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Le 69° Congrès de l'IFLA a réuni environ 3 000 participants venus de 128 pays du 1er au 9 août à Berlin sur le thème «la bibliothèque point d'accès : Médias - Information - Culture ».
Près de 500 exposés présentés, 150 exposants présents du 3 au 6 août pour l'exposition professionnelle associée à la conférence, 76 panneaux d'information, des visites de bibliothèques, des rencontres festives, de multiples contacts informels et bien sûr les réunions nécessaires à la vie de la Fédération internationale : la conférence se confirme comme un rendez-vous annuel important pour la profession.
Bien des critiques pourraient être exprimées sur le fonctionnement d'un pareil organisme géant - et elles s'expriment d'ailleurs au sein de l'organisation -, mais il faut peut-être s'émerveille ou du moins s'étonner, que les bibliothécaires du monde entier puissent ainsi se rassembler et échanger, malgré les disparités immenses de leurs modes de fonctionnement et de leurs moyens, et même se retrouver autour d'interrogations communes.
Deux thèmes choisis de façon très subjective seront développés ici, beaucoup d'autres informations et l'intégralité des communications étant disponibles sur le site de l'IFLA [1] . La notion de Bibliothèque hybride, utilisée dans plusieurs présentations n'est pas reprise ici, mais semble être l'expression la plus utilisée pour définir le futur [2] .
Quel que soit le niveau de développement du pays et des réseaux de lecture publique, la recherche de nouveaux lecteurs, notamment par la programmation d'événements paraît un élément essentiel de la vie des lieux, et représente un domaine d'inventivité infini.
La bibliothèque de Shanghai dispose ainsi de plusieurs salles ou auditoriums de tailles différentes et a développé une programmation de plus en plus riche. La présentation de M. Wu, Chen et Zhao démontre le succès de ces différentes conférences, faisant appel aussi bien à des écrivains, des acteurs, des juges que des médecins... L'article précise également l'organisation, la publicité, les procédés de mise en valeur de ces rendez-vous, comme la réalisation de vidéos qui peuvent être consultées ensuite [3] .
Dans un autre registre, les bibliothécaires de Barcelone ont présenté un programme de clubs de lecture, destiné à attirer de nouveaux usagers. Cette action a d'ailleurs remporté le prix de Marketing IFLA 3M 2003 [4] .
Dans d'autres pays, où les infrastructures manquent, ce travail de conquête de publics se réalise avec d'autres moyens, même dans des lieux difficilement accessibles : la projection de photographies rassemblées par Lioba Betten au cours du programme Books for all éclaire ces efforts obscurs où des trésors d'inventivité se déploient, tant dans les moyens de transports que dans l'adaptation du mobilier et de l'organisation de rencontres.
C'est dans ce domaine que l'évolution technologique est la plus rapide, et le nombre des fournisseurs dans l'exposition professionnelle révèle l'importance de ces marchés et leur avenir.
Ces fournisseurs proposent des boîtes de retour « intelligentes », c'est-à-dire qui enregistrent le retour du document dans le SI, et peuvent même, associées à un robot, faire un premier tri des documents restitués, préparant leur rangement en rayon. Elles proposent également des automates de prêt qui deviennent quant à eux de plus en plus semblables à n'importe quel ordinateur de bureau. Dans les deux cas, l'automate peut délivrer un ticket, semblable à celui qu'éditent les guichets automatiques de banque, où figure le nom du lecteur, le type de transaction, les titres des documents.
Si ces procédures automatisées ont pu se développer avec les codes barres, elles trouvent un nouvel élan avec la RFID qui représente l'avantage d'une lecture de l'information sans contact, pas même celui du faisceau d'un lecteur de code, et permet l'orientation du document dans n'importe quel sens et des lectures simultanées multiples [5] , par exemple pour un récolement.
Les mises en oeuvre développées à Singapour ont quelque chose de l'ordre de la science-fiction, avec par exemple l'ouverture en décembre 2002 d'une bibliothèque entièrement « Faites-le vous même », où l'usager fait toutes les opérations d'inscription et de prêt lui-même et s'adresse à un cyberthécaire via une connexion vidéo pour les renseignements, ou encore le récolement de collections de 200 000 documents réalisé en quelques heures, pendant la nuit ! [6]
L'utilisation raisonnée de ces techniques peut permettre à la fois d'améliorer la qualité du service rendu aux usagers , notamment en terme d'amplitude horaire, le 7 jours sur 7 et le 24h/24h étant visé dans certains pays - et de faire évoluer le travail du personnel vers des tâches plus valorisantes. L'automatisation des transactions et leur prise en charge par les usagers sera peut-être le changement majeur des prochaines années, un tournant comparable à celui de l'informatisation des catalogues et des transactions dans les dernières décennies du XX° siècle.
