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"Bibliothèques du futur, progrès, développement et partenariats"19-23 August 2007, Durban, South Africa |
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Comptes rendus des boursiers francophones 2RAPPORT DE Abderrahim AMEURGrâce à une bourse octroyée par le Comité Français de l’IFLA, j’ai pu participer pour la première fois au Congrès de l’IFLA dans sa 73ème édition à Durban dont le thème principal était : « Bibliothèques du futur, progrès, développement et partenariats ». Le présent rapport rend compte de cette participation et s’articule autour des trois points suivants :
1. Contexte et objectifs de la participationEn plus des motivations liées directement aux objectifs de carrière professionnelle et de recherche, ma participation au 73ème Congrès de l’IFLA au nom de la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc (BNRM) a été plutôt pensée pour mieux asseoir son positionnement, en tant que bibliothèque coordinatrice du réseau marocain des bibliothèques, sur la scène bibliothécaire internationale. |
Pour l’instant, la BNRM est adhérente à l’IFLA pour les 9 sections suivantes : Bibliothèques Nationales, Bibliothèques de Sciences Sociales, Catalogage, Acquisition et Développement de Collections, Livres Rares et Manuscrits, Préservation et Conservation, Afrique, Classification et Indexation, et Audiovisuel et Multimédia.
De plus, j’avais songé et j’avais été encouragé, principalement par ma Direction et des collègues de la BnF, à présenter une candidature pour devenir membre du Comité des Technologies de l’Information de l’IFLA, mais cette candidature n’a pas pu être achevée et ce, principalement, en raison de l’absence d’un travail préparatoire jugé nécessaire pour la réussite d’une telle adhésion. Il va de soi que ma participation au congrès de l’IFLA a été faite dans l’objectif de me permettre d’être au fait des mécanismes de fonctionnement de cette dernière et de pouvoir activer, par la suite, notre participation dans les sections de cette organisation auxquelles nous sommes abonnés. L’apport de toutes ces activités devra se répercuter directement sur la capacité de notre institution de remplir pleinement son rôle de bibliothèque chef de file sur le plan national tout en étant aussi active sur la scène bibliothéconomique internationale.
Il serait inutile de rendre compte de toutes les communications du Congrès vu leur nombre et vu qu’ils soient déjà disponibles sur le site IFLANET. Néanmoins, j’ai été particulièrement intéressé par les communications suivantes :
-Participation à la réunion du 24 août 2007 du comité permanent de la section « Bibliothèques Nationales » Lors de cette réunion, les membres du comité ont discuté du plan stratégique de la section notamment pour la préparation des activités de la section au congrès de l’IFLA 2008 au Québec. Dans ce sens, je suis en cours de préparation d’un projet de communication en langue française sur la thématique « Le dépôt légal de l’audiovisuel et du multimédia : pratiques à travers le monde ». Ce thème sera présenté conjointement avec la section « Bibliographie » et le Comité du « Dépôt légal et autres aspects juridiques ».
-Participation à la réunion du 24 août 2007 du comité permanent de la section « Catalogage » Suite à des travaux auxquels j’ai participés auparavant pour la mise à jour du Code International du Catalogage pour le compte de l’IFLA, j’ai été contacté par le Groupe de révision de l’ISBD (qui relève de la section du Catalogage) afin de participer aux travaux du Groupe notamment pour la fourniture d’exemples de notices bibliographiques en langue arabe. Cette contribution sera intégrée dans la prochaine édition de « l’ISBD consolidé ».
-Participation aux réunions organisées par le CFI, le Caucus francophone, la réunion des bibliothèques arabes, la cérémonie d’ouverture, ainsi que les sessions plénières 1 et 2.
-Prise de contact avec les vendeurs de Systèmes Intégrés de Gestion de Bibliothèques dans l’exposition. Durant la période du Congrès, la BNRM avait lancé son appel d’offres pour l’acquisition d’un SIGB et d’un portail pour amorcer la première véritable informatisation dans la vie de l’institution. En ma qualité de chef de projet, j’ai saisi ma participation au Congrès pour discuter en détails, demander des démonstrations et prendre connaissance des dernières mises à jour du marché et des produits ciblés par la BNRM d’une façon particulière.
-Prise de contact avec les fournisseurs d’accès aux bases de données et ressources électroniques, notamment pour étudier les offres d’accès à ces ressources via l’organisation en consortium.
-A l’issue d’une discussion avec un des directeurs de vente d’OCLC, ce dernier a exprimé la volonté de la compagnie de collaborer avec la BNRM pour réussir son futur projet d’informatisation notamment via la fourniture gratuite de notices MARC pour la constitution du premier catalogue informatisé de la BNRM. Ce service sera sollicité par la BNRM au cours de l’année 2008 durant la phase de migration des données.
