger des informations pour se répartir les traductions en français des communications scientifiques données dans le cadre des séances plénières ou des ateliers. En France, la coordination des traductions est une fonction reconnue puisque le CFI a confié cette tâche à un membre élu à titre personnel au Conseil d'Administration. Cette forte incitation à traduire un nombre significatif de textes en même temps qu'à développer les communications originales des participants français a connu une formalisation plus grande en 2003 entre les partenaires de la francophonie. Le soixante-neuvième congrès de l'IFLA a marqué un approfondissement de la coopération entre francophones sur plusieurs aspects : une meilleure information en temps réel sur les traductions en cours, un accueil élargi des nouveaux traducteurs, un bilan quantitatif satisfaisant.
Cette politique volontariste s'est traduite par la conception et la modération d'un nouveau site web de la francophonie comprenant un tableau de bord des traductions en cours. Réalisé par une collègue canadienne recrutée spécifiquement grâce au soutien financier de l'INTIF, ce dispositif a permis à tous les coordinateurs des traductions par pays ou région ainsi qu'à tous les candidats à la traduction de choisir et de réserver les textes originaux qui étaient transmis au fur et à mesure de leur arrivée au secrétariat général de La Haye. Ce tableau de suivi a présenté l'avantage d'éviter les doublons de traduction d'une part et d'autre part a donné l'occasion à tous les traducteurs de voir mentionnée clairement leur collaboration - à la différence du site IFLANET où seuls les auteurs des communications étaient cités jusqu'à présent.
Pour que cette coopération fonctionne concrètement entre plusieurs pays, le rôle des membres élus - et singulièrement des responsables de sections - est devenu encore plus stratégique. Il ne s'agit plus désormais de travailler entre membres français d'un réseau professionnel où toutes les personnes se connaissent mais de s'adapter à des habitudes de travail différentes et de faire preuve de réactivité en respectant le plus possible les consignes de l'IFLA et les délais (cf. le Handbook for officers sur le site de l'IFLA). A l'instar des salariés des entreprises implantées sur plusieurs continents, les membres de la francophonie sont amenés à modifier leur comportement en fonction de partenaires issus de plusieurs cultures. Des ajustements quant à nos procédures se sont déjà révélés nécessaires. C'est le cas par exemple lorsque des professionnels canadiens répondent rapidement à l'appel de candidature annuel lancé en Amérique du Nord et émettent le voeu de « réserver » un texte avant que le responsable de la section ait eu le temps de répartir en amont les textes de sa section parmi son réseau personnel de collègues experts. S'il convient de se réjouir de l'intérêt que portent les professionnels à la présence de la langue française à l'IFLA, il faudra tenir compte à l'avenir d'une plus grande complexité des modes de fonctionnement.
L'information des nouveaux venus est une tâche qui exige de faire preuve d'une grande disponibilité entre le début du mois de mai et la fin du mois de juillet. Comme les traductions sont réalisées avant la tenue de la conférence, une partie des collègues novices ne connaît pas les règles de travail relativement compliquées de l'IFLA avant de partir. A l'occasion des traductions qui sont demandées du moins systématiquement aux boursiers du CFI, il est nécessaire d'apporter chaque année des informations qui vont bien au-delà de la traduction proprement dite du texte : ces informations sont transmises avant tout par téléphone ou messagerie mais aussi lors d'une réunion de travail organisée par la BnF pour les salariés envoyés en mission.
L'explication du fonctionnement des sections est un préalable utile. Tout d'abord, quelques semaines avant la date de principe fixée par l'IFLA pour la remise définitive des communications, un courrier précisant les modalités de travail est adressé personnellement aux boursiers et aux autres traducteurs. Il reprend les raisons pour lesquelles le CFI soutient la traduction en français, mentionne le rôle essentiel des responsables de chaque section, détaille les procédures matérielles de sélection et de renvoi des textes ainsi que les délais. Ensuite, des relances sont faites systématiquement à destination des personnes qui sont à l'étranger, ou bien en vacances, ou bien qui ne se rendent pas compte des délais très serrés et du temps de travail que représente la traduction d'un texte de dix à vingt pages.
