Financièrement, l'année 2005 a été plutôt chaotique. En voici les raisons :
Cotisation IFLA. Le CFI avait prévu de payer la cotisation française à
l'IFLA pour l'ensemble des associations et les ministères avaient alloué une
subvention de 15 000 euros à cet effet. Nous avons reçu une première
facture de l'IFLA de 18 196 euros qui dépassait le budget prévu. Une
négociation s'est alors engagée entre les ministères et l'IFLA, qui a finalement
accepté d'inverser l'ordre des cotisations prévues sur trois ans, réduisant à
15 000 euros la cotisation 2005 et de reporter sur 2006 la cotisation de
18 196 euros. Cela nous permettait de souffler un peu et de préparer avec
les autres associations le paiement de la cotisation 2006. Le CFI a assumé
seul la cotisation 2005.
Impression de l'IFLA Express. Le 26 août,
j'ai reçu la facture pour l'impression de l'IFLA Express et la location des
micro-ordinateurs. Un choc : elle s'élevait à 11 273 euros, du jamais
vu. D'autant plus que, s'il y avait eu un devis pour la location des micros, il
n'y en avait pas pour l'impression. Réclamation auprès des norvégiens qui ne
veulent rien entendre, transmission à l'IFLA qui ne répond pas et à Congrex
Holland qui négocie et obtient un rabais de 30 % et une facture finale de 7 263,01 euros. C'est déjà énorme mais on ne pouvait aller plus loin. Le budget de 3 000 euros est largement dépassé.
Hôtel des boursiers à Oslo. Toutes les réservations hôtelières ont été faites avant le 1er mai comme il se doit. Or en arrivant à Oslo, un boursier n'avait pas de chambre,
« oublié » dans les dossiers et il a fallu en payer une directement
sur place. D'autre part, Congress Holland m'envoie la facture de l'hôtel
norvégien le 15 novembre et n'a débité la carte bleue du CFI que début
janvier. Cela ne facilite pas la tenue des comptes.
M. Azankpé. M. Kokou Azankpé du Togo a reçu une bourse du CFI et
donc demandé un visa à l'Ambassade de Norvège au Nigeria, car il n'y a pas
d'ambassade de Norvège au Togo. Ce visa, malgré des appels à l'aide des
organisateurs du congrès et du ministère des Affaires étrangères de Norvège,
lui a été refusé. Malgré plusieurs demandes, je n'ai jamais su pourquoi. Le
consulat d'Abuja a même été parfaitement grossier. Les vols, l'inscription, la
chambre d'hôtel étaient évidemment réservés et payés, ce qui a occasionné une
perte sèche pour le CFI de 1 679 euros.
Accord du ministère de l'Enseignement supérieur. Le ministère nous a demandé de prendre en charge le voyage à Oslo de Frédéric Blin pour la somme de 2 100 euros à rembourser en 2006.
Accord avec l'INTIF. Enfin, signalons pour mémoire l'accord intervenu entre la Francophonie et le CFI pour assurer le paiement de la société qui a réalisé matériellement le CD-ROM des communications
françaises à l'IFLA. Nous avons réglé la société et l'INTIF nous a remboursé.
Le bilan 2005 est donc supérieur aux prévisions budgétaires :
En recettes : 82 431,24 euros au lieu de 79 409,42, soit 3 021,82 eurosde plus.
En dépenses : 81 887,39 eurosau lieu de 79 409, 42, soit 2 477,97 euros
de plus.
Soit une différence d'environ 3 000 euros en plus par rapport au budget prévisionnel 2005 et de 20 000 euros par rapport à l'année 2004 (58 993 euros).
Recettes
Dépenses
Résultat 2004
Prévisions 2005
Résultat 2005
Résultat 2004
Prévisions 2005
Résultat 2005
58 993,43
79 409,42
82 431,24
58 725,23
79 409,42
81 887,39
Différence prévisions/résultats
3 021,82
2 477,97
Différence 2004/2005
23 437,81
23 162,14
Reliquat 2005
543,85
Comme chaque année, certaines recettes et dépenses présentent, avec les prévisions, des différences qui
méritent d'être signalées.