-Diffusion et discussion d’un rapport de mission auprès des collègues de la Bibliothèque Nationale sur la première participation de notre institution à un Congrès de l’IFLA.
-Discussion des acquis avec des membres de l’Association Nationale des Informatistes afin d’encourager cette dernière à être plus présente dans ce genre de manifestations et sensibiliser les bibliothécaires marocains aux intérêts de travail avec l’IFLA ;
-Discussion des acquis avec les étudiants / futurs bibliothécaires marocains dans le cadre d’un cours que je dispense à l’Ecole des Sciences de l’Information (Bibliothèques Nationales, Universitaires et Spécialisées). Dans ce sens, un certain nombre de communications du Congrès ont été étudiées notamment une étude de cas de la Bibliothèque Nationale de l’Afrique du Sud. Les étudiants ont été aussi sensibilisés à l’importance que revêtent les associations d’une manière générale et l’IFLA plus particulièrement, dans le développement du domaine des bibliothèques sur le plan mondial. -Diffusion de l’information auprès d’autres collègues notamment sur les avantages d’adhésion à l’IFLA et autres opportunités d’accès à des ressources et de partage des expériences.
-Renforcer sa participation de la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc durant le prochain Congrès de l’IFLA au Québec, et ce par l’envoi d’une délégation plus importante afin de promouvoir le projet de la BN et mieux renforcer les partenariats institutionnels surtout dans le contexte de la francophonie.
-Présenter une communication dans l’une des sections d’intérêt pour notre Bibliothèque. Dans ce sens, un projet de communication est en cours d’élaboration et va être soumis incessamment à la section « Bibliothèques Nationales » et « Bibliographies » sur les pratiques du Dépôt Légal au Maroc pour l’Audiovisuel et le Numérique.
-Participer activement dans les travaux du Groupe de travail sur « l’ISBD consolidé » en collaboration avec les bibliothécaires/catalogueurs de différentes bibliothèques marocaines. En définitive, je tiens à remercier vivement tous les membres du Comité Français de l’IFLA qui m’ont donné la possibilité de participer au congrès de l’IFLA et d’établir des échanges professionnels fructueux. Le Congrès fut une réussite et un bon début pour amorcer de sérieux projets au sein de l’IFLA dont les retombées ne peuvent être que bénéfiques pour le secteur des bibliothèques dans notre pays et au sein de la communauté francophone de par tout le monde.
L’IFLA (Fédération internationale des associations de bibliothécaires et des institutions) est une association indépendante, internationale non gouvernementale, à but non lucratif créée en 1927. C’est une organisation rassemblant 1700 membres dans 150 pays.
Chaque année, l’IFLA organise un congrès mondial des bibliothèques et de l’information rassemblant plus de 3.000 participants afin de pouvoir échanger les expériences et évaluer les différentes actions menées par ses sections respectives. C’est dans ce cadre que du 19 au 25 août 2007, l’IFLA a tenu son 73ème Congrès à Durban, en Afrique du Sud. Le Thème principal du congrès était « Bibliothèque du futur, Progrès, Développement et Partenariat ».
Le programme du congrès était composé de diverses activités que sont : les séances pour les nouveaux participants, les sessions plénières, les réunions des comités permanents, une exposition, les visites sur terrain et l’Assemblée Générale de l’IFLA.
Je voudrais, encore une fois de plus, remercier le Comité Française de IFLA (CFI) qui nous a permis de prendre part pour la première fois au Congrès de l’IFLA.
Comme c’était ma première participation à un tel congrès, mon attention s’est portée sur les sessions consacrées à l’Audition sur la structure professionnelle de l’IFLA et à la réunion pour les nouveaux participants, j’ai aussi assisté aux différentes communications des sections suivantes : « Education et Formation », « Bibliothèques médicales et biologiques » et « Gestion des associations de bibliothécaires ». J’ai, en plus, participé, en tant que observateur, à des réunions des comités permanents de ces deux dernières sections.
Journée de dimanche 19/08/2007
Après les cérémonies d’ouverture du Congrès rehaussé par le Ministre des Arts et de la Culture d’Afrique du Sud, Dr Z. Pallo Jordan, des sessions ont suivi : Audition sur la structure professionnelle de l’IFLA et Réunion pour les nouveaux participants.
Pour la structure professionnelle, le Comité professionnel de l’IFLA a présenté le rapport et les recommandations issus d’une réunion tenue en décembre 2006 par ce comité. Des modifications ont été faites au niveau de la structure de l’IFLA. Le comité a recommandé à l’IFLA d’établir quatre Divisions, avec Section chacune et Groupe d’intérêt spécial. La réunion pour les nouveaux participants au congrès de l’IFLA avait pour objet de nous présenter l’IFLA : sa mission, sa structure, ses activités et ses services à savoir : les programmes fondamentaux, les divisions, les sections, les groupes de discussion et les listes IFLANET ; l’adhésion et les trois piliers de l’IFLA (la société, ses membres et la profession). Il faut noter que l’IFLA est une organisation bien structurée.