Les participants français à la conférence étaient environ une centaine, comme chaque année. Leur présence sur l'exposition professionnelle était particulièrement forte, avec un grand stand ABES-ENSSIB-INIST très bien situé et, pour la première fois, un stand des bibliothèques publiques, organisé par la BPI avec le soutien de la DLL, à proximité du stand de la BNF. L'action du Comité français IFLA a assuré, comme chaque année, la présence de bibliothécaires de pays du Sud, ainsi que de bibliothécaires français, la coordination de la traduction en français d'un certain nombre de présentations (disponibles sur le site de l'IFLA), la traduction et la diffusion pendant le congrès de l'IFLA Express en français [7] ... Un pré-séminaire de la section Construction et équipement des bibliothèques, organisé à Paris et en Champagne en coopération avec le Goethe-Institut (28/07-1er/08) et la section des bibliothèques publiques [8] a permis en outre de faire connaître certaines réalisations récentes (BMVR de Reims, Troyes et Châlons-en-Champagne notamment).
[1] http://www.ifla.org
[2] voir notamment la fin de la présentation de Jens Thorhauge, disponible en français
[3] http://www.ifla.org/IV/ifla69/papers/040e-Wu_Chen_Zhao.pdf
[4] Mireia Sala, Concorci de Biblioteques de Barcelona, Espagne
[5] http://bbf.enssib.fr/bbf/html/2000_45_6/2000-6-p66-roux-fouillet.xml.asp
[6] http://www.ifla.org/IV/ifla69/papers/050f_trans-Ngian-Lek-Choh.pdf (article disponible en français)
[7] pour plus d'informations, voir cfi.ifla.free.fr
[8] http://www.library.uiuc.edu/administration/iflaparis.htm
La bourse accordée par le comité français IFLA m'a permis d'assister à un grand nombre de réunions et conférences proposées dans le cadre du congrès de Berlin. J'ai pu ainsi :
Mon objectif cette année était de prendre contact, de repérer le fonctionnement de l'association afin de pouvoir y participer plus activement l'année prochaine, au titre de la FADBEN. Je pense que cet objectif est atteint, puisque j'ai pu intégrer le fonctionnement de cette lourde machine qu'est l'IFLA, et la réunion d'accueil des nouveaux participants francophone y a largement contribué.
La réflexion de la FADBEN (Fédération des associations des enseignants documentalistes de l'Éducation nationale) porte en ce moment en grande partie sur les possibilités pour les enseignants documentalistes exerçant dans les lycées et collège de former véritablement les élèves à l'information. En ce sens, venir au Congrès de l'IFLA, c'était réfléchir aux rapports entre bibliothèques scolaires et culture de l'information.
Le fait d'échanger avec des personnels issus de pays différents et exerçant leur activité dans des contextes très variés permet de repenser le problème de manière plus ouverte. La session d'ouverture a représenté de ce point de vue un temps fort du congrès. De même, la séance plénière proposée par l'UNESCO, avec la conférence d'Abdelaziz Abid, a donné un éclairage très intéressant sur les possibilités offertes par une action au niveau mondial. Les programmes de l'UNESCO, comme « Information pour tous » ou « Mémoire du monde », visant à combler le fossé numérique entre les nations du Nord et celles du Sud et à conserver le patrimoine culturel mondial, montrent à quel point le rôle des bibliothèques, loin de s'amoindrir, prend une place importante dans la société de l'information. Dans le même sens, l'implication de l'UNESCO dans le Sommet Mondial sur la Société l'Information, qui se tiendra à Genève, représente un espoir pour tous ceux qui désirent que normes et principes communs soient appliqués et que la libre circulation de l'information soit assurée.
Mais si un tel engagement est nécessaire, comment peut-on imaginer le rôle et la place des enseignants documentalistes ? Il faut pour répondre à cette question aborder le problème sous deux angles qui se complètent.
L'urgence pour les enseignants documentalistes semble bien être de s'interroger sur les contenus qu'ils veulent faire acquérir aux jeunes élèves, et sur la pédagogie à mettre en oeuvre. L'atelier proposé conjointement par les sections Bibliothèques scolaires et Éducation et formation a apporté quelques éléments de réponse. La réflexion européenne s'articule autour de problématiques assez proches, même si les situations repérées dans les différents pays sont assez diverses. Le premier point mis en avant est la nécessité de cerner les difficultés : le terme d' « information » n'est pas assez interrogé aujourd'hui. Comment dissocier l'aspect technique (les machines, les réseaux) du concept même d'information ? Comment prendre en compte la subjectivité du document ? Comment s'appuyer sur des catégories universelles et lesquelles ? À toutes ces questions, il faudra répondre pour construire un corpus de savoirs à transmettre. Mais, au delà, sans doute sera-t-il nécessaire de clarifier davantage les compétences de l'enseignant documentaliste : s'il lui faudra incontestablement développer des capacités à diriger, à coopérer, à communiquer, à comprendre, il faudra aussi s'assurer de sa culture informationnelle, de sa connaissance des aspects théoriques. L'enseignant documentaliste exerce une activité en tension entre différentes composantes d'une profession finalement encore souvent mal définie : par exemple, est-il de manière privilégiée un spécialiste de l'information ou un éducateur ? Et au point où nous en sommes aujourd'hui, ne sera-t-il pas contraint de choisir entre ces deux postures ?
