>>>Traductions en français des communications 2000

Dans ce document :

présentées lors de la conférence IFLA de Jérusalem

Bilan établi par Cécile ARNAUD,responsable du Comité Traductions

Rappel des objectifs poursuivis

Le CFI entend faciliter la diffusion des communications scientifiques du Congrès annuel de l’IFLA parmi la communauté professionnelle francophone en développant les traductions de ces textes en français et en les rendant accessible sur son site web.

Méthode

Chaque année, la responsable du Comité Traductions assure la coordination des traductions qui sont effectuées par des collègues français bénévoles dont la plupart assistent à la conférence en tant qu’élus français dans un Comité permanent de l’IFLA.

De mai à juillet 2000, C. ARNAUD a pris contact avec la majorité des membres français élus de façon à inciter les collègues à prendre en charge au moins la traduction d’une communication diffusée dans leur section. Ce fut l’occasion également de rappeler les modalités pratiques pour que les documents parviennent dans les délais au quartier général de l’IFLA à La Haye. En effet, le Secrétariat Général intègre les textes traduits sur le serveur web de l’IFLA sous la rubrique " Conference and proceedings ". Parallèlement, M. Chauveinc, webmestre du site du CFI a repris dans une rubrique spécifique la liste de toutes les communications traduites uniquement en français.

À partir de mi-mai, le travail a consisté à effectuer une veille systématique de toutes les nouvelles parutions de communications sur le serveur de l’IFLA et à identifier les collègues qui étaient en mesure de traduire ces textes en fonction de leur spécialisation professionnelle. Plus de soixante cinq textes ont été lus de manière à déterminer les plus intéressants à traduire et à répartir.

Le principal vivier  de traducteurs comprend les bénéficiaires d’une bourse du CFI qui sont tenus par « contrat » à réaliser au moins une traduction et/ou une communication et les représentants français élus qui sont incités à mettre en valeur la représentation française au sein du Congrès annuel.

Le bilan quantitatif

D’après nos décomptes, le bilan de l’année 2000 se stabilise autour d’une cinquantaine de traductions en français. Des efforts importants ont été réalisés pour recruter de nouveaux collègues susceptibles de faire des traductions. Huit personnes supplémentaires ont participé à ces travaux cette année. Les explications sur le rôle du CFI, l’intérêt de suivre les travaux scientifiques de l’IFLA pour se tenir au courant des avancées en matière bibliothéconomique au niveau international et les possibilités de devenir à terme un expert élu dans un Comité permanent ont été les principaux arguments qui ont pu être mis en avant pour convaincre d’autres bibliothécaires à assurer des traductions bénévolement.

Au regard des règles établies par le CFI, il est regrettable toutefois que le nombre de boursiers n’ayant pas rendu de traduction (7 sur 18 à notre connaissance) ait quelque peu augmenté cette année. La délégation française étant plus réduite qu’à l’ordinaire à Jérusalem, l’apport de nouveaux traducteurs n’a donc qu’à peine compensé la moindre participation observée.

Sur ce point, la décision d’allonger les délais pour faire les traductions (rendu des traductions avant la conférence de préférence et éventuellement en septembre juste après la conférence en fonction des dates de parution des textes et de la disponibilité des collègues) n’a pas eu les conséquences escomptées puisqu'une seule boursière a profité de cette seconde possibilité. Il est probable que la rentrée de septembre n’est pas plus propice que celle des vacances pour dégager du temps.

Années

Nombre de traductions

1993

25

1994

34

1995

43

1996

43

1998

51

1999

69

2000

52

Le choix des textes

Les communications en séances plénières se chiffrant à chaque congrès autour de 150, il est claire que la délégation française n’a pas les forces suffisantes actuellement pour assumer l’exhaustivité des traductions. C’est pourquoi, un choix intervient nécessairement en fonction de l’appréciation du texte (qualité et originalité, mise en exergue d’une problématique rare, etc…), de la date de parution et de la disponibilité d’un professionnel français compétent pour interpréter le contexte. L'évaluation se fait généralement de concert entre les experts français de la section à l’origine de la communication scientifique et le Comité Traductions.

