>>>Les boursiers africains à la conférence de Jérusalem (13-18 août 2000)
L’information professionnelle est un enjeu capital pour le développement des bibliothèques africaines. Les sources d’information disponibles pendant le déroulement de la conférence représentent un très important potentiel de connaissances. La diffusion en Afrique n’est pas toujours aisée ; chacun, de retour dans son pays retrouvant son isolement et ses problèmes. Le travail collectif de plusieurs professionnels africains a pour objectif de parvenir à une synthèse de ce qu’ils ont vu et appris, à l’intention de leurs collègues qui n’ont pas eu la possibilité de se déplacer. Le rapport ci-après, élaboré par la quasi-totalité des boursiers africains est une première expérience, destinée à évoluer.
L’utilisation du site Internet du CFI pour cette diffusion est aussi une innovation, elle va dans le même sens que la disponibilité sur ce même site des traductions en français. Les nouvelles technologies doivent désormais permettre de faire bénéficier de la conférence non seulement les collègues qui y participent in situ mais aussi une communauté professionnelle élargie, qui doit en apprendre l’utilisation à distance.
Marie-Claire Germanaud
Huit responsables bibliothécaires, documentalistes et archivistes africains ont bénéficié au titre de l’an 2000 des subventions du Comité français IFLA (CFI) pour participer du 13 au 18 août 2000, à la 66è Conférence générale de l’IFLA, sur le thème : « L’information et la coopération : la création de la bibliothèque globale du futur ». Les travaux de cette conférence se sont déroulés dans l’enceinte du Centre International de Congrès Binjanei Ha-Ouama à Jérusalem.
Quelques-uns des participants ont participé au séminaire pré-Conférence de HAÏFA sur
« Le Marketing et Communication pour les bibliothèques d’enseignement
supérieur, nationales et autres grandes bibliothèques», et au Symposium 2000 sur
le thème : « Gérer la conservation des périodiques et de la presse », qui s’est tenu à Paris.
I. LE CONTENU SCIENTIFIQUE ET PROFESSIONNEL
Les participants ont pris part aux réunions et travaux scientifiques ci-après :
- Le séminaire pré-conférence sur le marketing et le management, Haïfa, du 8 au 11 août 2000.
Ce séminaire a regroupé 31 participants provenant de plusieurs pays. Il fut animé par un groupe d'experts en marketing et management originaires de la France, du Canada, de la Suède, du Togo, des États-Unis, et du Royaume Uni.
Les thèmes développés ont trait, entre autres, à : l'établissement d'un plan marketing ; la chaîne de distribution ; les études de cas ; les équipements et produits de marketing à l'intention des bibliothèques, etc.
En tant que membre du Comité Permanent de la Section Management et Marketing, M. Assigbley, Directeur de l'information et de la communication à l'Association des Universités africaines, Accra, Ghana, a présenté au cours du séminaire une communication intitulée Les systèmes d’information dans les pays en développement: Cas de l’Afrique. Il y a exposé sa modeste expérience sur l’adaptation et l’application des techniques de marketing au contexte spécifique africain.
- Groupe de discussion sur les bibliothèques digitales. sous-groupe sur la coopération internationale
Ce groupe de discussion a pour but de susciter de la part des participants des débats sur les bibliothèques digitales. Les questions issues de ces débats seront traitées lors de la Conférence de Boston en 2001. Notre intérêt pour ce groupe provient du fait que nous pensons que les bibliothèques africaines, souvent confrontées au manque de budget d'acquisition, ont avantage à pousser la communauté internationale à adopter des réglementations qui favorisent l'accès et la coopération internationale : des politiques trop restrictives et trop onéreuses mettront les bibliothèques africaines en marge du savoir accumulé par les bibliothèques digitales.
- Rôle des bibliothèques nationales dans les programmes fondamentaux de l'IFLA
Les programmes fondamentaux ont été présentés par une équipe du comité exécutif de l'IFLA. Un accent a été mis sur le fait que les B.N. doivent jouer un rôle d'avant-garde dans la diffusion de ces programmes dans chaque pays.
