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Le Conseil d’administration (CA) s’est réuni six fois en 2010. En outre, le Bureau s’est réuni deux fois, la commission d’attribution des bourses une fois et plusieurs groupes de travail ont fonctionné (nouveau site web ; parrainage d’organismes étrangers francophones).
L’association s’est réunie en assemblée générale (AG) ordinaire le 04 juin 2010 et, le même jour, en assemblée générale extraordinaire, a voté la transformation de ses statuts et son changement de nom.
L’ AG a, en outre décidé de reconduire, dans un premier temps le CA de l’association à l’identique afin de poursuivre le travail entamé, les modifications structurelles du CA induites par les nouveaux statuts devant faire l’objet d’une élection dans les douze mois suivant l’AG du 4 juin 2010.
VOTE.
Les nouveaux statuts, rédigés conformément aux missions élargies du CFI, déterminées dasn le cadre d’une groupe de travail composé de membres du CA, ont été présentés et adoptés lors de l’AGE qui s’est tenue le 04 juin 2010. Le CFI a laissé place au Cfibd.
FORMALITES ADMINISTRATIVES
Les nouveaux statuts ont été déposés en préfecture, l’adresse modifiée, la composition du CA indiquée. Le compte bancaire sera modifié en conséquence en 2011, après réception du récépissé de la Préfecture.
RELATIONS PUBLIQUES
PARTICIPATION DU CFI/Cfibd A DIVERSES MANIFESTATIONS ET AUX TRAVAUX INTERASSOCIATIFS
En 2010, le CFI/Cfibd a été représenté :
CANAUX DE COMMUNICATION DU Cfibd
Sur Internet, Franck HURINVILLE a continué à faire vivre le blog du CFI.
En termes de diffusion d’information, le Cfibd s’est doté d’une boîte mail riche d’une liste de diffusion couvrant les bibliothèques publiques, universitaires et spécialisées du paysage bibliothéconomique institutionnel français, les associations professionnelles, et les personnes membres ou intéressées par le Cfibd à titre particulier.
COTISATIONS Cfibd
Les montants des cotisations, qui n’avaient jamais été changés, ont été modifiés par l’AG du 04 juin et les nouveaux tarifs ont été mis en place pour recueillir les adhésions 2011.
Sur Internet, Franck HURINVILLE a continué à faire vivre le blog du CFI ; en parallèle, le groupe de travail sur le site Internet a planifié les appels d’offre de début 2011 en s’appuyant sur le cahier des charges et l’arborescence établis par Marc MARTINEZ dans le cadre du groupe de travail.
Le CA du Cfibd a entamé une réflexion suite au vote des nouveaux statuts en vue d’ adopter une nouvelle charte visuelle web et papier.
Le Conseil d’administration du Comité Français IFLA (CFI) a examiné les candidatures à une bourse en vue de participer au Congrès de Göteborg. 10 candidatures françaises ont été sélectionnées sur un total de 17 et 7 francophones sur un total de 44. Une bourse spéciale 2010 a été attribuée à titre exceptionnel à un collègue haïtien en raison du séisme qui a frappé l’île et ses bibliothèques et a bénéficié à Erick Toussaint, jeune professionnel de l’association Fokal.
Comme les années précédentes, des listes principales et complémentaires ont été constituées. Toutefois, il n’a pas été fait appel aux collègues portés sur les listes complémentaires dans la mesure où tous les collègues des listes principales ont accepté le bénéfice de leur bourse.
Listes principales
Listes complémentaires
Pascal Sanz, réélu au Conseil d’administration et élu pour deux ans au Comité exécutif de l’IFLA, a participé aux travaux de ces deux instances et à divers groupes de travail mis en place par celles-ci.
Le CFI a, notamment, pris position sur :
2011 sera une année d’élections à la fonction de président désigné, aux postes du Conseil d’administration et aux Comités permanents de l’ensemble des sections et de certains Actions fondamentales.
Sur cette question, le CA du Cfibd a mené les actions suivantes :
Une réunion a été organisée pour tous les boursiers le mercredi 11 août à l’Hôtel Scandic Opalen. Le format de cette réunion a été profondément revu cette année pour en accentuer le caractère « interactif ». Plusieurs boursiers déjà présents l’année précédente ont été ainsi invités à prendre la parole sur les actions à promouvoir dans les sections comme « devenir membre d’une section », « constituer un réseau de contacts », « présenter un poster ».
La participation à l’information des francophones (traduction, blogs, réseaux sociaux), la création d’une nouvelle structure au sein de l’IFLA, les modes d’action à privilégier à l’issue d’un congrès ont été présentés par d’autres collègues.
