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Durant la session intitulé :« Professionnels de l'information », il y avait un grand débat autour de la définition des termes Bibliothécaire, Documentaliste, Archiviste et un nouveau terme pour moi Informatiste. A la fin de la session, le débat est resté toujours ouvert, puisque selon les différentes cultures des participants francophones, ces termes étaient compris et définis différemment.
Selon Denis Cordazzo, le ministre de la culture et de la communication en France durant la session « des publics à satisfaire », en France, il y a 4000 bibliothèques municipales qui desservent 65% de la population française. Selon l'enquête du CREDOC, 1/5 des bibliothèques n'ont pas encore Internet dans leurs bibliothèques. Muriel Amar de la BPI a discuté des enquêtes faites sur les usagers de sa bibliothèque et a insisté que le code du bibliothécaire soit l'autonomie de l'usager et la favorisation de l'autoformation.
Pour la session "Patrimoine et bibliothèques", les communications étaient plutôt orientées vers le patrimoine religieux comme le cas au Canada. La question de la propriété et ses fonctionnalités entre l'église et l'état dites patrimoniales était traitée en détails.
À la fin de la conférence, l'assemblée générale a présenté le rapport administratif et le rapport financier au membres de l'AIFBD qui a résulté: de travailler avec l'IFLA, de publier les actes de colloques, des élections, de programmer le congrès de l'association tous les 3 ans autour des dates de la conférence de l'IFLA. La prochaine conférence de l'AIFBD aura lieu en 2011 au Caraïbes.
La majorité des participants francophones de à la conférence de l'AIFBD ont assistées à la conférence de l'IFLA qui a débuté 2 jours après à Québec.
Selon les normes de l'IFLA les réunions des comités permanents ont lieu 2 fois: la première avant l'inauguration officielle de la conférence et la deuxième après la clôture de la conférence. Chaque réunion est de 3 heures. Normalement ce sont les membres qui ont droit à participer à ces réunions et les observateurs ont droit d'assister aussi d'après la permission du président du comité.
Nous allons vous présenter les travaux du comité Audiovisuel et Multimédia dont je suis la coordinatrice d'information. Le comité compte actuellement 50 membres de pays divers. 15 étaient présents à Québec dont 2 étaient à la pré-conférence de Montréal. Il est à noter que l'ancien secrétaire de notre comité était le responsable de la section audiovisuelle à la BNF, mais comme il a changé de poste il y a un an, une autre personne de la BNF nous a joins cette année. Ceci montre la présence non seulement des francophones mais des français dans notre comité et surtout de la BNF. La majorité des membres sont européens et il serait souhaitable qu'il y ait plus de membres de pays d'Afrique et d'Asie afin de bénéficier des expériences des autres. Ce comité est très actif et communique beaucoup via Internet toute l'année.
Concernant la première réunion du comité, elle était exceptionnelle cette année car nous avons entendu Ghislain Roussel, secrétaire général et directeur des affaires juridiques du dépôt légal des films à Québec et Mireille Laforce , coordinatrice de la section du dépôt légal à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Ainsi que deux intervenants de NGOs Richard Green, président de IASA International Association of Sound & Audiovisual Archives et Kurt Deggeler, CCAAA Convenor Coordinating Council of Audiovisual Archives Associations. Ils ont présenté leur travail et ont discuté de la Journée mondiale du patrimoine audiovisuel de l'UNESCO, le 27 octobre pour célébrer, afin d'attirer l'attention internationale sur les enjeux de ce combat. Pour plus de détails http://portal.unesco.org/ci/fr/ev.php-URL_ID=25525&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html et www.banq.qc.ca. Nous avons aussi discuté des formations en domaine de l'audiovisuel , de la conférence tous les 2 ans du JTS «Joint Technical Symposium » qui existe depuis les années 80 et l'étude en cours de création du « Joint Management Symposium ».
La réunion était trop chargé que d'habitude puisque nous devions ainsi discuter de l'agenda du comité: du rapport de la conférence à Durban, du rapport annuel 2007-2008, du rapport financier 2007-2008, du rapport du comité professionnel et des divisons, de l'organisation de la pré-conférence pour Milan 2009, ainsi que les projets en cours et les nouveaux projets en priori le questionnaire du dépôt légal , le recrutement de nouveaux membres pour 2009, des suggestions pour les thèmes de la conférence à Milan et finalement l'évaluation de la conférence de Québec. Ce qui fait que nous avons finalisé nos discussions durant la deuxième réunion du comité après la clôture de la conférence concernant certains points.
Le même jour nous avons aussi assisté à la réunion du comité permanent Préservation et conservation PAC. L'ordre de la réunion était pareil mais pour ce qui concerne la préservation et la conservation des documents quelque soit leurs formats. Et comme ils traitent pas mal les documents audiovisuel, c'est important d'y participer.