Journée de lundi 20/08/2007
Développer et améliorer la formation bibliothéconomique dans les pays en développement : point de vue des formateurs et des praticiens
La première communication présentait les résultats d’une recherche d’identification d’école de bibliothéconomie et de sciences de l’information existant en Amérique Latine ainsi que les disciplines enseignées. L’enquête effectuée a révélé qu’un total de 127 institutions dans les pays hispanophones et lusophones de la région, seulement 100 paraissent actives.
La deuxième communication portait sur le comment diriger les étudiants d’écoles bibliothéconomie et sciences de l’information vers un monde plus large. L’Indonésie ne comptent que trois universités ayant d’écoles de bibliothèque et de sciences de l’information graduées et plusieurs universités ont des écoles d’étudiants préparant une licence. Le développement de programmes en sciences de l’information ainsi que l’impact de la technologie introduite dans les bibliothèques font que la formation en bibliothéconomie dans ce pays se développe toujours.
La troisième présentation a insisté sur le développement des compétences en maîtrise de l’information par la formation en spirale. La maîtrise de l’information a été définie comme la capacité de savoir l’information nécessaire, le pouvoir localiser, l’évacuer, l’utiliser et se servir des données obtenues.
L’expérience du Brésil nous a montré combien le système des professionnels des bibliothèques s’adapte aux changements et combien ces bibliothécaires se battent pour assurer la communauté avec un service de qualité et sont bien disposés pour la lutte contre l’analphabétisme dans le pays.
La cinquième présentation rendait compte de plusieurs initiatives de collaboration entre les établissements intercontinentaux. Les domaines auxquels ils coopèrent sont les suivants : le développement de la formation en science de l’information, l’échange de programme d’étude, l’échange du personnel d’université et des étudiants et le développement de formation à distance que la connectivité présentait de problèmes techniques.
L’exposé qui a suivi, mettait l’accent sur l’intégration des technologies de l’information et de la communication dans l’enseignement des sciences de l’information en Afrique subsaharienne. Les écoles subsahariennes de sciences de l’information et des bibliothèques se sont engagées dans cette tâche en intégrant des modules de technologie de l’information et de la communication dans leurs programmes. Ils ont développé des modules appropriés et ont fusionné les connaissances les TIC dans les modules traditionnels. La plupart des écoles enseignent ces modules de façon théorique par manque d’ordinateurs et de faible accès à Internet.
En Amérique centrale, la conception d’un curriculum en bibliothéconomie et en documentation met l’accent sur les compétences informationnelles, considère la faiblesse dans les procédés des compétences informationnelles de la région et prête attention aux processus de globalisation qui proclame l’information comme ressource stratégique et les bibliothécaires comme ses interlocuteurs.
Dans les pays asiatiques (Taiwan, Corée et Japon) le développement des bibliothèques et des sciences de l’information se fait par étape. L’auteur a fait une analyse sur les efforts réalisés et les défis relevés en termes de développement de programme d’études, la qualité d’éducation et les points de vue des éducateurs.
Accès libre : une panacée pour les pays en développement
Toutes les communications faites parlaient de l’accès libre de l’information de santé et le développement dans les pays en développement. Il faut noter que l’information médicale et sanitaire peut être accédé sur les sites web spécialisés. Ceci pour dire que cette information est disponible seulement pour ceux qui disposent des infrastructures, qui ont une certaine qualification, connaissance de la langue et des moyens financiers suffisants. Le manque d’accès facile à la littérature biomédicale est dû à une marchandisation des éditions scientifiques. L’accès libre devrait être une réponse aux problèmes que les éditeurs posent aux bibliothèques et aux chercheurs.
Afrique : Regarder le modèle futur des bibliothèques africaines pour le 21ème siècle et au-delà
En Afrique du Sud, le besoin d’accès à l’information des affaires a été identifié comme étant un des besoins critiques de petites et micro-entreprises qui, depuis l’établissement du premier gouvernement démocratique en 1994, sont devenues un des facteurs pour le développement de l’économie sud africaine. Une telle information est essentielle pour les petites et micro entreprises parce qu’elle permet de prendre connaissance sur les sources de financement, conseils donnés sur la technologie appropriée pour telle ou telle autre entreprise, les directives sur la mise en place des entreprises. Ainsi il a été créé ce qu’on a appelé « Bibliothèque des Coins du Business ».
L’accès à l’information scientifique paralyse la recherche dans les pays africains. Les bibliothèques ne sont pas suffisamment représentées dans ce militantisme universel sur l’égalité des chances à tous dans le système scientifique mondial. Les collections stratégiques de la région, comme les acquis de l’histoire sur les différents supports généralement sont conservées dans des conditions précaires. Les bibliothèques africaines devraient trouver des nouvelles normes de gestion et de conservation de cette information.