Afin d'atteindre un nombre conséquent de traductions achevées, la missive indique également que la coordinatrice des traductions est susceptible d'être interrogée pour faciliter l'avancement des travaux. Ce service s'est étendu de fait cette année aux traducteurs qui ne sont pas domiciliés en France. La plupart des questions ont porté comme d'habitude sur les points suivants :
Le nombre des traductions en français attestées au 28/01/2004 est de 64 parallèlement à 10 communications originales en français. Les traducteurs qui sont tous des professionnels de l'information bénévoles se répartissent ainsi : les boursiers à qui a été octroyée une subvention partielle par le CFI, les membres élus dans les sections de l'IFLA, les experts ou les collègues sollicités ponctuellement par le correspondant traduction français et des adhérents du CFI, les collègues canadiens recrutés par la voie d'un appel à candidature sur des listes de diffusion professionnelles, les collègues contactés directement par chaque correspondant traduction (exemple : au Sénégal). Apparemment, un certain nombre de membres élus dans les sections qui sont non francophones auraient favorisé cette année le multilinguisme dans leur comité en s'assurant eux-mêmes que certains textes étaient disponibles dans d'autres langues officielles que l'anglais.
Il paraît opportun de saluer la participation très active de certains collègues français qui prouvent leur attachement au maintien du français comme langue internationale de travail en prenant en charge la traduction de deux, voire trois textes par an. C'est grâce à l'engagement d'un « noyau dur » de professionnels rompus aux travaux de la conférence que la majorité des textes d'une section peuvent être disponibles dans notre langue pour le plus grand bénéfice des participants francophones mais aussi des internautes à travers le monde. Permettez-moi de citer cette année les contributions significatives des sections et groupes suivantes : catalogage, classification et indexation, bibliographie, bibliothèques d'art, bibliothèques pour enfants, bibliothèques scolaires, CLM.
Il importe de rappeler que le recrutement de nouveaux collègues grâce à des contacts personnels est indispensable pour maintenir et renouveler le vivier des traducteurs. Ce travail de promotion des activités du CFI au sein de notre milieu professionnel est du ressort de l'ensemble des adhérents.
Les relations de plus en plus étroites entre les membres de la francophonie sont un atout pour à la fois faire connaître les réalisations des bibliothèques de l'aire francophone et transmettre plus largement les avancées des bibliothèques étrangères auprès de nos collègues à travers le monde. La visibilité des activités des francophones au sein de l'IFLA, comme pour les autres groupes linguistiques tels que les hispaniques, passe par la mise en oeuvre de projets concrets. L'idée de rassembler un corpus de communications scientifiques en français ayant été validée par le caucus francophone en août dernier, la diffusion d'un cédérom coproduit avec l'INTIF montrera clairement l'implication de la communauté des professionnels français et francophones dans des instances professionnelles internationales.
Comme les années précédentes, le CFI a pris prend en charge l'adhésion de :
Les institutions et associations des pays francophones adhérent trop peu à l'IFLA ; l'effort de pédagogie à mener en direction des boursiers, leur expliquant les enjeux de l'adhésion est à continuer, pour eux, par rapport au CFI, l'obtention de la bourse est souvent prioritaire et la possibilité offerte par le CFI de prendre en charge à titre temporaire les adhésions est peu utilisée. Il faut dire que les boursiers ne sont pas toujours décisionnaires dans leurs institutions et associations. En 2003, le CFI n'a pas mené d'action de sensibilisation dans ce domaine. Contrairement à l'année passée, on ne constate pas de progression dans les adhésions à l'IFLA.
Dix neuf demandes de bourses émanant de bibliothécaires français ont été reçues au secrétariat du CFI.
Ces demandes ont été étudiées par la Commission d'attribution des bourses le 24 mars 2003. (Cf. Liste des boursiers Annexe 3)
Le budget 2003 prévoyait une somme de 16 000 euros pour les boursiers français. Compte tenu du coût des chambres et des voyages, la CAB a fixé le montant de la bourse pour cette année à 1 300 euros.