Cette réflexion, pour intéressante qu'elle soit, ne gagne pas à être coupée de la réflexion que mènent les autres professionnels de l'information. Selon Rainer Kuhlen, nous vivons un changement de paradigme en matière d'information. Communiquer est un droit fondamental, c'est le signe distinctif de la race humaine. Or aujourd'hui, le développement des réseaux en fait la base de la majorité des processus de la société moderne et bouleverse du même coup tous les aspects de la gestion des savoirs : d'une vision statique de cette gestion, nous passons à une vision dynamique. Dans ce contexte, les gouvernements ont à résoudre des problèmes de droit. Les bibliothécaires, eux, ont à s'impliquer dans la formation des usagers pour aider à diffuser le savoir. Car ces nouvelles technologies impliquent de réfléchir à de nouvelles lectures. Klaus Ring montre ainsi que nous vivons la 3ème révolution des médias. Nous sommes confrontés aujourd'hui à une lecture non révérencielle, souvent orientée vers la recherche, nécessitant de s'assurer de la validité des informations.
Enseignants documentalistes et professionnels de l'information en général s'accordent donc sur la nécessité de former les usagers (ou les élèves) afin qu'ils s'intègrent dans la société de l'information qui se dessine aujourd'hui. L'idée d'un certificat, attestant de compétences en information, a fait l'objet de débats au cours de la session ouverte de la section Culture de l'information. Certains y voient un défi à relever en terme de contenus et d'organisation pour aboutir à une sorte de « permis de conduire informatique ». D'autres se demandent si cette recherche ne conduit pas à une impasse : les contextes à travers le monde sont si variables (lieu de travail, organisation des apprentissages, droits civiques, cultures) que l'on risque de s'épuiser à ne jamais aboutir.
En tout cas, et quels que soient le contenu et la forme que cette formation pourrait prendre, celle-ci ne pourra exister qu'adaptée à notre monde moderne. La conférence d'Adama Samassékou a permis de mieux cerner le sens du futur Sommet mondial sur la Société de l'Information. Premier point, l'accès à l'information doit être universel et libre. Deuxième point, les personnes doivent être capables d'utiliser cette information. Pour réaliser ces deux objectifs : une formation à tous les niveaux, de l'usager au technicien ou à l'ingénieur très qualifié, doit être promue. Il y a là un véritable enjeu politique, de façon à ce que cette société de l'information soit aussi celle des savoirs partagés.
L'IFLA me paraît donc un moyen efficace pour s'impliquer à la fois au niveau associatif et au niveau professionnel dans les grands enjeux sociétaux contemporains. La participation à la session de la FAIFE en a été un exemple. L'IFLA, parce qu'elle a la force d'une association mondiale, a aussi les moyens de défendre une certaine idée de la documentation et de l'information, qui vient conforter la réflexion que la FADBEN mène à son niveau. Participer au congrès de l'IFLA m'a donc semblé être le prolongement de mon action au sein de cette association. Enfin, j'ai apprécié l'engagement des francophones qui, au travers des réunions (caucus francophone, nouveaux venus) et d'un beau travail de traduction (traduction simultanée, IFLA express) m'a permis de suivre avec plus de facilité l'ensemble des débats.
Isabelle Fructus
Ma participation s'est déroulée au titre de membre permanent du comité management et marketing. Ce comité est l'un des derniers créés à partir de la « table ronde du même nom ».
Son premier président, Réjean Savard (Québec, Canada), arrivant en fin de mandat, il a été procédé à l'élection d'un nouveau président. C'est notre compatriote Marielle de Miribel qui a été élue, maintenant ainsi le comité dans la sphère de la francophonie (bien que les débats se déroulent dans une sorte d'anglais). La secrétaire, Christina Tovoté (Suède) ne souhaitant pas se représenter, sa succession a été assurée par Perry Moree (Hollande). L'animation du bulletin de liaison de la section a été confiée à Natalia Santucci (Italie), en remplacement de Tom Wilding (USA).
Le programme du comité durant la conférence a été marqué par la session plénière du mercredi 16 août de 10h45 à 12h45 réunissant plusieurs intervenants sur le thème des relations entre les responsables des bibliothèques et les décideurs. Cette session a rassemblé un large public (environ 150 personnes).