Le Malawi est doté d’une culture riche mais la lecture ne fait pas partie de cette culture. Une nation de lecture est une société bien informée qui peut contribuer à la transformation économique de son pays. L’implantation faible des bibliothèques dans les secteurs ruraux contribue fortement à des niveaux plus bas des normes éducatives et à des niveaux élevés de l’analphabétisme. Le développement de cette culture de lecture devrait commencer à la première partie de l’enfance et la consolider à l’âge adulte.
En ce qui concerne la qualification en Bibliothéconomie et Sciences de l’information, il est important que l’Afrique ait son propre chemin de développer les modèles de qualification qui seraient réalistes et appropriés au contexte africain, des modèles d’éducation qui cassent la formation traditionnelle avec les modèles occidentaux.
Journée de Mardi 21/08/2007
Accès à l’information sur le SIDA en Afrique et propriété intellectuelle
Toutes les communications ont mis l’accent sur la situation épidémiologique du VIH/SIDA en Afrique, le continent le plus touché au monde et l’impact de l’information publiée sur le comportement des individus. En Afrique l’accès à l’information sur le VIH/SIDA est principalement à travers la radio, le personnel de santé, les chefs locaux, les pairs éducateurs, les membres de famille, les ONGs et les écoles. On retrouve l’information sur le VIH/SIDA dans la littérature grise et les autres publications éphémères. Grâce à une information très répandue sur le VIH/SIDA, le peuple africain peut acquérir des connaissances nécessaires pour le changement de comportement.
Assurance de la qualité et formation professionnelles dans les pays en développement
En Asie, la qualité de l’éducation en bibliothéconomie et sciences de l’information peut être augmenté grâce au matériel didactique, à l’organisation de ce matériel pour le partage et la réutilisation. La communication décrit l’effort fait pour développer un dépôt de matériel didactique, le développement de taxonomie et de metadata pour la recherche et la lecture rapide. Le potentiel pour la réutilisation du matériel didactique dans la matière de l’organisation de l’information est examiné de divers aspects afin d’analyser comment cette matière sont couverts dans les programmes principaux des études de l’information, la gestion de la connaissance et les systèmes d’information.
Une présentation a été faite sur les stratégies d’évaluation de huit programmes d’éducation de la bibliothéconomie et sciences de l’information dans les six pays membres du GCC (Gulf Cooperation Council) à savoir Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Kuweit, Qatar, Muscat et Bahrain. A partir d’un questionnaire électronique distribué à huit écoles de la région il a été recueilli des informations sur la qualité d’éducation des étudiants préparant une licence.
Au Pakistan, un besoin de préparer des professionnels de l’information est là et actuellement huit universités offrent des programmes réguliers. La Commission de l’Education Supérieure a poussé fort pour réduire et maintenir la qualité de l’éducation. Cette communication a identifié les issues de base concernant la qualité de bibliothèque et l’éducation et a suggéré les mesures possibles de l’assurance de la qualité. Pour collecter les données de cette étude l’approche utilisée est basée sur l’enquête, l’interview, le focus groupe, les discussions avec les pairs et observation et l’expérience de l’auteur.
Journée de Mercredi 22/08/2007
Développement des « chefs » des associations
La première communication de la journée portait sur la coopération qui existe entre l’Association des bibliothèques finlandaises (FLA) et l’Association pour les bibliothèques et l’information de l’Afrique du Sud (LIASA) depuis 2003.
La deuxième communication avait pour objet de présenter un guide de plan d’action de plaidoyer. Ce guide est conçu pour aider les gestionnaires des associations à créer un plan d’action pour la plaidoirie.
Le rôle de la participation individuelle dans la politique de plaidoyer a été mis en accent dans la communication qui a suivi. La discussion portait sur l’importance de la participation personnelle, la position et la valeur qu’on peut apporter. Les bibliothécaires et les professionnels de l’information ont été invités d’être avocats de leur profession.
L’expérience de l’Association européen pour l’information et les bibliothèques de santé (EAHIL) nous a montré combien une association sous un modèle virtuel peut fonctionner normalement même s’il y a un problème de budget. Toutes les activités de l’association se gèrent sur le site web, y compris des élections.
L’Association de bibliothèques de Ghana a de plus proposé un modèle de leadership et de gestion qui contribuerait au développement de la profession des bibliothécaires. Dans l’exposé on nous fait savoir que l’Association de bibliothèque du Ghana joue très ou même presque pas son rôle dans la gestion des bibliothèques du pays. Elle devrait exercer son autorité pour s’identifier et prendre part dans la prise de décision, influencer la répartition des ressources pour le développement des bibliothèques et des bibliothécaires.