Après délibération, la CAB décida d'attribuer 14 bourses dont une à tarif réduit (400 euros) à Mme Elsa Zakhia travaillant au Liban pour compléter une bourse de voyage provenant de son institution.
D'autre part, Mme Sarah Toulouse de Rennes, étant hébergée à Berlin, n'a demandé qu'une bourse de 550 euros.
Donc, avant la fin juin, 14 avances ont été versées aux boursiers retenus (dont une de 400, une de 550 et 12 de 650 euros).
Au retour du congrès, certains boursiers ont correctement envoyé leur rapport avant le 1er octobre et ont reçu le complément de leur bourse. Seule une boursière a attendu (malgré un rappel) le mois de décembre pour envoyer son rapport. Elle a quand même reçu son complément de bourse.
Quatorze rapports se trouvent sur le site du CFI à
http://cfi.ifla.free.fr/archives/conferences/berlin/crboursiers2003corps.htm et
http://cfi.ifla.free.fr/conferences/archives/berlin/crboursiers2003_2corps.htm
Le montant total des bourses s'est élevé à 16 550 euros.
Nous avons reçu 62 demandes émanant de 22 pays : Albanie, Algérie, Bénin, Bulgarie, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Congo, Côte d'Ivoire, Guinée, Égypte, Gabon, Liban, Madagascar, Mali, Maroc, Roumanie, Sénégal, Tchad, Congo, Tunisie, Vietnam.
Les candidats travaillent dans les structures suivantes : centres de documentation 20, bibliothèques universitaires et d'enseignement supérieur 13, structures de formation professionnelle 7, bibliothèques publiques et scolaires 7, bibliothèques parlementaires 5, archives 2, bibliothèque nationale 1, divers 7. Un nombre important de demandes sont visiblement le fruit d'une recherche sur Internet. On notera la forte proportion des centres de documentation souvent très spécialisés, elle correspond au paysage documentaire des pays du Sud : le réseau des bibliothèques y est faible tandis que les nombreuses ONG qui y sont implantées créent presque toujours un centre de documentation, lié à leur terrain d'intervention. Plusieurs demandes font état de responsabilités au sein des associations professionnelles ou mentionnent la création de ces associations dans leurs motivations.
Sur les 62 demandes : 12 candidats ont envoyé le formulaire électronique sans aucune des pièces demandées dans le règlement d'attribution des bourses, 7 ont envoyé un dossier incomplet.
La commission d'attribution a sélectionné 17 dossiers sur la liste principale et 3 dossiers sur la liste complémentaire. Donc, 17 bourses ont été attribuées (cf. Annexe 3) (dont 9 renouvellements) représentant treize pays. Les boursiers travaillent dans les structures suivantes : Bibliothèques et instituts universitaires : 5, structures de formation 4, bibliothèques parlementaires 3, bibliothèque publique 1, archives 1, divers 3.
L'AIF a accepté de prendre 3 dossiers jugés intéressants par le CFI mais que l' enveloppe budgétaire ne permettait pas de prendre en charge.
La correspondance en amont avec les bénéficiaires, la mise à disposition sur le site web du CFI des informations relatives à la Conférence en français, notamment le pré-programme, participent d'une meilleure préparation. Nos collègues arrivent maintenant avec des intentions plus précises, et cette amélioration dans la préparation se retrouve dans le rendu de leur participation lors de la réunion de bilan.
À Berlin, le CFI a assuré un suivi personnalisé des boursiers, en particulier pour ceux qui participaient pour la première fois à la conférence. Bien qu'ils aient préparé leur programme en amont , quelques conseils sont quelquefois nécessaires pour adapter les prévisions à la réalité du programme et aux opportunités trouvées sur place. Le dernier jour de la conférence, une réunion commune aux boursiers français et francophones a permis un premier bilan avec remarques critiques, suggestions et ébauches de projets.