Au cours de cette session, je suis moi-même intervenu sur le thème « bibliothèque, politique et management public : bâtir un projet choisi, partagé et soutenu par l'exécutif politique de la collectivité ». Je m'étais auparavant assuré de la traduction de mon intervention en allemand, auprès de notre collègue Peter Borchardt. Je n'ai pu, malheureusement, bénéficier d'une traduction anglaise. Le fait me semble d'autant plus regrettable, que beaucoup d'intervenants non- francophones se sont plaints de la qualité de la traduction simultanée.
Mon intervention, au même titre que toutes celles de la deuxième partie de la session, n'a malheureusement pas, faute de temps, pu être suivie d'un débat. Cependant, elle m'a valu de nombreux contacts personnels qui font apparaître que notre approche française trouve un écho auprès de nos collègues des autres pays. J'ai ainsi eu la surprise de me voir remettre un livre en Bulgare intégrant de nombreux extraits de mes propres publications.
Ma contribution à cette session s'est aussi manifestée par la traduction que j'ai fournie en concertation avec Cécile Arnaud et Réjean Savard, de l'intervention du docteur Christie Koontz.
On relèvera, parmi les actions marquantes de la section, la tenue du groupe de discussion sur le marketing des bibliothèques auprès des communautés éducatives des universités, animé par Tom Wilding, le samedi 13 août au matin et la remise du prix de marketing soutenu par la société 3 M.
La remise du 3ème prix récompensant les meilleures initiatives en matière de marketing a constitué un moment fort de la vie de la section.
La 1ère place a été obtenue par Mireia Sala (Barcelone) pour sa campagne en faveur du livre, la deuxième place à Yupi Chnacharoensiin (Thaïlande) pour sa compagne de promotion des ressources électroniques de la bibliothèque universitaire de l'université Chulalongkorn de Bangkok) et le troisième par Janice Bell et Maureen Carter (Birmingham, Grande-Bretagne) pour leur campagne promotionnelle des nouveaux services de leur réseau de lecture publique.
Il convient de faire savoir auprès des éventuels candidats français et francophones que la campagne 2004 démarre le 1er septembre 2003 et les candidatures doivent être déposées avant le 31 décembre de la même année.
Le programme du comité pour les conférences de Buenos Aires et d'Oslo a été examiné au cours des deux sessions du comité auxquels j'ai participé le samedi 2 août et le vendredi 18 août 2003. Étant intervenu dans cette conférence, j'ai préféré proposer une nouvelle intervention pour la conférence d'Oslo. J'envisage de ne pas participer à la conférence de Buenos Aires, ni à la pré conférence de Sao Paolo, pour concentrer ma participation sur la réunion intermédiaire qui se tiendra à Budapest (Hongrie), au printemps, et la conférence d'Oslo ainsi que la pré-conférence de Berger qui la précédera.
En accord avec la proposition de notre collègue Trine Kolderup Flaten (Bergen, Norvège), j'ai proposé de faire la présentation d'un projet de développement d'un système d'aide à la décision associant les données internes produites par un SIGB (par exemple : nombre d'usagers actifs selon la norme 2789 : statistiques internationales des bibliothèques) aux données d'environnement externes d'une bibliothèque (par exemple : l'effectif de la population à desservir selon la norme 2789 : statistiques internationales des bibliothèques). J'espère être, à cette date, en mesure de montrer des tableaux de bord individuels composés pour, et en concertation, avec chaque membre du personnel. J'espère aussi pouvoir associer ce système d'aide à la décision avec un système d'information géographique. Cette réalisation concrétiserait, en un projet cohérent et complet, plusieurs avancées théoriques et pratiques explorées par la section. L'extension SIG, étant elle-même une application directe des développements présentés dans la section par le docteur Christie Koontz de l'université d'État de Floride (FSU).
Cette proposition a été retenue dans son principe, la question restant ouverte de savoir si elle prendra place dans la conférence d'Oslo, ou bien lors de la pré-conférence de Bergen.
La participation à la conférence, m'a bien entendu permis de suivre plusieurs séances publiques des autres comités, parmi lesquelles la session des bibliothèques publiques du lundi 14 août où ont été annoncé d'importants et intéressants développements de la société Bertelsmann et la réunion des statistiques et d'évaluation de la bibliothèque nationale, qui m'a permis en outre de m'entretenir avec une partie des collègues avec lesquels je travaille dans le cadre de l'AFNOR.
Le salon professionnel m'a permis de convenir, avec la société suédoise Axiel, du principe d'un partenariat avec la ville de Fresnes, au terme selon lequel la bibliothèque de Fresnes accueillera une présentation des automates de prêt, sortie et retour, mis au point par cette société, auprès des professionnels français. En échange, la société Axiel assurera notamment la modernisation et la maintenance au cours de l'année 2004 des automates acquis par la bibliothèque en 1999.
Le but commun est d'élargir l'offre d'automates de circulation des documents au bénéfice du choix des professionnels français. Le principe de contractualisation avec la commune est actuellement en cours de réalisation.