Et à la fin, il a été présenté les principes fondamentaux de la rédaction de proposition de subvention. Dans l’exposé on a fourni des informations essentielles sur les multiples domaines que le projet doit couvrir. Une proposition qui inclut une description complète de la situation accompagnée d’une proposition financière. Elle doit être conçue de telle manière qu’il soit facile à lire, au maximum de 5-7 pages et bien documentée.
Journée de Jeudi 23/08/2007
Visites de bibliothèques
Nous avons visité la bibliothèque Nelson Mandela Medical Library de l’université de KwaZulu-Natal. Elle est vaste à deux niveaux. Elle a aussi une grande salle équipée de 100 ordinateurs connectés à l’Internet. Ceci permet aux étudiants d’accéder facilement à l’information médicale à travers les « Open Access ». Ils organisent des formations hebdomadaires sur la recherche de l’information dans les banques de données aux quelles ils ont accès.
Journée de Vendredi 24/08/2007
Participation à des réunions de comités permanents des sections « Gestion des associations des bibliothécaires » et « Bibliothèques médicales et biologiques »
Les réunions des comités permanents avaient pour objet de planification des activités pour la période 2007-2008. Ils ont échangé sur les thèmes de communications pour le prochain congrès qui aura lieu à Québec au Canada, ils ont parlé de la publication du bulletin IFLA et à la fin les membres ont annoncés des réunions, séminaires, conférences qui auront lieu ici et là.
J’ai particulièrement entré en contact avec la section « Gestion des associations des bibliothécaires ». J’ai eu l’occasion de présenter l’association dont je suis membre agréée en 2006. Comme elle est encore jeune sans expérience, j’ai voulu savoir l’apport de cette section auprès des associations naissantes.
A l’exposition j’ai été visitée quelques stands. Là j’ai eu l’occasion d’échanger avec l’équipe de EBSCO sur les abonnements aux revues électroniques, comment accéder à ces revues. J’ai ensuite été au stand de ELSEVIER où j’ai trouvé un appel à proposition de projet lancé par ELSEVIER FOUNDATION pour appuyer les bibliothèques des pays en développement. Les projets devraient être écrits en anglais et soumis avant le 1er octobre 2007.
Au retour, j’ai d’abord rencontré le président de l’association ABADBU (Association des Bibliothécaires, Documentalistes et Archivistes du Burundi) pour lui rendre compte du voyage et du congrès. Ce dernier a ensuite convoqué une réunion des membres avec l’ordre du jour le 73ème congrès de l’IFLA tenu à Durban et les divers. Dans mon exposé, j’ai beaucoup insisté sur le rôle que notre association doit jouer pour promouvoir des bibliothèques existantes et inciter le gouvernement d’implanter les services de documentation dans les écoles et pour le public.
La première activité que j’ai pu réaliser c’est de réunir le comité exécutif de AHILA-BURUNDI (Association pour l’Information et les Bibliothèques de Santé en Afrique-Section Burundi) pour la formulation d’un projet à soumettre à ELSEVIER FOUNDATION avant le 1er octobre 2007. Nous avons travaillé sur un projet intitulé «Réseau de Bibliothèques et Centres de documentation spécialisés sur la santé » et le projet a été soumis à pour demande de financement à ELSEVIER FOUNDATION.
C’est ma première participation et j’ai été très impressionnée par ce monde des professionnels de l’information présents avec beaucoup de déterminations pour améliorer la pratique professionnelle. J’ai beaucoup appris et conclu que mon pays, le Burundi, est encore loin par rapport aux autres pays surtout au niveau de développement des bibliothèques : manque des bibliothèques scolaires ; des bibliothèques publiques, les CLACs sont inactives ; des bibliothèques universitaires (toutes les universités du Burundi, publiques ou privées, n’utilisent qu’une seule bibliothèque celle de l’université nationale du Burundi) et le manque des associations professionnelles actives. L’ABADBU doit fournir beaucoup d’efforts afin de pouvoir contribuer dans le développement des bibliothèques et des professionnels de l’information du pays.
Du 19 au 25 Août 2007 s’est tenu à Durban (Afrique du Sud) le 73ème congrès de l’IFLA qui avait pour thème : Bibliothèques du futur, progrès, développement et partenariats » . Le choix de ce thème découle du fait que les bibliothèques doivent s'assurer que leurs produits et services correspondent aux besoins évolutifs de leurs clients. Pour se faire, il faudrait
C’est pour traiter ces différents aspects que le congrès de Durban a été organisé. Ont participé à ce congrès des experts et professionnels de l’information issus de différents pays et de différentes institutions.
Le congrès de Durban a été organisé au ICC « International Convention Center ». La cérémonie officielle d’ouverture a eu lieu dans le même centre. Elle a été marquée par les allocutions de l’ex-président de l’IFLA, M. Alex Byrn et de différentes personnalités représentants de hautes instances en Afrique du Sud.