Voici quelques exemples :
En recettes :
globalement, les recettes normales ont été inférieures aux prévisions et surtout aux besoins. Il
a fallu faire appel à l'épargne pour équilibrer le budget, soit 11 389,13
euros.
la participation des membres associés se limite cette année à un membre toujours fidèle : EBSCO
information services. Les autres ne répondent plus.
les revenus du
capital sont inférieurs aux prévisions (14 895 au lieu de 16 000
euros prévus) ? Soit un rendement global du portefeuille de 3,49 % en
baisse depuis plusieurs années.
les cotisations des membres individuels et collectifs sont inférieures aux prévisions, diminuant
d'année en année.
En dépenses :
les dépenses, malgré des baisses sur certains chapitres par rapport au budget, ont été en
augmentation de 79 409 à 81 887,39 euros par suite de gros
dépassements sur certains chapitres.
les boursiers
français ont utilisé 15 396 euros comme prévu. Douze bourses complètes ont été
attribuées de 1 333 euros, tous les boursiers ayant envoyé leur rapport et
donc reçu leur bourse complète.
les dépenses des
boursiers étrangers sont inférieures aux prévisions (35 439 au lieu de 40 641
euros). Nous avions limité le nombre des boursiers à 12, craignant un
dépassement qui ne s'est pas produit. Nous avons eu, comme toujours, beaucoup
de difficultés avec les visas, ainsi qu'une perte de 1 679 euros pour un
refus de visa.
comme déjà dit, l'IFLA
Express a coûté beaucoup plus cher que prévu (8 663 au lieu des 3 000
euros prévus).
le nombre des
cotisations des associations et institutions francophones à l'IFLA prises en
charge par le CFI a augmenté. Deux nouvelles associations et institutions (la
Bibliothèque nationale du Mali, l'ABGIB du Burkina Faso) ont demandé à être
prises en charge par le CFI, qui a accepté. Cela fait donc neuf associations
et institutions soutenues par le CFI en 2005 (au lieu de sept). Les organismes
soutenus sont désormais :
Association nationale des informatistes (Maroc)
Bibliothèque nationale de Madagascar.
Bibliothèque nationale du Mali.
Association des amis de la lecture (ASSOCLE), Bénin.
Association des
bibliothécaires, archivistes, documentalistes et muséographes du Cameroun.
Association des bibliothécaires et documentalistes Cambodgiens
Association
burkinabé des gestionnaires de l'information documentaire (ABGID, Burkina Faso)
Association of
professional librarians, Mauritius.
Association des bibliothécaires, archivistes et documentalistes du Congo (ABADOM).
Le capital
Le capital a du être entamé de 11 389 euros au printemps pour faire face aux dépenses précoces. Il n'a pu
être reconstitué en décembre et représente à ce jour 433 078 euros. Une partie
sera de nouveau utilisée en début d'année 2006 pour faire face aux premières
dépenses.
Subventions des ministères
Le tableau ci-dessous montre la correspondance entre les dotations des ministères et les dépenses
correspondantes :
Chapitre
Prévisions
Réalisations
Part culture
Part Éducation
Cotisation IFLA
14 000
15 000
10 000
5 000
Bourses francophones
40 641
35 44
20 000
15 440
Parrainage d'associations
1 619
1 904
800
470
Relations publiques
500
2 637
1 200
90
Total
56 760
54 981
32 000
21 000
Voici les pourcentages des dépenses par rapport au total :
Informatique : 0,81 %
Frais divers : 1,25 %
Relations publiques : 3,22 %
Expositions : 0 ,00 %
Voyages C.A. : 0,00 %
IFLA Express : 10,57 %
Bourses francophones : 43,27 %
Bourses françaises : 18,80 %
Parrainage d'associations : 2,32 %
Location de salles : 1,40 %
Cotisation à l'IFLA : 18,31 %
Il faut donc remarquer que les bourses représentent la
moitié du budget du CFI. Cela correspond à sa mission.