Enfin, l’accent a été mis sur des innovations très récentes de l’IFLA susceptibles d’intéresser les collègues du Sud comme le programme BSLA et le financement de micro-projets dans le cadre d’ALP. De l’avis général, cette formule s’est avérée efficace et a rencontré un grand succès.
Des volontaires bénévoles français membres ou non du Cfibd ont contribué à l’effort de traduction. Les boursiers français ayant une obligation de traduction, le Cfibd les a accompagnés dans certaines démarches, pour la mise en ligne de leurs textes notamment.
Les textes traduits sont une sélection des communications scientifiques du congrès IFLA et de certaines réunions satellites de celui-ci. Le Cfibd a également participé à des traductions de Recommandations (Guidelines), par exemple le texte sur les dons rédigé par la section Acquisition et Développement des collections : http://www.ifla.org/en/publications/gifts-for-the-collections-guidelines-for-libraries
Pendant le congrès lui-même, la traduction de l’IFLA-Express et de nombreuses autres informations diffusées sur différents canaux, a été assurée, sous la bannière du Cfibd, par un élève de l’Enssib et une boursière du Cfibd, parfois secondés par l’apport spontané de quelques membres du Cfibd, le tout coordonné par Frédéric BLIN.
Le président du Cfibd a largement contribué à organiser et à animer le Caucus francophone au congrès IFLA 2010, dans la mesure où la collègue tunisienne qui devait le présider avait été empêchée de le préparer en raison d’un accident.
Pascal Sanz a accueilli à la BnF, en janvier, un Conseil d’administration de l’Association internationale francophone des bibliothécaires et documentalistes (AIFBD), dont il est vice-président. Il a participé aux deux réunions du CA tenus à Göteborg, a contribué à élaborer le compte financier 2009 et le budget prévisionnel 2010 et à organiser l’Assemblée générale. Il a rédigé l’appel à communication pour le congrès de La Martinique 2011 et a participé au conseil scientifique de celui-ci, chargé de la sélection des communications.
En 2010, le Cfibd a reconduit à travers la Commission d’Attribution des Bourses et des Parrainages (CABP) le parrainage auprès de l’IFLA pour 9 associations francophones, à savoir :
Cette même année, le Cfibd a décidé de remettre à plat les modalités d’attribution de ces parrainages. Un groupe de travail, coordonné par Julien ROCHE (SCD Lille1) a travaillé en 2010 sur la mise au point d’un questionnaire de retour d’expérience pour les associations parrainées, et sur un questionnaire d’appel à candidature pour les parrainages 2011.
Les critères de sélection des candidats au parrainage ont été ainsi redéfinis pour la campagne 2011 :
Les modifications de Statut de l’association ont permis au Cfibd de commencer à élargir ses missions dès 2010 et ses actions de soutien international reflètent cette ouverture de champ.
À travers son blog, le Cfibd s’est fait la chambre d’écho d’actions soutenues par ses partenaires («Actualité de la littérature africaine de jeunesse», un stage de La Joie par les livres ; le 1er festival de la BD au Cameroun, hébergé par le CLAC de Yaoundé), la naissance de nouveaux outils collectifs (le portail web 2.0 des bibliothécaires francophones lancé par Bibliothèques Sans Frontières), des manifestations organisées par ses partenaires (5èmes journées d’études du Comité français du Bouclier Bleu, congrès annuel de Liber à Aarhus, Danemark).
Le blog a ainsi contribué, comme l’année précédente, à entretenir la présence du Cfibd sur internet dans l’attente du lancement du nouveau portail de l’Association.
Au nom du CFI, le Président et les membres du Conseil d’Administration ont émis une déclaration exprimant « leur profonde solidarité avec les Haïtiens frappés par un tremblement de terre d’une particulière violence. L’urgence est actuellement au secours des victimes et au rétablissement des besoins collectifs de base (eau, nourriture, soins, hygiène, logement, etc.).
Mais nul ne saurait oublier combien, le moment venu, il importera de reconstruire les services publics liés à la culture, au savoir et au livre. C’est précisément la vocation du CFI, avec d’autres et à la place qui est la sienne, d’aider à la reconstruction de ces services. Dans les semaines qui viennent, le CFI s’enquerra auprès des collègues haïtiens des priorités qu’ils auront eux-mêmes définies ».
Le CFI a ensuite choisi de réserver, hors processus de sélection, une bourse pour permettre à un collègue haïtien de participer au congrès de l’IFLA. Ce collègue a été proposé par la FOKAL.