Afin de partager les connaissances que j’ai acquises lors de ce congrès et de faire profiter le maximum de collègues de mon retour d’expérience, j’ai eu le grand plaisir de rédiger le présent rapport. Ce rapport traite les faits saillants du congrès de Durban et les actions à entreprendre afin de mieux intégrer la société de l’information et du savoir. Il s’articulera autour des points suivants :
Le congrès de l’IFLA est une occasion pour tous les bibliothécaires pour acquérir de nouvelles connaissances, avoir une idée sur l’état d’avancement du domaine de la bibliothéconomie et nouer des relations de coopération et d’échange avec des institutions et des associations professionnelles.
L’IFLA, l’organisateur du congrès, est la principale organisation internationale représentant les intérêts des bibliothèques, des services d'information et de leurs usagers. Différents comités et associations professionnelles sont membres de l’IFLA, parmi lesquels le Comité Français IFLA (CFI). Ce dernier exerce ses fonctions au sein de l’IFLA et participe, par conséquent, à la promotion du professionnel de l’information.
Soucieux de promouvoir la langue française au sein de l'IFLA et de garantir plus de présence francophone dans ses travaux, le CFI a pris en charge, cette année 21 boursiers francophones. Tous les boursiers un grand intérêt au développement de leur domaine et à leur épanouissement professionnel. Plusieurs boursiers participent au congrès de l’IFLA par des communications ou par des affiches et d’autres sont membres de comités permanents des sections.
Le congrès de Durban était très riche en communications et ateliers. Les sujets choisis reflètent les préoccupations actuelles des bibliothécaires. Lors de ce congrès j’ai assisté à différentes sessions qui correspondent toutes à mes préoccupations professionnelles et associatives.
Lors de la première matinée du congrès, j’ai participé par une communication (en collaboration avec ma collègue Lamyaa Belmekki) à la session organisée par la Section « Bibliothèques de Science et Technologie ». La session avait pour thème « Chaging trends in higher education and its impact on the delivery of science and technology information ». Notre communication a porté sur « La Bibliothèque de sciences et technologies : levier de réussite de la réforme universitaire au Maroc ». Le but de notre communication était de présenter les actions qui ont été lancées au Maroc en matière de développement des bibliothèques de sciences et technologies pour accompagner le processus de la réforme universitaire au Maroc.
Par ailleurs, j’ai été particulièrement intéressée par les expériences africaines en matière de documentation et de bibliothéconomie. Ceci a fait l’objet de différentes sessions. Mme Nafissatou BAKHOUM, de la bibliothèque de l’Ifan (Dakar-Sénégal) est intervenue sur les alternatives pour les bibliothèques scientifiques africaines face aux défis du XXIe siècle. Il a été recommandé aux bibliothèques africaines de se réunir en consortiums afin de mutualiser leurs efforts et aller de l’avant. Ces bibliothèques doivent suivre le mouvement du libre accès et des archives ouvertes et proposer, en conséquence, des services qui répondent aux besoins actuels du marché.
Pour sa part, M. Francis Fyson Chamba Kachala (Chancellor College Library, Zomba-Malawi) a soulevé les problèmes d’analphabétisme, de limite de budgets et de manque de compétences qui entravent le développement de la société africaine. Il a mis l’accent sur la responsabilité du bibliothécaire africain dans l’instauration de la culture de la lecture chez les citoyens. Tous les intervenants étaient d’accord sur le fait de développer des modèles propres à l’Afrique. S’inspirer des modèles étrangers c’est bien, mais développer des modèles africains qui tiennent compte de l’existant est encore mieux.
Dans la section « Library Theory and research », M. Wahid Gdoura (Institut Supérieur de Documentation- Tunisie) a présenté les tendances de la recherche nord africaine en sciences de l’information. Selon M. Gdoura, le chercheur nord africain s’intéresse aux nouveaux concepts en science de l’information (libre accès, Khowledge managment, …) mais ses efforts de recherche restent limités. Les résultats de la recherche ne sont pas toujours diffusés et les actions menées sont souvent isolées et sporadiques. De manière générale la recherche nord africaine en sciences de l’information tend plutôt vers le technique. On propose surtout des plans et des démarches techniques et on néglige l’aspect scientifique et le côté théorique qui font également évoluer le secteur. Afin de promouvoir la recherche nord africaine, M. Gdoura insiste sur la nécessité de communiquer les résultats de la recherche, de développer des outils de référence en arabe (dictionnaires, index, encyclopédies, …) et de créer des modèles adaptés aux pays arabes.
Le Management des associations de bibliothèques est l’un des thèmes qui ont beaucoup attiré mon attention. En tant que membre de l’Association Nationale des Informatistes (ANI-Maroc), je me sentais très interpellée quand on traitait le travail associatif. C’était le cas des séances organisées par la Section « Managment of Library Associations ». Lors de ces séances, le bibliothécaire était l’acteur visé par tous les intervenants. Le bibliothécaire est de plus en plus appelé à convaincre et à sensibiliser les décideurs afin de faire évoluer le secteur de la bibliothéconomie. Pour réussir cette mission, le bibliothécaire doit comprendre le langage des décideurs et avoir une bonne connaissance des politiques nationales et des tendances internationales.