Outre les textes qui portent sur les sujets en pointe dans les bibliothèques, chaque conférence réserve son lot d’heureuses surprises qui tiennent au contexte dans lequel se déroule le Congrès. Cette conférence a permis de faire connaître à la communauté professionnelle française la situation particulière que vivent les bibliothèques d’une toute jeune nation. Elle a donné l’occasion également d’approcher les particularités du pays qui se révèlent à la fois dans le programme de la conférence comme dans l’organisation des établissements eux-mêmes.

Fruit de la lecture de plus de soixante cinq communications, nous nous permettons de recommander quelques textes à des collègues qui n’ont pas eu le loisir d’assister à d’autres conférences que celles de leur spécialité.

Nous attirons l’attention notamment sur les thèmes suivants :

Proposition d’organisation des traductions

Afin de faciliter le travail de coordination et surtout d’éviter tout risque de doublon de traduction, il nous semblerait utile de demander à l’avenir à tous les traducteurs de bien vouloir respecter la procédure suivante :

  1. à partir de mi-mai, s’informer des nouveautés en allant sur le site Internet du CFI à la rubrique Actualités et à la rubrique Traductions ;
  2. à partir de la même période, prendre contact spontanément par mel ou téléphone avec le Comité Traductions pour définir quel texte sera pris en charge ;
  3. confirmer par un court message mel la traduction en cours (titre de la communication et numéro);
  4. envoyer la traduction effectuée en français à S. Felfoldi au quartier général de l’IFLA d’ici le 14 juillet 2001 sophie.felfoldi@ifla.org ;
  5. adresser cette traduction en format Word en mentionnant le titre du texte d’origine, le titre traduit ainsi que le numéro de la section à laquelle il appartient et le numéro de la communication mentionné sur le site de l’IFLA sous la rubrique Conference and proceedings
  6. envoyer le document à l’identique à M. Chauveinc à l’adresse du CFI  : cfi.ifla@free.fr;
  7. envoyer le document à l’identique au Comité Traductions à l’adresse mel. suivante : cecile.arnaud@u-paris10.fr

Si le traducteur ne dispose pas d’un accès Internet, le document peut être envoyé naturellement sur une disquette aux personnes mentionnées supra.

Ces quelques mesures devraient à notre sens faciliter quelque peu le travail du Comité Traductions qui repose aujourd’hui sur deux personnes.

Coopération

La coopération qui s’est instaurée avec les collègues canadiens depuis plusieurs années s’est poursuivie activement grâce en particulier au dynamisme de Réjean Savard, professeur à l’EBSI, qui assure la coordination outre-Atlantique.

Il convient de saluer la contribution significative à la francophonie de la Section Marketing, présidée par R. Savard, qui a réalisé l’exploit d’assurer le bilinguisme des travaux menés au sein de la séance plénière et de la pré-conférence, cette dernière s’étant tenue à Haifa.

Projets de cours d’anglais oraux

Les membres du CFI demandent régulièrement que soient mis en place des cours d’anglais qui donneraient à terme aux Français une plus grande aisance pour prendre la parole en public pendant la conférence et faire entendre le point de vue de notre communauté professionnelle.

Le Comité Traductions s’est efforcé de faire le point et de trouver des solutions en ce sens.

Il résulte des quelques contacts pris que le principal obstacle n’est pas la mise au point d’un programme de cours mais la prise en charge financière de ces formations. Cette question reste par conséquent ouverte.

Remerciements

Pour conclure, il convient de remercier vivement tous les collègues qui ont pris de leur temps pour traduire une communication.

Nous tenons à exprimer notre gratitude tout particulièrement aux personnes qui, sans être élues pour l’instant dans un comité permanent ou sans avoir bénéficié d’une bourse, ont montré leur curiosité d’esprit en traduisant des textes parfois ardus, souvent rédigées dans un anglais approximatif - puisque l’anglais n’est pas la langue maternelle de la plupart des participants- et qui font référence à des contextes professionnels assez « exotiques ».

C’est d’ailleurs certainement là que réside l’aspect captivant du congrès annuel : la diversité culturelle et la multitude des expériences professionnelles qu’on y rencontre.