- Participation à divers ateliers, tels que :
- Management et marketing dans les ateliers sur les statistiques
- Groupe de discussion sur " le marketing des services offerts par les bibliothèques à la communauté universitaire "
- Les bibliothèques numériques (réunion préparatoire au groupe de discussion)
- Management et marketing pour les technologies de l’information et les bibliothèques de sciences sociales
- Développer la gestion du changement et les stratégies de marketing pour la société de l’information
- De nouvelles méthodes de travail pour le management des bibliothèques du présent et du futur grâce aux nouvelles technologies
- Technologies de l’information : les bibliothèques virtuelles sur Internet
- Bibliothèques universitaires et autres bibliothèques de recherche généralistes
- Participation aux activités de la Section Management et Marketing
M. Assigbley Yawo, membre de cette section a participé aux deux réunions du Comité permanent au cours desquelles il a, entres autres, présenté le programme d'un séminaire sur le marketing des bibliothèques, dont le projet est en discussion avec la Section à l'intention des Bibliothécaires universitaires et nationaux, et les responsables des associations nationales de l'Afrique de l'Ouest. Ce séminaire sera organisé en marge de la conférence conjointe de la Conférence Permanente des Bibliothèques Universitaires en Afrique de l'Ouest (SCAULWA) et de l'Association des Bibliothèques de l'Afrique de l'Ouest (WALA), qui se tiendra à Accra en Mars 2001.
- Le symposium 2000 sur le thème : « Gérer la conservation des périodiques et de la presse », Paris, du 21 au 24 août 2000
Ce symposium a regroupé environ 147 participants venus de plusieurs pays. Les thèmes discutés ont trait à : la politique de conservation des périodiques ; les problèmes relatifs au transfert de support ; la stratégie politique et les incidences économiques de la conservation des périodiques ; les documents électroniques, et la conservation partagée.
II. AUTRES RÉUNIONS DE LA CONFÉRENCE
- Session de la Section FAIFE (Free Access to Information and Freedom of Expression). FAIFE est l’un des programmes de l’IFLA qui défend la liberté d’information et d’expression. Cette session animée par Mette Newth a porté essentiellement sur la base de données d’Alexandrie des ouvrages censurés.
- Réunion de la Division VIII de l’IFLA. Cette rencontre était présidée par le Comité Consultatif mis en place par l’IFLA en vue de proposer une alternative à la suppression de la Division. C’était une réunion d’échanges entre professionnels des pays en voie de développement, autour du document élaboré par le Comité Consultatif.
- Réunions de la Section Afrique.Les questions discutées lors des réunions de la Section Afrique ont trait à la Bourse Bart Nwafor, à la participation plus accrue des candidats africains francophones aux stages organisés dans le cadre de cette bourse, et aux projets financés par le Programme de développement de la bibliothéconomie dans le Tiers Monde (sigle en anglais ALP). Nous avons été sensibilisés à la formulation et à la présentation des projets à soumettre à l'ALP.
En tant que membre de la Section, Monsieur Assigbley a participé aux deux réunions de son Comité Permanent, de même qu'aux conférences qu'elle a organisées seules ou en collaboration avec d'autres sections, en particulier le Caucus Tiers Monde, et l'atelier sur le thème : « Management de l'information pour le développement au 21ème siècle : perspectives pour les bibliothèques africaines, et défi pour le monde ».
- Caucus Tiers Monde
L'une des questions discutées a été la perspective de la dissolution de la Division 8 : Activités régionales, dans le cadre de la restructuration de l'association. Le point de vue des participants issus des pays en développement est que les activités régionales ont contribué à rendre plus visible l'IFLA dans les différentes régions du monde. Par conséquent, il faudrait envisager une restructuration de l'association qui tienne compte des spécificités des pays du Tiers Monde.
- Forum Unesco
La présentation faite par M. ABID nous a permis de nous tenir informés de la restructuration des programmes de l'UNESCO à l'intention des bibliothèques.
- Conférence des Directeurs des Bibliothèques Nationales = Conference of Directors of National Libraries (CDNL).
Deux boursiers africains ont pris part à cette réunion :
- Madame Mariétou Diop, chef du Projet de la Bibliothèque nationale du Sénégal,
- Monsieur Aubin Seth ODAH, Directeur de la Bibliothèque nationale du Bénin.