Par ailleurs, Bibliothèques sans frontières a proposé au président du CFI de siéger au Comité de suivi de son plan d’action pour les bibliothèques en Haïti.
La présente note récapitule les principales dispositions du Règlement d'attribution des bourses et les procédures, critères et usages appliqués par le CFI au cours des dernières années dans le traitement des candidatures à une bourse.
À noter que le Règlement d’attribution a été révisé en février 2006. Depuis cette date, les bourses ne peuvent être accordées à un collègue que dans la limite de trois années consécutives. Un délai de trois ans doit être respecté entre une série de bourses accordées durant trois années consécutives et l'octroi d'une nouvelle bourse.
Chaque année depuis douze ans, sous réserve de la faisabilité administrative et financière de cette opération, le CFI attribue des bourses à des professionnels de l'information. Deux objectifs principaux sont ainsi poursuivis :
Les bourses attribuées par le Comité français IFLA sont destinées à ceux d'entre eux n'ayant pu obtenir un autre financement, institutionnel ou associatif, pour assister au congrès annuel de l'IFLA.
La bourse couvre les frais engagés à hauteur de 1100 euros pour les boursiers français et pour leur totalité pour ce qui concerne les boursiers francophones.
En conformité avec les missions officielles de l'IFLA et du CFI, une bourse peut être attribuée en vue d’une participation à une réunion satellite d'un congrès annuel de l'IFLA.
Une seule bourse est attribuée par personne et par an, en fonction d’une procédure destinée à garantir l’impartialité dans l’attribution des bourses et l’égalité de traitement des candidats.
Le CFI se réserve la possibilité d’attribuer une bourse partielle à un candidat qui ferait état d’un financement complémentaire mais insuffisant pour couvrir ses frais. Le recours à cette faculté est rare mais peut être, à l’avenir, encouragé.
Les bourses du CFI peuvent compléter une autre subvention partielle accordée par un autre organisme, mais les deux subventions additionnées ne peuvent, en aucun cas, dépasser le montant des frais engagés et justifiés par le candidat. Toute irrégularité écarte définitivement les candidats fautifs de l'obtention d'une nouvelle bourse. Dans la pratique, le respect de cette disposition est délicat à vérifier.
Les dossiers de candidature sont reçus par deux rapporteurs. Ceux-ci en examinent le contenu, font un contrôle de recevabilité des dossiers puis, au vu des critères d’attribution du CFI, recommandent à la Commission d’Attribution les candidatures qui leur semblent devoir être encouragées par l’octroi d’une bourse.
L’ensemble des dossiers de candidature, recommandés ou non par les rapporteurs, est étudié ensuite par la Commission d'attribution des bourses (CAB).
L'attribution définitive des bourses est décidée par le Conseil d'administration, sur la base de la liste proposée par la CAB. Tout cas d'exception au Règlement d’attribution est examiné par le Conseil d'administration.
En 2010, la campagne de candidature a été lancée le 02 février et la date-limite de réception des candidatures fixée au 12 mars, puis au 21 mars. La CAB se réunit le 06 avril et le CA le 07 avril. La liste des candidats retenus est diffusée sur le blog dans la semaine du 12 avril.
Pour toutes les candidatures, les rapporteurs vérifient que :
Pour chaque candidature française, les rapporteurs relèvent si le candidat est bien
Pour chaque candidature francophone, les rapporteurs examinent si le candidat :
La qualité de la motivation présentée par le candidat est déterminante. Elle s’apprécie au regard de
« Un dossier, pour avoir des chances de succès, doit présenter des projets précis, des justifications argumentées où l'on distingue ce que l'IFLA peut apporter au candidat et ce que le candidat peut apporter à l'IFLA. Il doit s'appuyer sur la fonction et le profil personnel du candidat, sur les enjeux documentaires au sein de son établissement et sur son action existante ou potentielle au sein de l'IFLA et de ses sections. Il revient au candidat de spécifier avec soin les liens entre ces trois paramètres, ce qui lui permettra de convaincre les membres du CFI du bien-fondé de sa candidature à une bourse. »
« La bourse du CFI ne s'apparente donc pas à une bourse d'études ou le financement d'un programme de formations. L'IFLA est un congrès international qui ne peut absolument pas satisfaire un objectif de formation initiale ou permanente. Des collègues désireux de se former pourraient privilégier le contact avec des associations professionnelles nationales ou des écoles professionnelles. »
En cas de partage difficile à faire entre les candidatures, la CAB ou le CA peuvent recourir au barème suivant :
Franck Hurinville
Soizik Jouin
Voir ag040610.pdf