La bibliothèque de Fresnes fait partie du comité de pilotage de l'action internationale du conseil général du Val-de-Marne en faveur des bibliothèques palestiniennes de Kalkyla, Turkarem et Jenine. La conférence m'a permis de m'entretenir de cette question avec le représentant de l'UNESCO Abdelaziz Abid, et Souad Hubert, responsable des relations internationales des bibliothèques publiques d'information. Cette rencontre devrait permettre de mutualiser et de faire converger les actions de solidarité entre le conseil général du Val-de-Marne et la ville de Fresnes, la BPI, et celles de bibliothèques étrangères notamment danoises, coordonnées par l'UNESCO.
Enfin, il m'a été permis de constater que les relations nouées à l'occasion des congrès précédents produisent des effets positifs dans la promotion des réalisations françaises. Ainsi, la bibliothèque de Fresnes a-t-elle été présentée par Rolf Hapel (Danemark) lors de la session du comité permanent « construction et équipement des bibliothèques », le jeudi 15 août.
Ma participation à la conférence de Berlin m'a permis :
Il reste à regretter le nombre très réduit de bibliothécaires de lecture publique français participant aux travaux de l'IFLA. Sans doute conviendrait-il que notre association s'interroge sur les causes de cette situation et sur les remèdes qui pourraient y être apportés.
Thierry Giappiconi
Au moins 5 moments du congrès de l'IFLA (Berlin 2003) ont intéressé les bibliothèques de sciences sociales. L'atelier « Social Science libraries-workshop : User studies - are we meeting ou user's needs ? » Discussion with scientists from the Social Science Research Center Berlin (WZB) » (Séance 135). La visite de la bibliothèque de The Institute for Advanced Study Berlin. La session de conférence «Social science librairies : building strategic alliances with our special user groups : how social and political scientists cope sith the new information paradigm » (séance 151). L'atelier « University libraries and orther general research libraries-The schoolar's portal : an international perspective » (séance 161). L'atelier « Serial publications & reference work : electronic journals : how the are changing our lives » (séance 176).
La séance la plus fouillée m'a semblé être l'atelier sur les bibliothèques en sciences sociales qui s'est tenu au WZB, centre de recherche en sciences sociales qui abrite une bibliothèque d'environ 130 000 ouvrages. L'atelier, qui a notamment permis la rencontre de bibliothécaires et de chercheurs, a mis en lumière les difficultés éprouvées par les bibliothèques pour intensifier l'utilisation de leurs services par les chercheurs dans un contexte de plus en plus numérique où les sources documentaires gratuites se multiplient et où l'usage des bases de données coûteuses mises à disposition par certaines bibliothèques est encore mal connu.
La dernière grande enquête d'envergure à laquelle beaucoup d'intervenants des séances 135 et 151 se sont référés est l'enquête INFOROSS menée dans les années 70 dans plusieurs bibliothèques en Sciences Sociales de différents pays. Il est apparu que globalement les chercheurs ne comptent pas sur les services d'information officiels, seul 10% utilise bases de données et catalogues de bibliothèques, ils préfèrent les recommandations et les citations de leur pair, utilisent plutôt des données que de l'information, comptent plutôt sur leur collection personnelle. L'émergence d'Internet et des sources numériques, tels que les e-print, les pre-print, les working papers, les journaux électroniques, le changement dans la structure de l'information réclament aujourd'hui un renouvellement de cette étude.
Il semble que les résultats de l'enquête INFOROSS soient encore pour beaucoup toujours valables, voire peut-être accentués par notamment le recours aux moteurs de recherche généralistes particulièrement appréciés des chercheurs. Les différentes enquêtes locales menées (Celle de la National Library of Education au Danemark présentée par Jakob Andersen. Celle du nouveau Centre d'études supérieures en Sciences Sociales présentée par Margaret Robb et né de la fusion de plusieurs départements de l'Université d'Oxford...) partent des besoins des chercheurs plutôt que de l'utilisation faite des bibliothèques. Les observations et les résultats obtenus, notamment par l'enquête menée par Margaret Robb et Mark Janes pour la mise en place du centre d'Etudes Supérieures en Sciences Sociales à l'Université d'Oxford, font ressortir que si 39% des chercheurs-étudiants en sciences sociales considèrent les périodiques comme leur source primaire d'information, le repérage des articles se fait pour 92% dans des citations d'articles, 58% demandent à leurs collègues de leur recommander des articles, 38% se servent de moteurs de recherche, 23% souscrivent à un journal de service d'alerte. Une autre étude (Reading Behaviour and Electronic Journal de Carol Tenopir et Donald W.King), étude menée en 2000-2001 et citée par Margaret Robb dans son intervention « Research on the research support needs of social scientists » / « Recherche sur les besoins de soutien documentaire exprimés par les chercheurs en sciences sociales » ) montre que 41% des étudiants lisent des articles de périodiques sur base d'abonnements personnels, 24% sur base d'abonnement souscrits à la bibliothèque. On peut cependant se demander si les étudiants n'ont tout simplement pas mieux gardé en mémoire la consultation d'un périodique sur base d'un abonnement acheté (prégnance de l'acte) que celle d'un périodique trouvé dans la bibliothèque. En tout cas, il est évident qu'il y a un grand paradoxe entre le massif recours aux périodiques dans les sciences sociales qui représentent une part importante des budgets bibliothèques mais dont la mise en valeur documentaire par les bibliothèques, lorsqu'elle existe, semble boudée par les chercheurs.