Sauf quelques dérogations justifiées, les rapports ont été remis dans les délais, un n'a pas été remis. Le niveau de ces documents est variable, certains boursiers, insistant sur le contexte (transports, problèmes de visa, etc.) ont eu du mal à rédiger un texte avec un réel contenu. Plusieurs d'entre eux insistent sur l'apport des travaux de la section « Gestion des associations », beaucoup ont été marqués par la conférence de M. Samassékou sur le Sommet mondial de l'information. Les rapports deviennent plus précis en ce qui concerne la diffusion de l'information.
Comme les années précédentes, les rapports individuels ont fait l'objet d'une synthèse réalisée pour cette édition par Radia Bernaoui (Algérie), disponible sur le site web du CFI (cf. . Annexe 6).
Le travail de traduction effectué par les deux étudiants de l'ENSSIB s'est déroulé dans de bonnes conditions. L'organisation matérielle s'est avérée satisfaisante: salle, ordinateurs, tirage et diffusion. L'équipe de traducteurs a fonctionné avec trois personnes, l'agence de la francophonie ayant pu financer la venue d'une étudiante québécoise qui a fort efficacement renforcé l'équipe de deux étudiants de l'ENSSIB. L'accueil de notre équipe de traduction par les organisateurs du congrès et par l'équipe de l'IFLA Express anglais a été chaleureux et cordial.
Le travail s'est donc réalisé dans une ambiance agréable de coopération et d'aide mutuelle. Le succès de l'intégration d'étudiants dans ce grand organisme qu'est l'IFLA est patent, on ne peut que souhaiter qu'il soit possible progressivement d'étoffer l'équipe pour libérer davantage les traducteurs et leur permettre de profiter plus encore du congrès. Il est à noter que les autres équipes de traducteurs sont de 6 à 7 personnes.
Nous tenons à souligner, ici, le rôle essentiel joué par l'ENSSIB sans qui la traduction en français de l'IFLA Express ne pourrait se faire. Nous l'en remercions très vivement.
Organisée par le RDF et le CFI, cette réunion a rassemblé une trentaine de personnes parmi lesquelles la plupart des boursiers du CFI et des participants de la délégation de l'AIF. La présentation du travail en section était assurée par Réjean Savard, celle de l'IFLA par Pascal Sanz.
Depuis l'année 2002, le caucus s'adresse à l'ensemble des francophones. En 2003, il était présidé par Réjean Savard, au titre du Québec. Voir le compte-rendu sur le site du RDF.
Des collègues de langue française ont été élus pour la première fois à des comités permanents. L'objectif était d'harmoniser les stratégies pour renforcer la présence francophone au sein des sections. Voir le compte-rendu sur le site du RDF.
Elle s'est tenue le 4 août 2003 sous la présidence de Claude Bonnelly. Mireille Chazal et Jacques Hellemans ont décidé de travailler à l'élaboration d'un répertoire des bibliothèques francophones (en Europe).
Le fait marquant de 2003 a été le développement de la francophonie, et sa percée dans les Comités permanents des sections. Ce sont les résultats d'une action au long terme, le soutien de l'AIF et le travail du RDF s'ajoutant depuis 2 ans au travail mené par le CFI depuis 1996.
Toutefois il faut signaler l'absence de professionnels francophones dans six comités permanents : Bibliothèques gouvernementales, Géographie, Publics défavorisés, Populations multiculturelles, Fourniture de documents et prêt inter bibliothèques et Généalogie et histoire locale. Il est à souhaiter que les résultats des prochaines élections, en 2005, pallieront ces absences.
On doit noter aussi que si la langue anglo-américaine reste largement dominante, des efforts ont été faits pour la traduction simultanée.
Mais ces avancées ne doivent pas masquer un recul : depuis la fin du mandat de Christine Deschamps, il n'y a aucun francophone dans les instances dirigeantes de l'IFLA, la mobilisation autour de la candidature de Réjean Savard n'a pas été suffisante.
Il reste donc beaucoup à faire, plusieurs projets sont en cours : le rapport moral de l'année 2004 pourra peut être en donner de premiers résultats.
Mireille Chazal
Présidente du Comité français IFLA