La réunion était présidée par M. Peter LOR, directeur de la Bibliothèque Nationale d'Afrique du Sud. Après le compte rendu de la réunion de 1999 qui s'est tenue à Bangkok, les questions suivantes ont été discutées :
- Une déclaration de la CDNL sur les droits d'auteurs et la préservation ;
- Les relations publiques et les bibliothèques nationales ;
- Un exposé de M. Abid sur les rapports entre la CDNL et l'UNESCO, notamment l'information relative au nouveau programme de l'UNESCO intitulé "La société de l'information pour tous" ;
- Un rapport de Mme Françoise Pellé sur l'ISSN ;
- Le dépôt légal des publications électroniques ;
- Les rapports des conférences régionales de bibliothèques nationales, à savoir la CDNLSEA (Asie du Sud Est) ; SCANUL-ECS (Afrique de l'Est, du Centre et du Sud) ; ABINIA (Amérique Latine) ; CENL (Europe) ; CDNLAO (Asie et Océanie);
- Et les rapports sur la situation des B.N. des différents pays.
Le mandat de M. Peter LOR étant arrivé à terme, Mme Jan FULLERTON, de la Bibliothèque nationale d'Australie, a été élue présidente de la CDNL.
III. EN MARGE DE LA CONFÉRENCE
- Visites des stands d'expositions
Ces visites ont été d'une très grande valeur à plus d'un titre. Premièrement parce que les boursiers ont collecté d'utiles renseignements sur les produits et services susceptibles d'intéresser le développement des bibliothèques africaines. Les informations seront photocopiées et envoyées aux bibliothèques universitaires des universités membres de l'Association des Universités Africaines et aux autres bibliothèques et centres de documentation intéressés.
Ces visites ont permis à M. Assigbley de prendre contact avec une vingtaine d'exposants à qui il a proposé de faire la publicité de leurs produits et services dans les principales publications de l'AUA (Lettre d'information, Répertoire des Universités Africaines etc.) qui sont régulièrement distribuées à toutes les universités et bibliothèques africaines.
- Visites de bibliothèques
La visite de la Bibliothèque de l'Université Ben Gurion de Néguev à Beer Sheva a été effectuée par M. yawo Assigbley qui, au cours de cette visite, a discuté avec le Directeur des possibilités de coopération entre sa Bibliothèque et le Comité ad hoc de l'AUA sur le développement des bibliothèques universitaires en Afrique. Il l’a également invité à prendre part à la Conférence satellite qui sera organisée en février 2001 à Abidjan en marge de la Conférence Générale de l'AUA.
- Réunion des nouveaux participants francophones
Cette réunion très bénéfique a permis aux collègues francophones qui participent pour la première fois à la conférence d'être informés sur la manière de mieux tirer profit de leur participation. Elle est d'autant plus utile que l'IFLA est une organisation très « anglicisée », et que les premiers participants francophones ont à s'adapter en quelques jours à l'anglais et au fonctionnement parfois complexe de l'Association. La réunion d'introduction conduite en français apporte un important complément d'information aux participants.
- Réunion des associations francophones
La réunion a regroupé toutes les associations originaires de pays francophones. Les participants ont reconnu la nécessité de poursuivre avec la publication de l'IFLA Express en français.
IV. L’IMPACT DE LA CONFÉRENCE
Les participants proviennent des institutions documentaires ci-après, dont ils sont, pour la plupart responsables* :
Institutions documentaires |
Pays |
Division de l'information et de la Communication, Association des Universités Africaines* |
Togo / Ghana |
Bibliothèque nationale* |
Bénin |
Projet de la Bibliothèque Nationale* |
Sénégal |
Bibliothèque de l'Université de Bouaké* |
Côte d'Ivoire |
Centre de Documentation du Conseil Africain et Malgache de l'Enseignement Supérieur (CAMES)* |
Burkina Faso |
Projet d'Appui à la Lecture Publique et à l'Accès Documentaire au Bénin |
Bénin |
École des Bibliothécaires, Archivistes et Documentalistes, Université Cheick Anta Diop* |
Sénégal |
Leur participation à l'IFLA aura donc un impact indéniable sur la gestion de ces institutions.
Au sortir de cette conférence, nous pensons avoir eu d'importantes informations, et des contacts pour une meilleure organisation et une meilleure gestion de nos institutions respectives. Étant convaincus que l’IFLA constitue une vitrine sur l’évolution de la profession et un véritable outil d’intégration et de promotion, certains participants envisagent une inscription individuelle d’ici à la fin de l’année 2000. Ceci leur permettra sans doute de bénéficier des prestations de l’IFLA et d’assurer une participation plus active à ses travaux.