Quant à la réunion du caucus francophones dont nous tiendrons à assister tous les ans, afin de rencontrer des collègues et en discuter sur notre métier en français. d'habitude c'est une réunion qui regroupe tous les francophones qui participent à l'IFLA pour présenter les différents activités importants et surtout francophones qui ont lieu durant la conférence ainsi que d'autres activités en bibliothéconomie durant l'année. Le caucus francophone est considéré le premier au niveau de nombre des participants ainsi que les activités soutenus par ses membres.
Pour la première fois, un groupe de réflexion relations internationales dans les organisations nationales a organisé une réunion pour établir un nouveau groupe spécialisé dans l'IFLA. Le groupe fournira un forum pour étudier comment les différentes organisations gèrent leurs relations internationales et font des échanges d'expertise et d'expérience. L'espoir est que les organisations ayant des relations internationales bien établies partagent leurs expériences et aident ceux qui n'en ont pas. Plus de 60 personnes de différents pays ont assistés à cette réunion et ont promis de se réunir l'année prochaine pour définir le statut officiel de ce groupe. Ce groupe a pour objectif de développer un réseau des individus responsable des activités internationales dans les instituts ou les organisations internationales ; de déterminer et de disséminer les meilleurs pratiques reliés aux stratégies et politiques de développement internationales ; de monter les bénéfices de la gestion des relations internationales ainsi que de promouvoir les activités de ce groupe aux membres de l'IFLA ; d'échanger les expertises pour développer et maintenir les relations internationales de l'organisation ; de développer des outils qui assistent le développent et le management des relations internationales.
Les membres du comité audiovisuel et multimédia ont publié en 2003 des recommandations spécialisées intitulé « Les Recommandations relatives aux Documents Audiovisuels et Multimédias à l'Usage des Bibliothèques et autres Institutions » en anglais. Grâce à l'importance, la rareté et la haute qualité de ce document, il était traduit par différents membres du comité et aujourd'hui, les recommandations sont accessibles en 19 langues. http://www.ifla.org/VII/s35/pubs/avm-guidelines04.htm
Les membres du comité AVM préparent également des rapports annuels et financiers sur le congrès en cours ainsi que le précédent congrès afin de les publier en ligne sur la page du comité du site de l'IFLA. Ces rapports sont très importants pour suivre l'historique des activités du comité surtout pour les nouveaux membres.
Depuis 2 ans, trois membres du comité AVM ont créé un groupe pour travailler sur un questionnaire dans le but d'étudier l'état du dépôt légal de documents audiovisuels à travers le monde. Actuellement, peu d'informations sont disponibles à ce sujet alors que le besoin d'information est grand dans la mesure où ces documents sont menacés de disparition. Le questionnaire va être envoyer à divers pays pour apprendre quel est l'état de leurs collections réglementations et quelles sont les situations particulières qui leurs concernent. L'objectif est d'évaluer l'état du dépôt légal dans différent pays et de publier une étude approfondie sur ce sujet. http://www.ifla.org/IV/ifla74/papers/095-AVMSQuestionnaire-trans-fr.pdf
Tous les ans, les membres du comité de chaque session choisissent un article parmi ceux qui étaient présenté durant leur session afin d'être publié dans le journal de l'IFLA. Pour cette année le choix était difficile car il y avait 2 articles qui ont été voté pareil: le premier article était sur la « Mise en place et gestion du dépôt légal des documents audiovisuels et multimédia : l'exemple de la Bibliothèque nationale de la Jamaïque » http://www.ifla.org/IV/ifla74/papers/095-Francis_Webster-Prince-trans-fr.pdf et le second article intitulé « l'héritage audiovisuel de l'Egypte: statut actuel et perspectives futures » http://www.ifla.org/IV/ifla74/papers/095-Azmi-trans-fr.pdf.
Pour les traductions des communications de la conférence de Québec, et pour la session de notre comité en coopération avec celle des bibliothèques nationales, Il y a 6 communications sur 7 qui sont accessible en français sur le site http://www.ifla.org/IV/ifla74/Programme2008.htm#11August
Les bibliothèques que nous avons choisis à visiter cette année étaient durant la pré conférence de l'AIFBD à Montréal. Nous avons visité Radio Canada, l'Office National du Film du Canada, la Cinémathèque Québécois.
Concernant la visite de Radio Canada à Montréal, la radio était créée en 1939, la première chaîne de télévision était créée en 1952 et la deuxième chaîne RDI était créée en 1995. Le fond de leur archive de télévision est réparti en 2 types de matériel: des versions complètes des programmes de leurs chaînes et des journaux télévisés; soit leur propres productions, soit des coproductions soit du matériel acheté d'autres chaînes ou des producteurs privés.