Les intervenants qui ont traité la gestion des associations professionnelles ont donné des conseils pratiques aux bibliothécaires qui leur permettront de mener à bien leurs actions associatives. La préparation et la rédaction de la demande de financement est l’un des axes sur lesquels l’accent a été mis lors des travaux de la section. Décrocher des financements n’est pas chose aisée, c’est pour cette raison qu’il faudrait bien travailler la demande de financement avant de la soumettre aux bailleurs de fonds. La demande de financement doit être la plus complète possible. Elle doit comprendre tous les coûts, y compris les contingences. Il faudrait montrer aux financeurs le gain qu’il peuvent tirer en finançant des projets et leur prouver que les objectifs des projets à financer s’inscrivent dans le cadre de leurs missions et vocation.
J’ai été également intéressée par les sessions organisées par l’Online Computer Library Center (OCLC) qui a présenté ses activités et ses prestations à la communauté des professionnels de l’information afin qu’ils puissent en tirer profit. L’OCLC est une institution à but non lucratif qui offre des services aux bibliothèques afin qu'elles puissent accroître leur accès à l'information mondiale tout en réduisant leurs coûts. Plus de 60 000 bibliothèques dans 112 pays et territoires à travers le monde utilisent les services d'OCLC.
Afin d’avoir une idée sur le secteur de la bibliothéconomie en Afrique du Sud, j’ai visité deux bibliothèques lors de la semaine du congrès : la bibliothèque médicale et la bibliothèque maritime.
La bibliothèque médicale (Nelson Mendela Medical Library [1] relève de l’Ecole médicale qui appartient elle même à « University of KwaZulu-Natal ». Elle abrite un fonds documentaire assez riche qui comprend des : ouvrages, périodiques, CD-ROM, abonnements électroniques aux bases de données médicales (PubMed…), etc. L’accès est direct au fonds documentaire, ce qui montre la prise de conscience de l’intérêt de faciliter la consultation du fonds documentaire. La classification adoptée est la Dewey. Tout le fonds documentaire est en anglais. Des bases de données sont accessibles aux usagers. En outre, le catalogue de la bibliothèque est informatisé afin de faciliter la recherche et la localisation des documents.
La bibliothèque est dotée de moyens humains importants : 11 personnes dont 4 bibliothécaires et les 8 autres sont des assistants et des agents. La bibliothèque médicale est très utilisée. Ses usagers sont assez satisfaits des services rendus. Cependant, comme dans toutes les bibliothèques qui offrent l’accès direct à leur fonds documentaire, on se plaint du problème du déclassement des documents. C’est pour cette raison que le personnel de la bibliothèque pense à la numérisation du fonds documentaire si on dote la bibliothèque du budget nécessaire.
La bibliothèque maritime ou « The Oceanographic Research Institute Library [2]. Elle dispose d’une collection de 46 000 documents principalement centrés sur l’Afrique du Sud et de l’Est et sur l’Océan Indien. Ce fonds documentaire englobe des : monographies, périodiques, actes de congrès ainsi que les publications de l’ORI [3] et du SAAMBR [4]. Les monographies sont classées selon la Dewey. Pour ce qui est des périodiques : les périodiques scientifiques sont classés selon l’institution responsable de la publication et les revues commerciales sont classées par ordre alphabétique des titres. Plusieurs revues sont reçues grâce à un système d’échange avec d’autres institutions maritimes. La bibliothèque maritime est gérée par un bibliothécaire à plein temps et une assistante qui y travaille à temps partiel.
En visitant ces deux bibliothèques, je me suis rendu compte que le secteur de la bibliothéconomie est assez développé en Afrique du Sud. Les bibliothèques jouissent d’une grande importance et sont dotés de moyens financiers importants.
Une exposition internationale de fournisseurs des bibliothèques s’est tenue au Centre des congrès en même temps que le Congrès mondial des bibliothèques et de l'information. Cette exposition était une opportunité pour les distributeurs, les concepteurs et les éditeurs d’exposer leurs produits aux congressistes. Les visites de l’exposition m’ont permis de prendre connaissance des nouveaux acteurs du domaine de la bibliothéconomie, de connaître les nouvelles prestations informationnelles et d’établir des contacts avec les exposants, notamment avec les éditeurs de périodiques et de bases de données.