Nous pensons également maintenir le réseau de relations professionnelles tissées au cours de la conférence, pour faire évoluer la profession dans nos pays respectifs
Enfin, nous comptons nous impliquer sérieusement en vue de la relance des activités des associations professionnelles nationales que sont :
- L'Association Burkinabé pour le Développement des Archives, des Bibliothèques et de la Documentation (ABDBAD)
- L'Association pour le Développement des Activités Documentaires au Bénin (ADADB)
- L'Association Sénégalaise des Bibliothécaires, Archivistes et Documentalistes (ASBAD)
- L'Association Ivoirienne ……….
Quelques impacts spécifiques ont trait à :
- Une meilleure maîtrise du fonctionnement de l'IFLA et de ses programmes fondamentaux ;
- Une meilleure compréhension des grands enjeux auxquels sont confrontées les bibliothèques nationales du monde entier, au cours de la réunion de la CDNL ; L'Afrique de l'Ouest manque au niveau des conférences régionales des bibliothèques nationales. Cette lacune devrait être corrigée. La perspective de la tenue prochaine à Accra d'une réunion conjointe de Conférence Permanente des Bibliothèques Universitaires en Afrique de l'Ouest (SCAULWA) et de l'Association des Bibliothèques de l'Afrique de l'Ouest (WALA) devrait être exploitée à cet effet.
- Impact sur les bibliothèques universitaires africaines
C'est la première fois que M. Assigbley prenait part à l'IFLA en tant que Directeur de l'Information et de la Communication et Coordonnateur des activités de développement des bibliothèques universitaires à l'Association des Universités Africaines. L'utilisation et la mise en pratique par celles-ci des informations et documents qui leur sont envoyés constitueraient un des impacts les plus significatifs sur le développement des bibliothèques universitaires en Afrique. De plus l'organisation en mars 2001 à Accra du séminaire bilingue (Anglais et Français) sur le marketing, auquel ont accepté de participer des formateurs de la Section Marketing comme Mesdames Christie Koontz, Christina Tovoté, Marielle de Miribel et Monsieur Réjean Savard aura un impact très important sur la conduite quotidienne des activités des responsables africains des bibliothèques universitaires, nationales et des associations professionnelles qui bénéficieront de la formation.
V. DIFFUSION DE L’INFORMATION
Au Burkina Faso
La diffusion des travaux de l’IFLA est l’une des tâches prioritaires pour chaque participant à la conférence annuelle. Pour ce qui nous concerne, nous avons arrêté un certain nombre de structures documentaires partenaires au niveau national en direction desquelles nous comptons diffuser cette information sous forme de rapport joint à la liste des publications. Il s’agit entre autres des Bibliothèques et des Centres de Documentation suivants :
- La Bibliothèque Universitaire Centrale de l’Université de Ouagadougou ;
- La Bibliothèque du Centre National de Recherche Scientifique et Technologique (CNRST) ;
- Le Centre National des Archives ;
- Le Centre de Documentation de l’Assemblée nationale
- Le Centre de Documentation de l’Institut de recherches pour le développement (IRD) ex ORSTOM ;
- Le Centre de Documentation et d’Information de l'École inter États d’Ingénieurs de l'Équipement Rural (EIER) ;
- Le Centre de Documentation de l’Union économique et monétaire Ouest Africaine (UEMOA) ;
- Le Centre de Documentation du Comité permanent inter états de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS);
- Le Centre de Documentation du Centre régional de l'eau potable et de l’Assainissement (CREPA) ;
- Le centre de Documentation du Programme de lutte contre l’onchocercose (OMS/ONCHO).
Nous envisageons aussi envoyer un rapport écrit au bureau actuel de l’ABDBAD.
Enfin, nous mettons à la disposition de tout collègue désireux de disposer des travaux de la conférence.
Au Bénin
Une bonne diffusion de l'information relative à notre participation permet aux collègues qui n'ont pas pu participer à la conférence d'en tirer profit.
À cet effet, nous avons déjà discuté avec le personnel scientifique de la B.N. (bibliothécaires et conservateurs), au cours d'une réunion. Nous avons insisté sur le besoin de faire adhérer la B.N. à l'IFLA, car c'est à cette seule condition qu'elle peut avoir un impact réel sur les prises de décision au niveau de l'IFLA.