Lors de l'achat du matériel d'autres producteurs, une copie du matériel reste conservé au Radio Canada. Au cas d'un besoin d'un deuxième usage de ce même matériel acheté par Radio Canada, une autre permission doit être prise de l'ayant droit.
Depuis 1998, Radio Canada a lancé un nouveau projet pour la gestion des archives, les métadata, la restauration des casettes, le transfert en Betacam ainsi que l'inventaire et c'était achevé en 2003. Ils ont réussit à émerger les différents systèmes qu'ils avaient depuis des années dans une seule base de donnée. Aussi, ils ont créer une interface web afin de faire des recherches dans l'ancien base de donnée. Actuellement, tous les journaux de Radio Canada sont enregistré sur des cassettes Betacam XP .
Le numéro de séquence collé sur chaque cassette est simplement pour l'historique mais pour retrouver un cassette dans les magasins, c'est le code barre qui compte le plus pour la circulation d'une casette. Pour moi, qui n'était pas habitué à ce type de fonctionnement dans les magasins avec le code barre et selon leur expérience, j'ai trouvé que le système fonctionnait très bien d'après le personnel.
En ce qui concerne leur politique d'enregistrement, Radio Canada conserve une seule copie des journaux télévisés et pour les programmes, ils conservent 3 copies (une copie master à la bibliothèque, une copie de ce qui est projeté pour le public et la troisième une copie de sauvegarde). A la fin de chaque année, ils choisissent 2 journées complètes une au mois d'octobre et une au mois de février pour les conserver aux archives. Leurs collections compte aujourd'hui de 460.000 cassettes vidéo, 100.000 boîtes de films, 30.000 CD audio CD Radio. Ils produisent de 20 à 40 cassettes par jour pour la chaîne 1 en fonction des saisons et ils donnent la priorité au journal télévisé pour le catalogage. La bibliothèque de Radio Canada, sert en priori le personnel, ainsi que les producteurs privés et les ventes extérieurs.
Nous avons aussi visité l'ONF (Office National du Film du Canada) dans ses deux locaux public et professionnel. La bibliothèque est ouverte depuis 15 ans, elle reçoit des enfants, du grand public et des étudiants. Elle peut accueillir 28 personnes simultanément sur 21 écrans, puisqu'il y a des écrans avec de 1 à 3 sièges. La bibliothèque possède 8000 films originaux et 13000 films inclus les versions en différentes langues. Pour la gestion des magasins, ils utilisent Oracle et environ 200 transactions se passent dans les magasins par jour.
D'autre part, nous avons visité l'autre bâtiment de l'ONF dans la banlieue ou sont stockés les films ainsi que les bureaux du personnel. Ce qui nous a impressionné le plus à l'ONF c'est le service « Stocks Shops ». Il s'agit d'une base de donnée qui contient des séquences originales du fond de leur production numérisé. Ce fond est accessible on-line et les séquences sont vendues aux internautes. Leurs usagers sont les producteurs de films et de programmes ainsi que les autres chaînes de télévision. Ce service est tout récent, il existe depuis un an mais d'après le personnel c'est très rentable. Il utilise une base de donnée interne et elle accessible enligne en français et en anglais. http://www3.onf.ca/index.php
Le congrès 2009 de l'IFLA aura lieu du 23 au 27 Août 2009 à Milan. Durant les 2 réunions du comité audiovisuel et multimédia nous avons envisagé d'organiser un atelier spécialisé pour une journée hors le site du congrès. Le thème de l'atelier sera les Collections audiovisuelles pour les bibliothécaires non spécialisés.
l'atelier sera destiné aux personnes qui sont devenues responsables d'une collection audiovisuelle ou d'un centre d'archive audiovisuel ; c'est-à-dire aux bibliothécaires qui se sont trouvé dans un milieu audiovisuel mais qui ne sont pas familiariser par ce domaine.
l'objectif est de présenter une introduction de base pour les différents aspects des collections audiovisuelles et la gestion et la préservation de ces collections. l'atelier va couvrir les aspects suivants : Philosophie des archives audiovisuels, inclue les aspects théoriques et éthiques, les risques de détérioration et d'obsolescence, la conservation et la préservation, la gestion de l'accès, les questions du dépôt légal et des droits d'auteurs, les pratiques de stockage, le traitement de ces collections catalogage et indexation, recognition des types du matériel, les pratiques des implications des nouvelles technologies.
Un groupe de 3 membres du comité -dont je fais part- était formé pour organiser cette journée et prendre contacte avec les médiathèques italiennes ainsi que les intervenants et les participants.
Aussi pour la conférence de Milan, sous le thème de "Les bibliothèques créent le futur : construire sur l'héritage culturel", notre comité organise en coopération avec la division du Contrôle bibliographique une session de 2 heures sur le contrôle bibliographique des supports audiovisuels dans le temps des changement très rapide. http://www.ifla.org/IV/ifla75/call-avms-en.htm.