Différentes réunions des francophones ont été tenues durant la semaine du congrès. Lors de ces rencontres, le débat a porté essentiellement sur la création de l’Association Internationale Francophone des Bibliothécaires et Documentalistes (AIFBD). Cette dernière assurerait le rayonnement de la bibliothéconomie francophone non seulement à l’IFLA mais à travers le monde. Les animateurs de ces rencontres ont sensibilisé les francophones à l’intérêt d’adhérer à l’IFLA et ont bien précisé que pour que la francophonie puisse être bien représentée, il faudrait s’impliquer davantage dans les comités permanents. Il est à signaler à ce niveau que pour être candidat aux élections, il suffit d’avoir un parrain (une association ou un organisme membre d’une section). Etre membre de l’IFLA permet à l’adhérent de voter et de représenter la francophonie.
D’un autre côté, plusieurs réunions ont été organisées par le CFI au profit de ses boursiers. L’objectif étant de leur prodiguer des conseils afin de leur permettre de tirer profit au maximum du congrès. Les animateurs ont mis l’accent sur la planification et l’élaboration d’un programme pour la semaine du congrès. Ils ont aussi insisté sur le dynamisme, l’établissement des contacts, la prise de responsabilité au seins des sections et des associations…Des recommandations ont été également données aux boursiers pour les aider à rédiger un bon rapport et les préparer aux prochains congrès de l’IFLA.
Il est à signaler que le CFI a organisé un diner amical afin d’offrir un cadre décontracté d’échange et de discussion aux francophones qui ont participé au congrès de Durban. Ce dîner était une occasion pour louer l’effort fourni par les francophones et faire valoir leurs réalisations. Ont été félicités notamment Monsieur Amadou Békaye Sidibé (Mali) pour la qualité de sa communication sur les « bibliographies nationales africaines » et Mlle Hanan ERHIF (Maroc) pour avoir été sélectionnée par l’OCLC pour la participation au stage de formation de 5 semaines aux Etats-Unis et aux pays bas en Avril-Mai 2008.
Le congrès de Durban m’a permis d’établir des contacts avec des professionnels issus de différents organismes et de différents pays. Ceci ne peut qu’enrichir mon carnet d’adresses et mon réseau d’experts.
En plus des contacts établis avec les boursiers du CFI avec qui j’avais plusieurs occasions d’échange et de discussion, j’ai pu nouer des relations avec les institutions suivantes :
J’ai également établi des contacts avec les exposants et les éditeurs de revues et de bases de données. Certes, les relations nouées lors de manifestations telles que le congrès de l’IFLA permettent de développer des actions de partenariat et d’échange entre les institutions. L’échange mutuel entre les différentes institutions ne peut que participer à leur épanouissement et leur développement.
Vu l’importance de ce que j’ai acquis comme connaissances et expérience lors du congrès de Durban, je compte diffuser le maximum d’information sur le congrès de l’IFLA, les actions du CFI, les objectifs de l’AIFBD…Pour concrétiser ma volonté de capitaliser mes connaissances, je compte :
Parallèlement à ces actions, je compte diffuser au CFI et à ses boursiers l’actualité de ce qui se fait au Maroc dans le domaine de la bibliothéconomie, notamment les projets et activités réalisés par :
Ma participation au congrès de l’IFLA a renforcé mon sentiment d’appartenance à la communauté des professionnels de l’information. Rencontrer des collègues actifs et enthousiastes et discuter de près avec eux de l’avenir de ma profession m’a motivé davantage pour servir mon domaine et participer à son évolution sur le plan national et international. Parmi les projets futurs que j’envisage pour l’année 2007-2007, je cite :
Ma participation au congrès de Durban m’a permis de découvrir et de voir de très près l’effort fourni par des professionnels de l’information soucieux de développer leur domaine et de réduire la fracture Nord/Sud. Ceci me responsabilise davantage et me pousse à suivre les pas de mes prédécesseurs.
Je remercie chaleureusement le CFI qui m’a offert l’occasion, en m’octroyant une bourse, de prendre part à ce grand événement qu’est le congrès de l’IFLA. Mes remerciements s’adressent à Mme Marie-Claire Germanaud, Messieurs Pascal Sanz, Frank Hurinville et Marc Chauveinc, et à tous les autres responsables de ce comité. Je remercie également la Section des « Bibliothèques de Sciences et Technologie » qui m’a permis de participer par une communication à cette grande rencontre des professionnels de l’information. Enfin, je ne saurai remercier suffisamment mon professeur Mouna Benslimane et ma collègue Lamyaa Belmekki qui m’ont encouragé à présenter mon dossier de candidature au CFI et à participer au congrès et aux activités de l’IFLA.
En guise de conclusion, je tiens à féliciter tous les membres du CFI pour leur rigueur, leur sens d’organisation et leur encadrement. Les consignes et conseils prodigués par le CFI m’ont beaucoup aidé pour profiter au maximum du congrès de Durban et pour me préparer aux prochains congrès et travaux de l’IFLA.
Hanan
ERHIF
Association
Nationale des Informatistes (ANI-Maroc)