L'étude danoise menée par la National Library of Education , présentée par Jakob Andersen, membre de la Section des bibliothèques en sciences sociales, et qui porte sur les habitudes et pratiques de recherche de chercheurs en sciences de l'éducation, montre que les chercheurs utilisent les moteurs de recherche (principalement Google car le plus simple) pour avoir une idée globale d'un sujet (le contexte) et parce que le nombre de références trouvées est en général plus important que l'Opac. S'ils n'ont rien trouvé sur Google, ils consultent alors le catalogue de la bibliothèque. Les chercheurs admettent que leur recherche est par conséquent plutôt arbitraire et non exhaustive, ce qui d'ailleurs ne fait qu'augmenter leur angoisse, mais ils évoquent la fatalité de la surabondance d'information tout en ne sachant pas comment s'en sortir. L'information trouvée sur Internet est validée par simple croisement et recoupement, ce qui n'est scientifiquement pas très satisfaisant. Outre que les moteurs de recherche ne couvrent que près de 30% des sites web, le référencement ayant depuis peu tendance à devenir payant, il y a de quoi s'inquiéter sérieusement sur la validité des réponses affichées par ces moteurs. C'est la complexité d'utilisation des outils de la bibliothèque qui fait préférer aux chercheurs des outils plus grand public, dits « google-like ». Pressés, les chercheurs danois n'étaient pas intéressés par des sessions de formation collectives aux outils proposés par la bibliothèque. En conclusion de l'étude, la bibliothèque danoise a choisi d'aller vers les étudiants et de proposer des initiations individuelles à leurs outils.
Cette personnalisation a été aussi adoptée par le centre de recherche allemand WZB pour lequel chaque chercheur a un bibliothécaire de référence qui se charge d'effectuer lui-même la recherche si celle-ci prend plus de 15 mn (« paradigme des 15 mn »). Cette attention personnelle portée aux chercheurs est notamment plus facile pour les petites bibliothèques.
Toujours dans le cadre de l'atelier des Bibliothèques de recherche en Sciences Sociales, des groupes de travail associant un chercheur et des bibliothécaires se sont isolés pour tenter de recenser les besoins documentaires exprimés par le chercheur. Si les demandes des chercheurs sont souvent urgentes, il a été possible de distinguer 3 phases : au début de la recherche, besoin de généralités ; au milieu besoin d'information spécifique et rapide ; à la fin, des vérifications ponctuelles. Parmi les besoins exprimés : des documents en texte intégral, des données de comparaison, la possibilité de récupérer les notices de la bibliothèque pour utilisation dans articles et bibliographie, des documents en langues étrangères, l'aide des bibliothécaires pour reformuler la recherche...
Les besoins, les approches et les services sont différents selon la taille et la situation matérielle de la bibliothèque. Les grosses et riches bibliothèques offrent de nombreuses ressources, mais n'ont pas le temps de délivrer un service personnalisé aux chercheurs. Les petites et pauvres bibliothèques ont des ressources limitées mais peuvent être à l'écoute des besoins et faire du conseil.
Tandis que les bibliothèques des pays du Sud souffrent de ne pouvoir offrir à leurs lecteurs des bases de données internationales, les bibliothèques des pays du Nord déplorent, elles, la faible utilisation de ces coûteuses bases par leurs lecteurs. De même, les faibles budgets des pays du Sud ne permettent pas aux bibliothèques d'acquérir suffisamment d'ouvrages édités par les pays du Nord, tandis que les bibliothèques des pays du Nord ont du mal à localiser et à commander des documents édités dans les pays du Sud, fortement réclamés par leurs chercheurs.
En conclusion, les bibliothèques se doivent de rassurer, d'offrir un service plus personnalisé, des services question-réponse, faire de la DSI (Diffusion Sélective de l'Information) et faire évoluer leurs outils de recherche vers une interface unique et simple telle que celle de Google, ce qui est actuellement l'objectif dans la notion de portails. Certains de ces services sont l'apanage de petites structures, d'autres tels que le portail sont réservés aux universités et utilisent des technologies complexes (projet de l'American Research Library www.arl.org/access/scholarsportal , projet de la Cornell University Library, le projet australien AARLIN).