Nous avons en outre l'intention d'envoyer notre rapport, ainsi que l'information relative aux demandes de bourses et les formulaires de demande de bourses à tout le personnel de notre réseau de 13 bibliothèques, et à l'Association pour le Développement des Activités Documentaires au Bénin (ADADB), qui regroupe plus de 200 professionnels béninois.
Les contacts sont en cours avec l'éditeur du bulletin de l'association, intitulé Info Doc, pour la publication du rapport collectif des boursiers africains du CFI/IFLA.
Au niveau des Bibliothèques universitaires africaines
En vue d'une large diffusion des expériences acquises tant au niveau de sa participation au pré-séminaire de Haïfa qu'à celle de la Conférence IFLA proprement dite à Jérusalem, M. Assigbley prévoit de publier un résumé de ce rapport dans le volume 6 numéro 3 de la Lettre d'information de l'AUA qui sortira courant décembre en Français et Anglais. Ce Bulletin est régulièrement distribué à toutes les bibliothèques universitaires africaines.
En ce qui concerne les documents et informations collectés (en Français et Anglais) au cours de la conférence, ils ont été photocopiés et expédiés selon le mailing list de l’AUA aux bibliothèques universitaires africaines. D'autres documents relatifs aux Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) et le marketing qui n'ont pas pu être obtenus durant la conférence ont été récupérés sur Iflanet et envoyés en courrier électronique à certaines bibliothèques universitaires.
VI. CONCLUSIONS
Nous avons quelques suggestions à faire pour meilleure participation aux travaux de la Conférence.
- Nous souhaiterions que le programme détaillé de la Conférence soit communiqué aux différents participants assez tôt ; ce qui permettra à chacun de faire son programme personnel avant son départ.
- Nous demandons aussi que les réservations faites nous permettent d’arriver au moins un jour avant le début de la conférence, et que pour le départ, la libération des chambres d’hôtel puisse se faire en tenant compte des heures de départ
- Nous émettons également le souhait que la traduction soit assurée pour le maximum des sessions. A ce niveau, il serait peut être possible de compter sur la solidarité entre collègues francophones pour les sessions n’ayant pas de traduction en français.
- Par ailleurs, nous sollicitons avec instance auprès de l’IFLA qu’elle envoie une demande d’adhésion à nos institutions respectives, demande que chaque collègue pourra défendre auprès des responsables des institutions de tutelle.
- Nous souhaitons aussi une présence francophone encore plus active au sein de l’IFLA par des communications et par la participation aux activités des Comités permanents.
- Enfin, et pour maintenir le capital relationnel au sein des professionnels francophones, nous proposons la mise en place d’une liste de discussions qui sera logée par le serveur du CFI avec comme modérateur l’un de nos collègues.
Nous aimerions encore une fois remercier le Comité français de l'IFLA de nous avoir permis de participer cette année aux activités de cette importante conférence de l'IFLA au cours de laquelle nous avons rencontré des collègues d'Afrique et d'autres parties du monde avec qui nous avons discuté, échangé des idées et expériences. La participation à cette conférence nous a également permis de mettre en place de nouveaux réseaux informels d'amitié et de coopération qui auront à coup sûr des impacts positifs sur le développement de la profession de bibliothécaires/documentalistes en Afrique francophone.
VII. ANNEXE
Liste des participants bénéficiaires de la bourse CFI
N° |
Noms et Prénoms |
Pays |
Fonctions et adresses |
E-mail |
1 |
ASSIGBLEY, Yawo |
Togo |
Directeur de l'information et de la communication, Association des universités africaines |
Yassig@aau.org |
2 |
DEGUENON, Denis |
Bénin |
Projet Lecture publique du Bénin |
Ddeguenon@hotmail.com |
3 |
DIOP, Mariétou |
Sénégal |
Chef du Projet de la Bn du Sénégal |
Mddiop@ucad.sn |
4 |
KOUAKOU, Agniman |
Côte d’Ivoire |
Directeur de la BU de Bouaké |
- |
5 |
LIRE, Zachary |
Burkina Faso |
Responsable du Centre de Documentation du CAMES |
zlire@bf.refer.org |
6 |
ODAH, Aubin |
Bénin |
Directeur de la BN du Bénin |
Aubinodah@hotmail.com |
7 |
CORREA, Antoinette |
Sénégal |
Professeur à l’EBAD |
- |
8 |
THIAM, Mbaye |
Sénégal |
Directeur de l'EBAD |
Forciir@cyg.sn |