Les portails de recherche dont il a été question dans l'atelier « scholar's portal » devraient contenir Opac, bases de données documentaires, bases de projets de recherche, annuaires institutionnels, listes de sites web... Les bibliothèques peuvent être un partenaire important pour la mise en place de ces portails. Les vendeurs de portail présents à l'atelier (Endeavor, Metalib, Zportal...) ont manifesté le besoin du savoir-faire des bibliothèques, pas tant sur l'indexation que sur les contenus. Il y a donc là, pour les bibliothèques, une opportunité pour rattraper le retard né des nouvelles technologies qu'elles ont loupé. Cette notion de portail peut être là l'occasion de trouver des services nouveaux à destination des chercheurs (personnalisation des profils, systèmes d'alerte, meilleur suivi des usages...).
Une des difficultés pour les bibliothèques de recherche en sciences sociales est de devoir répondre à des besoins très divers, larges mais aussi très pointues et sur un nombre important de champs disciplinaires et de régions géographiques. La bibliothèque de l'Institut d'Etudes Avancées de Berlin , dont la visite était proposé, a résolu cette question de façon assez innovante et dynamique.
Cette institution accueille 40 chercheurs du monde entier sur des thèmes couvrant différents champs des sciences sociales. Plutôt que de bibliothèque il faudrait parler de service documentaire. Car, seuls des usuels et quelques revues récentes sont conservés dans le centre de recherche. Pour le reste, les ouvrages sont empruntés aux bibliothèques allemandes. Le service bibliothèque assure aux chercheurs les ouvrages qu'ils souhaitent avec un délai de 24 heures. Le budget d'acquisition est donc quasi nul, deux bibliothécaires et un super-coursier connaissent très bien les fonds des bibliothèques allemandes dont l'accès est gratuit. Par an 20 000 ouvrages sont communiqués aux chercheurs, en provenance d'une centaine de bibliothèques. Les bibliothécaires, déchargés des opérations d'acquisitions et de catalogage se concentrent sur la recherche documentaire et le conseil aux chercheurs. Certes, l'institut pourrait craindre cette dépendance vis-à-vis des bibliothèques (et si elles abandonnaient la gratuité ?), mais ce système permet pour le moment à l'institution de soutenir des recherches très différentes, qu'une bibliothèque au budget limité ne pourrait suivre. Mis à part l'Institut de Berlin, ce système, assez séduisant, existe dans un seul autre centre de recherche aux États-Unis. Malheureusement, il ne peut fonctionner que dans les pays ayant un réseau important de bibliothèques.
" Ne laissons pas se reconstituer une tour de Babel dans un paysage clarifié depuis trente ans "
Telle est la phrase finale de la communication de Marcelle Beaudiquez à propos du rôle des bibliographies nationales à l'ère de l'information virtuelle.
Par son message, l'auteur de ces propos appelle l'IFLA à conserver son " leadership " dans l'établissement de nouvelles directives en matière de bibliographies nationales. Elle conseille à l'IFLA, notamment de coopérer davantage avec d'autres organisations internationales, anciennes et nouvelles afin que les acquis d'un grand concept du Contrôle bibliographique universel (CBU) mis en application il y a 30 ans ne soient pas perdus.
D'autres spécialistes du domaine " bibliographique " nous laissent réfléchir devant l'alternative " contrôle bibliographique ou chaos " ? (cf. aussi l'affiche sur http://www.ifla.org/VII/s12/conf/sb-berlin.htm.
De son coté, la Section Catalogage, se gardant toujours la priorité sur l'élaboration des normes de la description bibliographique normalisé internationale, mène de front plusieurs projets nouveaux , basés sur des concepts nouveaux tels que les FRBR (Éléments fonctionnels de notices bibliographiques), en impliquant les experts extérieurs dans ses travaux.
De fait de mon expérience et participation aux Comités permanents appartenant à la Division IV " Contrôle bibliographique " ces questions des systèmes d'information au sens large du terme m'intéressent toujours. Et comme les catalogues, bibliographies, constituent une base fondamentale de tout système d'information, il convient de s'intéresser à leur organisation, à la coopération entre différents établissements, afin de pouvoir garantir les meilleures performances et qualité. L'usager "final " ou professionnel doit pouvoir bénéficier de ces services que l'on a tendance, dans notre monde " virtuel " à oublier très vite.
Des services de référence, dans les bibliothèques ou d'autres organismes documentaires, services réels ou virtuels bénéficient, eux aussi, d'un intérêt grandissant du public professionnel. J'ai pu en être témoin, en assistant aux débats et ateliers.
Si l'on parle de la coopération et du travail en réseau, indispensable à l'époque ou travailler seul n'a pas de sens, il convient de souligner une forte volonté de mise en commun des pratiques d'institutions diverses comme les bibliothèques, les musées et les archives.
Comme chaque participant à pu le constater, il est impossible de suivre tout lors d'un grand congrès. Et l'IFLA n'est pas une exception, au contraire, son assemblée annuelle se développe d'une année à l'autre.
Du fait de l'intérêt des bibliothèques française pour ce format et du fait que la communication de Fernanda Campos (Directeur adjoint, Biblioteca Nacional, Portugal, Directeur du Programme UNIMARC de l'IFLA) n'est pas disponible sur IFLANet, ci-après quelques informations fondamentales concernant la restructuration du Programme fondamental UBCIM et l'évolution du format UNIMARC :
À partir de mars 2003, la Bibliothèque nationale du Portugal (BNP) a repris la responsabilité pour la partie du programme UBCIM concernant le format UNIMARC. Le Programme UNIMARC, associé à la Division IV de l'IFLA, est chargé de la maintenance et de la promotion de ce format MARC universel, créé par l'IFLA pour faciliter l'échange international des données bibliographiques.
Rappelons que l'UNIMARC a été étendu à d'autres types de données et dans de nombreux pays a servi aussi de base pour un format national. Le Programme UNIMARC ne peut pas oeuvrer seul : il doit garder et renforcer la coopération avec les autres groupes professionnels de l'IFLA et avec les autres organismes ayant affaire aux normes, comme le Centre ISSN International ou le TC46 de l'ISO, afin de garder une cohérence avec les autres normes bibliographiques et documentaires.
Les objectifs du format UNIMARC ont été regroupé de façon suivante :
(*) Plan stratégique 2002-2003, par Marie-France Plassard ( Directeur de l'UBCIM)
Parmi les actions identifiées pour atteindre ces objectifs l'on trouve la continuité du Comité permanent UNIMARC (PUC) :
État de l'art de la documentation :
Voici la liste des grandes tendances des l'évolution future de l'UNIMARC :
(*) voir aussi le texte de Joaquim R. de Carvalho - "UNIMARC future génération". IFLA Glasgow, 2002
Dans ce cadre, le Programme UNIMARC a l'intention de promouvoir les activités d'harmonisation à travers la fourniture des outils de conversion entre les formats et l'organisation des réunions lors des congrès de l'IFLA.: "Le format des données locales comme outil de contrôle bibliographique" et " Des implémentations XML " ont été choisi comme thèmes des prochaines rencontres annuelles en 2004 et 2005.
IFLANET sera le canal principal de communication sur le Format UNIMARC. La BN du Portugal projette de créer un site web spécialisé comportant à la fois des informations générales et des informations spécifiques fournies par le PUC et les utilisateurs du format, des communications, des commentaires et des enquêtes sur UNIMARC, des annonces d'événements intéressants et des développements technologiques (implémentations XML, mappings, etc.).
Pour d'autres informations (en particulier francophones) sur ce thème se reporter aux pages du CFU (Comité français de l'UNIMARC)
Lors de sa communication, Fernanda Campos a mis l'accent sur une nécessaire harmonisation entre UNIMARC et MARC21 et des schémas de métadonnées ainsi que sur le nouveau programme ICABS :
Le nom " IFLA/CDNL Alliance for Bibliographic Standards, ICABS ", choisi pour une nouvelle structure (entité) créée lors de congrès de l'IFLA, est une alliance entre l'IFLA et la CDNL (Conference of Directors of National Libraries).
ICABS prend en charge non seulement une partie de l'ex- Programme UBCIM, mais aussi une grande partie du Programme UDT, il se préoccupera du développement des bibliothèques numériques à travers un comité récemment crée CDI (CDNL Committee on Digital Issues), d'autres activités de normalisation suivies par différentes bibliothèques nationales.
Les partenaires de l'ICABS sont : Biblioteca Nacional de Portugal, British Library, Die Deutsche Bibliothek, Library of Congress et National Library of Australia
L'objectif de l'ICABS est la maintenance, la promotion et l'harmonisation des normes existantes de contrôle bibliographique qui pourra être accompli grâce aux actions liées aux ISBDs, les FRBR, le projet FRANAR, les formats UNIMARC et MARC21, Z39.50 et Z39.50-International Generation Future.
Pour le développement des stratégies du contrôle bibliographique l'on prendra en compte des initiatives comme le VIAF (fichier d'autorité virtuel international), les schémas des métadonnées et XML, les identifiants permanents. La préoccupation de l'archivage à long terme des ressources électroniques est le troisième grand objectif de l'ICABS comprenant : les conditions et les recommandations de l'archivage, les stratégies de migration et émulation, le " web harvesting ".
L'ISABS aura a travailler avec plusieurs sections différentes de l'IFLA dont Section de technologie de l'information ou la Section de Conservation et Archivage. En outre il est envisagé de coopérer avec des organismes comme l'UNESCO, l'ISO, l'ICA et d'autres. Pour plus d'informations voir http://www.ifla.org/VI/7/icabs.htm.